Le dernier classement semestriel Top500 des HPC publié ce lundi ne laisse pas beaucoup de place au rebondissement. Pour la 6e fois consécutive en effet, c’est le supercalculateur chinois Tianhe-2 qui se trouve sur la plus haute marche avec sa puissance de 33,86 petaflop/s. Juste derrière, on retrouve également Titan, un système Cray XK7 installé au sein du laboratoire du département de l’énergie Oak Ridge National, d’une puissance de 17,59 petaflops/s.

En fait, les deux principaux changements se trouvent dans le Top 10 avec deux supercalculateurs qui ont fait leur entrée. A savoir Trinity, basé sur Cray et déployé pour le département de l’énergie aux laboratoires de Los Alamos et de Sandia aux Etats-Unis, qui pointe à la 6ème place. Mais également Hazel-Hen, également basé sur Cray, équipant la structure allemande Höchstleistungsrechenzentrum Stuttgart (HLRS) et déployant une puissance de 5,6 petaflops/s.

Rendement énergétique : Le supercalculateur japonais Tsubame-KFC/DL en tête

La 46e édition du Top500 permet également de rendre compte des supercalculateurs dotés des meilleurs rendements énergétiques. Arrivent ainsi en tête le Tsubame-KFC/DL construit par Nec pour l’Institut Technologique de Tokyo (4,86 gigaflops/watt), suivi par le Cluster W780I de Sugon utilisé par l’Institut de Physique Moderne de l’Académie des Sciences de Chine (4,78 Gflops/W).

A noter que le nombre de supercalculateurs d’origine américaine dans le Top500 est passé de 231 en juillet dernier à 201 aujourd’hui, et que ceux émanant d’Europe ne sont plus que de 107 contre 141 il y a 6 mois. Les systèmes chinois sont désormais plus nombreux que ces derniers en passant de 37 à 109 dans le même laps de temps.