Spécialisé dans l'édition de jeux vidéo sur Facebook et mobile, Adictiz compte aujourd'hui 50 millions de joueurs dont 4 millions actifs tous les mois. Pour faire péricliter son business modèle freemium, l'éditeur avait besoin de connaître en profondeur le comportement de ses joueurs et donc d'adopter une approche analytique. « Cette démarche s'est faite en trois phases », raconte Alexis de Charentenay, directeur Business Development d'Adictiz. 

« D'abord, nous utilisions les données globales et faisions nos choix au feeling. C'était un peu la technique du doigt mouillé tendu en l'air », ironise-t-il. Conscient que cette technique restait largement aléatoire, Adictiz a ensuite recruté un analytics manager pour l'aider à structurer ses données et inculquer à la start-up la culture des données. « Nous nous sommes rendus compte à quel point il était important de sensibiliser nos collaborateurs à la démarche analytique, ce n'est pas quelque chose de naturel », ajoute Alexis de Charentenay. Face au succès de cette seconde phase, Adictiz a décidé d'aller encore plus loin et de passer au Big Data. L'éditeur a alors fait appel à un data analyst et s'est appuyée sur les solutions de Microsoft pour toute la partie technique. 

« Avant nous subissions la donnée »

Adictiz a ainsi adopté et déployé les solutions de bases de données et la surcouche Hadoop disponible dans le cloud Azure de Microsoft. En amont, l'éditeur avait fait appel à des prestataires certifiées par la firme de Redmond pour préparer son SI au Big Data. Alexis de Charentenay explique : « avec eux, nous avons définis les sources et structuré nos flux de données ». Maintenant, Adictiz peut suivre le parcours des ses joueurs à travers ses jeux, même quand ils changent de support. 

« Cela nous a beaucoup aidé pour le level balancing. En sachant à quel moment nos joueurs décrochaient, nous pouvons adapter la difficulté pour les garder captifs le plus longtemps possible», explique Alexis de Charentenay. Grâce au savoir acquis avec le Big Data, Adictiz peut réaliser des prédictions fiable sur le succès de ses jeux. Alexis de Charentenay conclut : « Avant, nous subissions la donnée, maintenant c'est notre principal outil. ».