Les résultats du 1er semestre 2011 de Groupe Open sont conformes à son plan de marche. La SSII a totalisé un résultat opérationnel courant en hausse de 69% à 5,9 M€ (soit 4,5% du chiffre d'affaires) contre 3,5 M€ (2,6% du chiffre d'affaires) en 2010. Le résultat net des activités poursuivies marque le retour à la profitabilité avec 2,4 M€ totalisés au cours du 1er semestre  2011, contre une perte de 0,6 M€ en 2010. Les coûts de structure ont été rationalisés et le TACE (Taux d'activité congés exclus) se porte à 88,2% contre 86,9% au 1er semestre 2010. Le TJM (Taux journaliser moyen) passe aussi à 406 euros, contre 388 euros en 2010.
A l'opposé, le  chiffre d'affaires de la SSII est en décroissance. Il a baissé de 3% sur la période (132 M€) en raison d'une mauvaise performance des activités internationales.
A l'étranger, le semestre a en effet été marqué par une baisse des revenus (- 31% , soit 13,8 M€,), conséquence de l'arrêt des activités d'Open en Ukraine, d'une réorganisation du groupe en Belgique et d'une restructuration en Hollande.

Un positionnement prudent en cas de crise

En France, Groupe Open se porte bien. Dans l'hexagone, le chiffre d'affaires s'est élevé à 118 M€ (+2%) et le résultat opérationnel courant a bondi de 110% pour atteindre 6,5 M€. En outre, l'acquisition de Qualitech, société de 40 consultants spécialisés dans le conseil et l'assistance à maîtrise d'ouvrage auprès des assurances et des mutuelles a permis à la SSII de se renforcer dans un domaine considéré comme stratégique. « Ces résultats sont le reflet de la dynamique de croissance observée dans l'ensemble des métiers du numérique », s'est réjoui Guy Mamou-Mani, président de Groupe Open, à l'occasion de la publication des éléments financiers. Il a ajouté qu'avec une structure stabilisée et optimisée, des indicateurs en hausse et une inflexion sur l'effectif net, la SSII pouvait aborder les prochaines années avec sérénité, et disposer d'une capacité de développement et de résistance face à  un retournement de marché éventuel.  « Depuis la rentrée, nous avons commencé à remarquer des signaux négatifs de la part de certains de nos clients qui évoquent des réductions de coûts ou d'effectifs », a noté le président d'Open. « Nous sommes contraints d'en tenir compte, même si nous estimons que cette méfiance n'aura pas forcément d'impact dans les entreprises du secteur. Reste que ces signaux nous conduisent à adopter un positionnement prudent, mais pas négatif. »

En guise de perspectives, Open estime que la progression du 1er semestre confortera les objectifs de son plan stratégique. La société table notamment sur une marge opérationnelle courante de 8% en 2013.

Illustration : Guy Mamou-Mani, président de Groupe Open. Crédit photo : D.R