En avril dernier, des pirates ont réussi à hacker les services en ligne PlayStation Network et Qriocity, en volant au passage les informations personnelles d'environ 77 millions de comptes. Une seconde attaque avait été découverte lors des enquêtes sur le piratage et concernait Sony Online Entertainment utilisé pour les jeux PC. Sony a répondu aux attaques en suspendant ses services et en recrutant plusieurs sociétés de sécurité informatique pour effectuer des vérifications et reconstruire son système de sécurité.

Les utilisateurs dans de nombreux pays se sont vus offrir un programme de protection contre le vol d'identité et des jeux gratuits. Masaru Kato, directeur financier de Sony, a estimé que l'impact du piratage sera de l'ordre de 170 millions d'euros dans les prochains résultats financiers du groupe. Il a ajouté « à ce jour, nous n'avons pas de confirmation d'utilisation abusive des données personnelles ou des coordonnées bancaires de nos clients ».

Des attaques renouvelées

Décidément, Sony devient une cible de choix pour les hackers. Selon le Wall Street Journal, le groupe japonais a été obligé de fermer le site de So-Net, qui est fournisseur d'accès Internet au Japon. Les pirates ont dérobé des points virtuels de fidélité convertibles en argent ou en produits Sony. Par ailleurs, le spécialiste de la sécurité F-Secure a alerté Sony sur l'existence d'un site de phishing (hameçonnage) sur un serveur de Sony Thaïlande. L'URL pointait sur un faux site bancaire italien.