Syntec Numérique tenait hier soir sa soirée Syntec Camp, à Paris, dans le magnifique cadre de la salle Wagram. Un point d'orgue au cycle de rencontres collaboratives lancé en février par le syndicat professionnel (avec la banque Neuflize OBC) pour insuffler une dynamique capable de donner à l'écosystème du numérique français des entreprises de taille intermédiaire (ETI). Au cours de la soirée, onze partenariats entre des start-up et de grands groupes ou organismes publics ont été présentés pour illustrer le cercle vertueux qui pourrait ainsi se constituer. Le public a été invité à voter pour son tandem préféré et c'est le duo formé par la jeune pousse MyFox et le CNRS qui a recueilli le plus de suffrages. La société développe un système d'alarme sans fil pour les particuliers et les entreprises qui met en oeuvre un capteur d'intrusion issu d'un programme de recherche du laboratoire. Le dispositif se pilote à partir d'un terminal mobile.

C'est la diversité des membres de Syntec Numérique (1 200 adhérents dont 800 PME, 300 start-up, 25 grands groupes et 75 ETI) qui a inspiré à Bruno Vanryb, président du collège éditeurs de l'organisation, l'idée de Syntec Camp. « En regardant toutes ces entreprises, j'ai pensé que les partenariats, pas seulement commerciaux mais aussi technologiques, pouvaient être l'une des solutions à la création d'ETI », rappelait-il hier à l'issue du Syntec Camp en soulignant que le financement n'était pas le seul levier de développement d'une structure. « Les partenariats peuvent également constituer d'énormes vecteurs de croissance. D'autant que, ce qui m'a frappé lorsque nous avons organisé les matinées Syntec Camp, c'est l'incroyable appétit pour ces rencontres entre les industriels du numérique, petits et gros. Le désir est énorme, nous avons senti que nous avions touché là un point important ». Le syndicat professionnel avait retenu le cloud computing et la mobilité comme thèmes de ses rencontres collaboratives.

Le big data appliqué au stationnement

Hier soir, à la salle Wagram, deux autres tandems ont été distingués. En 2ème position est arrivé celui constitué de Satelliz et Numergy. Le premier développe une solution SaaS de supervision de machines virtuelles utilisée par l'opérateur de cloud français qui, en retour, ouvre à la start-up son réseau de partenaires. En 3ème position, le public a choisi le duo Apila / Renault. La jeune entreprise Apila a développée une app permettant de trouver une place de parking (pour smartphones, GPS et voitures connectées). Elle est hébergée au sein de l'incubateur Mobilité connectée mis en place par le constructeur automobile et Paris Région Lab. Ce projet, c'est « le big data appliqué à la recherche d'une place de stationnement », a résumé hier Bruno Vanryb.

Pour accompagner ces présentations de partenariats, Syntec Numérique avait convié Pierre Pelouzet, médiateur des relations inter-entreprises, qui a rappelé le rôle sensible qui lui avait été confié pour améliorer le dialogue entre des partenaires commerciaux en situation conflictuelle. En rétablissant les relations, son action a pu quelquefois déboucher sur une augmentation du volume d'affaires réalisé par la suite entre ces entreprises.