Le chiffre est marquant, 80% des RSSI dans le monde et 90% en France ont indiqué que des failles de données détectées ne sont pas traitées. La même étude montre aussi les variations de perceptions ou les similitudes entre les six pays étudiés (Allemagne, Australie, Etats-Unis, France, Royaume-Uni et Singapour). Partout, la sécurité des données est un enjeu élevé et les répondants des six pays partagent les mêmes préoccupations et poursuivent des stratégies similaires pour y faire face. Il existe néanmoins des variations d'un pays à l'autre. Les mieux classés, ceux qui ont la plus forte motivation sur la protection des données, parmi les pays interrogés, avec 21% de réponses sont l'Australie et la France, c'est 18% aux États-Unis et au  Royaume-Uni, 15% à Singapour, 9% en Allemagne. 

De même, les répondants en Allemagne sont-ils un peu moins craintifs en matière de violations de la sécurité, 68% des RSSI d'outre-rhin redoutent de ne pas détecter de faille, c'est 78% dans le monde entier et 86% en France. C'est pratiquement les mêmes chiffres quand on interroge les différents pays sur les infractions détectées mais non réglées !

Chacun ses spécificités

Autre différence notable, les répondants australiens sont moins susceptibles d'identifier les attaques DDoS comme une menace primaire (42% contre 50% dans le monde), ceux du Royaume-Uni s'inquiètent davantage que d'autres des attaques personnelle des clients (58% contre 42%) Les RSSI d'Australie et de France répondent dans la même proportion, pour dire que 40% de leurs tâches sont automatisées.  Sans surprise estime l'étude, on voit dans ces ceux pays, que les dirigeants d'entreprises sont aussi des décideurs actifs en matière de cyber sécurité.

En ce qui concerne les freins qui empêchent les organisations de répondre efficacement aux problèmes de sécurité, les pays interrogé mettent l'accent sur différents problèmes. La qualité des données est un obstacle majeur pour les répondants du Royaume-Uni (56% contre 47% globalement), tandis que ceux de Singapour sont plus susceptibles de citer le manque de ressources (44% contre 30% dans le monde). Dans tous les cas de figure, conclut l'étude, plus les dirigeants de l'entreprise se saisissent des questions de cybersécurité et meilleurs seront les résultats globaux de l'entreprise, tellement elle impacte l'entreprise, par exemple en termes de réputation, comme d'efficacité opérationnelle.