A l'heure où la question de rendre payantes à nouveau les hotlines pour ramener de l'emploi en France a été posée par Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, Stéphane Richard, Président Directeur Général (PDG) de France Télécom-Orange, saisit la balle au bond, et veut pousser l'idée que le tout gratuit des hotlines n'était pas forcément nécessaire. 

Le dirigeant était interrogé par les commissions des affaires économiques et du développement durable du Sénat, le 18 Juillet. Pour lui, même si « une partie des services comme l'assistance peut rester gratuite, » il demande « quel est le rationnel économique de rendre gratuit l'intégralité des hotlines ? »

Actuellement, le temps d'attente à ces services est gratuit et les communications facturées au prix d'un appel local. Le PDG d'Orange pense qu'il est nécessaire d'effectuer « un état des lieux objectif de la situation » suggérant qu'une mission soit confiée à un corps de l'Etat afin de « faire un point précis sur la réalité des centres d'appels exerçant en France. »

Stéphane Richard admet que même si « France Telecom n'a pas de centre d'appels en dehors de France », un « certain nombre de [ses] sous-traitants ont des centres d'appels offshores. » Il estime que cela est dû à des questions économiques avec un coût du travail « deux à trois fois plus bas dans les pays où les centres ont été localisés » ainsi qu'une question de disponibilité horaire.