Imitant son actionnaire Vodafone, SFR a annoncé aujourd'hui l'ouverture de ses services 3G pour le grand public. Avec un petit mois d'avance sur Orange, dont les offres sont attendues pour le début du mois de décembre, SFR a dévoilé une gamme complète de services et de terminaux conçus pour son réseau UMTS. Au menu, la visiophonie bien sûr, mais aussi des services de téléchargement de musique et de vidéo, la possibilité de voir des programmes TV…

Oubliant sans doute qu'il n'est pas prêt de couvrir l'ensemble du territoire et que tous ses abonnés sont aujourd'hui équipés de téléphones 2G, Franck Esser, le patron de SFR a pris l'exemple du Japon pour expliquer que la 2G était morte. En fait, désireux de profiter de sa longueur d'avance sur Orange, SFR veut encourager les français à adopter ses services 3G, afin de rogner quelques parts de marché à son grand concurrent. Selon SFR, le marché de la 3G devrait devenir un marché de masse l'an prochain, l'opérateur visant environ 500 000 clients fin 2005. A cette époque, le réseau SFR devrait couvrir environ 60% de la population (soit les 104 plus grandes villes de France et leurs agglomérations), contre 64 villes de plus de 50 000 habitants aujourd'hui.


Pour profiter des services 3G de l'opérateur, les abonnés doivent renouveler leur terminal avec l'un des huit téléphones UMTS proposés par l'opérateur (de 199 ¤ à 459 ¤). Le forfait de base coûte 46 ¤ pour trois heures d'appels ou 1h30 de visiophonie (avec 50% de temps gratuit le soir ou le Week-End). La plupart des autres services sont facturés à l'acte (1,99 ¤ pour le téléchargement d'un morceau de musique, 0,50 ¤/mn pour la TV en live, …).