Parmi les fonctions qui font encore défaut aux déclinaisons Azure des produits Microsoft, les plus importantes arriveront dans les 12 à 18 mois, a assuré Bob Muglia, le patron de la division Serveurs & Outils de Microsoft, sur l'édition 2010 du TechEd. « Cela ne veut pas dire que toutes les fonctions seront là, mais les principaux manques commenceront à être comblés », a-t-il prudemment précisé.

Pour attester des avancées en cours, Bob Muglia a listé un certain nombre d'éléments qui n'ont complétés que récemment les versions Azure. Par exemple, la prise en compte dans la base de données SQL Server des coordonnées de géolocalisation, ou encore le support de la version 4 de l'environnement de développement .Net. En revanche, il faut encore ajouter d'autres fonctions, telles que SQL Server Integration Services.

Capacité d'ajustement, bascule automatique

Dans son approche du cloud, Microsoft a choisi de se focaliser sur des attributs spécifiques à ce type d'infrastructure, comme la capacité d'ajustement automatique en fonction du nombre d'instances requises, quelle qu'en soit l'ampleur. Ou encore l'aptitude à basculer de façon automatique en cas de défaillance de l'un des sites. « Nous avons décidé de construire la plateforme avec ces attributs, quitte à ne pas pouvoir fournir tout de suite certaines autres fonctions dont vous auriez besoin ».

Porter des applications dans le cloud implique bien plus que de rendre simplement le logiciel accessible en ligne, a expliqué Bob Muglia. « Quand nous avons bâti Windows Server Azure, nous ne nous sommes pas contentés de prendre Windows Server et de l'héberger dans un datacenter. Nous avons déterminé ce dont nous aurions besoin pour construire une plateforme de cloud à l'échelle mondiale ».

Illustration : Bob Muglia, président de la division Server & Tools de Microsoft, lors de la PDC (Professional Developpers Conference) de Los Angeles en novembre 2009 [crédit photo : Microsoft]