RIM reprend son souffle après la décision du juge Spencer de ne pas statuer immédiatement sur l'arrêt du service Blackberry aux Etats-Unis. Cette décision est l'aboutissement - temporaire - de plus de quatre années de procès pour violation de brevets intenté par la société NTP à l'encontre du prestataire de services canadien. NTP reproche en effet à RIM d'avoir usurpé plusieurs de ses brevets. Après un premier procès perdu par RIM, un accord à l'amiable - 450 M$ de dommages - avait été conclu. Cet accord a rapidement été rompu suite à un rebondissement. Le bureau des brevets américains a invalidé plusieurs des brevets incriminés. Le juge Spencer désire donc prendre le temps de la réflexion et fait part de son étonnement devant le refus de négociation des deux parties. Dans l'immédiat, cette décision permet à RIM de sauver 70 % de son chiffre d'affaires. En effet, plus de trois millions d'américains utilisent la messagerie mobile du canadien. RIM tente de trouver une alternative lui permettant de contourner l'utilisation des brevets mis en cause. Cette solution éviterait un arrêt du service pour les usagers. Le délai accordé par le juge est accueilli avec soulagement... reste à savoir s'il sera suffisamment long pour permettre à RIM de se retourner si la cour se montrait défavorable à son encontre.