En direct de San Francisco - Premier rendez-vous lundi matin avec AppDynamics à San Francisco. Fondée en 2008 par Jyoti Bansal, toujours CEO aujourd'hui, AppDynamics repose sur une idée simple. Avec l'érosion de la traditionnelle architecture 3 niveaux dans les entreprises suite aux coups de boutoir des services web, du SaaS ou encore des SOA, la gestion de la performance des applications est entrée dans une nouvelle dimension. La complexité des matrices logicielles actuelles n'a en effet plus rien à voir avec les systèmes utilisés il y a encore 10 ans. Aujourd'hui, les applications sont de plus en plus distribuées suite à l'essor du cloud, de la virtualisation et des SOA. Les outils APM construit il y a 10 ans, qu'on appelle souvent APM 1.0, ne fonctionnent plus dans les systèmes informatiques modernes, selon M. Bansal, car ils ne permettent pas aux administrateurs IT de connaître l'impact final sur les utilisateurs.

Avec son outil APM, AppDynamics apporte des fonctions d'orchestration pour l'approvisionnement de la capacité dynamique et la création de politiques complexes dans les clouds internes et externes. Un moteur d'auto-apprentissage des politiques s'adapte à la charge et aux performances demandées aux applications de l'entreprise. AppDynamics n'est toutefois pas le seul à travailler avec les clouds, les environnements virtuels et les SOA ; d'autres fournisseurs comme Hyperic, OpTier, ServiceNow, Splunk ou encore Tableau Software proposent des outils pour optimiser le rendement applicatif. Ce qui pourrait distinguer AppDynamic est que le logiciel fonctionne pour Java, les environnements .Net et SOA.

Une topologie de toutes les solutions de l'entreprise

La complexité de mise en oeuvre dépend de la souplesse de l'APM, mais AppDynamics a particulièrement soigné les moteurs découverte et analyse comme nous avons pu le voir lors d'une présentation du produit réalisée par Pete Abrams, vice-président Customer Centric Innovation chez AppDynamics. Les trois briques de base de l'application d'AppDynamics, (Monitor, Automate et Analyze) permettent de prendre en compte l'architecture logicielle globale, de découvrir les points noirs et mettre en place les mesures correctives au niveau des applications ou de la base de données.



« Toutes les activités dans le monde reposent sur des solutions logicielles qu'il est nécessaire de mieux piloter. L'amélioration de l'interaction entre toutes les applications est aujourd'hui la clef de la bonne conduite des affaires », a souligné le CEO. « Nous voulons être un fournisseur d'intelligence pour fluidifier les activités des entreprises en restant agnostique sur les applications utilisées, local ou hybride ».