L'AppExchange de Salesforce, la place de marché où l'éditeur recense et commercialise les applications compatibles avec son CRM, renferme plus de 2000 logiciels conçus par des ISV (independant software vendor) du monde en entier. Dans ces conditions, difficile de sortir du lot, même lorsque l'on jouit d'un partenariat privilégié avec le numéro un mondial de la gestion de la relation client. Pour s'assurer davantage de visibilité auprès des entreprises, les 16 ISV français dont les offres sont certifiées par l'éditeur ont décidé de se regrouper au sein du Salesforce Application Club. Créée avec l'assentiment de Salesforce mais à la seule initiative de ses membres, cette organisation s'est déjà dotée d'un site web où toutes les applications développées par les sociétés qui la composent sont référencées et classées par thématiques (archivage, finance, marketing, mobilité...).

Mettre en avant la certification accordée par Salesforce

« Notre objectif est d'être plus visibles et de bien faire comprendre aux clients et aux intégrateurs qui ne le savent pas toujours que nos offres ont le tampon de Salesforce », explique Céline Blanc, la directrice de ventes et du marketing de Nomalys, concepteur de l'application Nomalys for Salesforce. Pour disposer du fameux tampon, les ISV doivent développer leurs applications en collaboration avec les équipes techniques de l'éditeur et les faire ensuite valider par elles. Ce long parcours de certification se termine par la signature d'un accord commercial en vertu duquel les forces de ventes de Salesforce seront commissionnées si elles vendent le logiciel d'un partenaire. D'autres ISV conçoivent également des applications compatibles avec Salesforce CRM mais sans processus de certification ni signature de contrat commercial.

Entre certifié ne suffira pas à faire partie du club

Salesforce adoubant continuellement des partenaires ISV, le Salesforce Application Club s'attend à recruter rapidement de nouveaux membres. Ils bénéficieront de ses actions et de celles qui seront menées en partenariat avec l'éditeur. « Il ne suffira pas que leurs applications soient certifiées, prévient toutefois Céline Blanc. Nous leur demanderons une vraie participation à la vie du club, notamment au niveau des groupes de travail que nous allons mettre en place. » L'une des réflexions que va mener le club portera notamment sur l'enjeu de la verticalisation des logiciels qui permet de mieux répondre aux besoins spécifiques des clients.