Le secteur de l'industrie logicielle poursuit sa croissance ainsi que le montre le dernier baromètre de l'innovation, établi par Syntec Numérique avec BVA au cours du 3ème trimestre 2014  En effet, plus de deux tiers des sociétés interrogées par la fédération professionnelle et par l'institut de sondage se sont déclarées confiantes pour l'année à venir. L'embellie constatée en décembre 2012 se poursuit donc depuis 2 ans. En effet, la part d'éditeurs se déclarant plus optimistes sur le plan économique depuis ces trois derniers mois atteint 66%, contre 34% se déclarant plutôt moins confiants. Cet indicateur de « moral économique » a atteint son plus haut niveau depuis décembre 2013 (66% également). Les éditeurs démontrent également qu'ils sont réalistes dans leurs prévisions budgétaires, ce qui leur permet de rester positifs quel que soit le contexte économique : en effet, 54 % considèrent qu'ils sont en ligne avec leur objectifs, soit 10 points de plus par rapport à l'année dernière.

Un secteur créateur d'emplois 

La confiance affichée par les éditeurs se traduit concrètement par la création d'emplois : plus de la moitié d'entre eux (52%) ont en effet prévu de recruter  (+ 6 points par rapport à juin 2014), un résultat qui fait probablement écho au bon moral économique mesuré. Le même dynamisme est observé dans leurs projections d'investissements : une très large majorité des éditeurs (72 %) souhaitent s'engager dans de nouveaux projets dans les trois prochains mois, soit 9 points de plus par rapport à juin 2014. « Pendant longtemps, l'optimisme des éditeurs avaient du mal à se concrétiser en création d'emplois », a souligné Bruno  Vanryb, président du collège Editeurs de Syntec Numérique. Cette fois, et depuis la précédente vague de juin 2014, cette volonté de contribuer à réduire le fort chômage qui touche notre pays se confirme », a-t-il ajouté. Selon lui, Internet, le cloud et le big data n'impactent pas que l'industrie traditionnelle. Le logiciel change complètement de nature et les éditeurs doivent revoir, non seulement leurs produits, mais aussi leurs modèles économiques. Ils continuent donc à faire preuve d'optimisme et d'investissement sur l'avenir, tant en termes de projets que d'emplois.