Le géant du réseau social s'est prononcé en faveur de solutions Intel pour équiper ses datacenters de micro serveurs. Le fondeur californien va en effet proposer en 2012 quatre processeurs basse consommation pour animer ces micro serveurs. Avec notamment aux extrêmes : un Xeon consommant 45 watts et un inédit Atom, également doté d'instructions 64 bits, affichant une enveloppe thermique de 10 watts. Toutes ces puces auront des fonctionnalités habituellement réservées aux serveurs, tels que la compatibilité avec le jeu d'instruction 64 bits pour adresser beaucoup plus de RAM et la correction d'erreurs mémoire (ECC).

Facebook a déjà testé ces micro serveurs en production et s'intéresse à cette architecture pour équiper massivement ses centres de calcul, a expliqué Gio Coglitore, directeur de laboratoires de Facebook à l'occasion d'une conférence de presse Intel à San Francisco. L'intégration de fonctions réservées aux puces pour serveur est la clef pour utiliser ces micro serveurs dans les entreprises, a-t-il ajouté.

Des solutions déjà proposées sur base Intel

Le micro serveur de petite taille et de faible puissance est un concept qu'Intel a présenté en 2009. Très concentrés - jusqu'à 256 processeurs chez SeaMicro par exemple - les micro serveurs sont plus beaucoup denses que les serveurs en rack ou en lames. Dans un datacenter classique, ils peuvent en outre partager les systèmes de refroidissement et les connexions réseau qui équipent déjà les armoires traditionnelles, a souligné Boyd Davis, vice-président marketing en charge du groupe datacenter chez Intel.




Des constructeurs tels que Dell, Seamicro et Tyan ont déjà adopté cette architecture, particulièrement populaire chez les grands fournisseurs de services cloud computing et les petits hébergeurs de services web, selon Intel. La firme de Santa Clara s'attend à ce que les micro serveurs représentent à peu près 10% du marché des processeurs pour serveurs.