1 500. C'est le nombre de postes que Sun Microsystems supprime cette semaine, en application d'un plan de restructuration annoncé il y a quelques mois. Parmi les emplois concernés figure une partie des équipes en relation avec la clientèle, dont celles en charge de la vente directe. Les licenciements devraient donc contribuer à rendre Sun davantage dépendant de son réseau de distributeurs pour écouler ses produits. Selon le cabinet d'analyse financière Wedge Partners, de 25% à 50% des effectifs en contact avec la clientèle pourraient faire les frais de cette restructuration. Une fourchette bien trop élevée, rétorque Sun, qui ne fournit cependant pas de taux officiel. En novembre 2008, Sun avait annoncé la préparation d'un plan de réorganisation censé aboutir à la suppression de 15% à 18% des effectifs totaux, soit environ 6 000 postes. En privant ainsi ces salariés de leur emploi, le fournisseur espère économiser entre 700 M$ et 800 M$ par an. En janvier dernier, une première vague de 1 300 départs était annoncée en application du plan, un 'effort' qui se poursuit donc cette semaine. Dans cette épreuve, Sun se veut généreux en affirmant que les suppressions de postes concernent tous les niveaux de hiérarchie, dont les vice-présidents et les directeurs. Parallèlement, Sun reste en contact officieux avec IBM, qui pourrait, selon les nombreux bruits de couloirs entourant ce dossier, débourser 6,5 Md$ pour se payer le fournisseur.