La fondation dirigera un groupe de 24 organisations technologiques européennes, y compris les fabricants de téléphones, opérateurs, développeurs d'applications et des universités, dans un consortium appelé SYMBEOSE. Ce dernier promeut l'exploitation d’un système embarqué européen.

Les membres du consortium, dont les noms n’ont pas été communiqués, vont apporter 11 millions d’euros pour le projet. L'Europe soutient cette promotion via le programme Joint Technology Initiatives en versant 11 millions d’euros supplémentaires. L'argent ne fait pas directement profit de la Fondation Symbian, écrit Richard Collins sur son blog en réponse à des commentaires. « Pour être clair, l'argent ne va pas à la Fondation elle-même. Il sera entièrement investi dans des projets de développement de la future plate-forme Symbian » explique-t-il.

Un recentrage et des ambitions


Le consortium va travailler sur un certain nombre de projets, notamment un destiné à améliorer l’efficience énergétique de Symbian. Un autre mettra l'accent sur l'amélioration de la façon dont les téléphones mobiles utiliseront les services de cloud computing. Le groupe étudiera aussi comment Symbian peut fonctionner sur différents types de terminaux.

Alors que Symbian reste le système d'exploitation numéro un du téléphone mobile dans le monde, il a du mal à rester compétitif avec les OS d'Apple et Google, en phase de croissance forte. Certains se demandent pourquoi investir de l’argent public et privé dans une structure qui est en perte de vitesse. Samsung et Sony Ericsson ont annoncé qu'ils ne construiront plus de téléphones sous cet OS. En octobre, Lee Williams, directeur exécutif de la Fondation Symbian, avait quitté l'organisation.