Dans un climat économique particulièrement difficile pour les fabricants de cartes à puces, le Français Gemalto parvient à maintenir ses résultats dans le vert. Le chiffre d'affaires dépasse les 800 M€, en hausse de 1% par rapport à la même période un an plus tôt. Le résultat opérationnel grimpe de 6,5%, à 74 M€. Seul le résultat net accuse une légère baisse, de 0,2%, à 62,3 M€. La téléphonie mobile représente toujours la principale source de revenu du groupe avec 416 M€, même elle accuse une chute de 11% à taux de change constant. La sécurité en revanche enregistre une belle progression (+26%) avec un chiffre d'affaires semestriel de 130 M€, notamment grâce à l'accélération de programmes gouvernementaux concernant la généralisation des pièces d'identité numériques aux Etats-Unis mais aussi dans certains pays en Afrique et en Australie. Le coup de pouce du FSI, en France En juin dernier, Gemalto a par ailleurs bénéficié d'un coup de pouce financier non négligeable de la part de l'Etat français, via le Fonds stratégique d'investissement (FSI) créé en novembre 2008 par Nicolas Sarkozy. Le FSI a racheté 8% du capital de la société, pour un montant de 160 M€. Cette opération (la sixième du genre depuis la création du Fonds) a ainsi mis fin aux tentatives de prise de contrôle de Gemalto par l'ancien premier actionnaire du groupe, l'Américain TPG Capital, longtemps soupçonné de chercher à s'approprier la technologie biométrique mise au point par la société française. Au cours du premier semestre, la société a racheté 0,1% de son capital, pour 2 M€ (ce qui correspond à 112 716 actions). Elle détient désormais 6,4% de son capital. Dans un entretien accordé à Reuters, Olivier Piou, DG du groupe, a par ailleurs que Gemalto comptait poursuivre dans cette voie. -Le 2 juin : L'Etat français met un pied dans le capital de Gemalto
-Le 23 octobre 2007 : Troisième semaine de grève pour les salaries de Gemalto Orléans
-Le 4 juillet 2005 : Les Etats-Unis intéressés par la biométrie de Gemplus