"Les craintes dont vous nous avez fait part portaient principalement sur la publicité et les conséquences de nos changements sur vous et vos photos", a expliqué jeudi soir le co-fondateur de la société Kevin Systrom dans un message de blog. "Il y avait de la confusion et des inquiétudes réelles sur l'apparence de nos potentiels produits publicitaires et la façon dont ils fonctionneraient", a-t-il noté, ajoutant qu'Instagram revenait donc aux règles en vigueur depuis le lancement du service, en octobre 2010. Lorsque l'application avait annoncé lundi l'actualisation de ses conditions d'utilisation, censée notamment permettre de croiser les données recueillies auprès de ses utilisateurs avec celles obtenues par sa maison mère, le réseau social Facebook, beaucoup de membres s'étaient offusqués d'une possible utilisation de leurs photos à des fins commerciales, sans compensation.

"Je veux être clair: Instagram n'a pas l'intention de vendre vos photos", a répété M. Systrom, s'excusant de n'avoir pas su "exprimer clairement" les projets du groupe. Mardi dernier pourtant, M. Systrom avait indiqué qu'Instagram allait modifier certains termes des nouvelles règles sans donner plus de précisions. L'application, qui revendique plus de 100 millions d'utilisateurs dans le monde, permet de prendre des photos depuis son téléphone portable, de les retoucher avec une série de filtres esthétisants, puis de les mettre en ligne.