Révolution, le mot n'est pas trop fort pour annoncer l'arrivée des premiers processeurs à double coeur, l'Athlon64 X2 chez AMD, le Pentium D chez Intel. Sans entrer dans une austère explication technique, rappelons simplement que le micro de Monsieur Tout-le-monde pourra bientôt compter sur deux unités de calcul enchâssées dans le boîtier céramique d'un processeur pour exécuter simultanément des tâches complexes. Quel rapport avec DigitalWorld me demanderez-vous ? Premier point, ces puces équiperont à la rentrée les serveurs multimédias domestiques que préfigurent aujourd'hui les PC MediaCenter. Des micros entièrement dédiés aux loisirs numériques qui fourniront en contenu toutes les pièces d'une maison : la TV dans une chambre, une vidéo HD sur le plasma du salon ou encore de la musique MP3 dans la cuisine. Condition sine qua non, une puissance de calcul suffisante pour traiter des flux audio-vidéo très gourmands en ressources processeur et en bande passante réseau. Second point, une amélioration considérable du confort d'utilisation. La mise en oeuvre simultanée des ressources de l'Internet haut débit (partage de fichiers, téléchargement, Web, chat...), le stockage et la manipulation de données audio-vidéo, ou encore la chasse aux virus, mettent à genou les micros les plus performants. La fréquence ne suffit plus. Comme sur les serveurs, le travail doit être réparti entre plusieurs unités de calcul. Et quoi qu'en disent les techno-sceptiques, aussi bien chez Intel qu'AMD, la démonstration est éclatante : ici encore, deux coeurs, c'est beaucoup mieux qu'un seul.