Nous n’avons pas encore suffisamment de recul pour connaître l’ampleur exacte des dégâts provoqués par l’Ouragan Irma. En 2012, les pertes économiques liées à l'ouragan Sandy avaient été chiffrées à 53 milliards de dollars. Sans aller jusqu’à la catastrophe climatique extrême, les périls qui menacent l’activité et la survie des entreprises peuvent survenir à n’importe quel moment et s’avérer très coûteux. En effet, une heure d’interruption d’une infrastructure informatique ou d’un site Web peut parfois générer des pertes financières de plusieurs millions d’euros, surtout quand Internet est le mode privilégié d’interaction avec les clients. A cet égard les banques en ligne, les systèmes d'autorisation de cartes de crédit, les entreprises de vente en ligne ou les centrales de réservation de billets d'avion sont des organisations extrêmement sensibles.

Une économie où la donnée informatique est centrale

Les données d’entreprise, hébergées en interne ou dans des datacenters de prestataires, sont devenues la pierre angulaire de nos organisations. La data est un préalable indispensable à l’innovation. Mais face à cette augmentation exponentielle du volume de données, le risque de perte est d’autant plus important. Par conséquent, constituer un Plan de Reprise d’Activité (PRA) après sinistre est une nécessité vitale ! Selon une enquête récente de Markess, seulement 47% des décideurs répliquent régulièrement des données à distance pour le recouvrement en cas de désastre. Sensiblement la même proportion d’entre eux (46%) a mis en place un PRA pour sauvegarder et restaurer l’état des systèmes et des applications après sinistre. Par ailleurs, 33% seulement des entreprises interrogées réalisent un partage et une synchronisation des données entre différents sites ou objets. Les entreprises sont donc loin d’être préparées !

Sinistres : l’importance d’un PRA solide

Pour pouvoir assurer sa continuité, l’entreprise doit disposer d'un plan de reprise d’activité lui permettant de poursuivre ses opérations en toute sécurité et de faire face aux conséquences des sinistres. Pour minimiser l'impact de ces désastres, les dirigeants de l’entreprise et ses experts en informatique doivent investir du temps et des ressources dans un plan de préparation qui permettra de parer à l'imprévu. Ce plan doit notamment couvrir le travail des équipes (politiques de travail à distance, formation aux préparatifs, accès aux systèmes, etc.), les processus (la marche à suivre, étape par étape, en cas de sinistre) et les systèmes (surveillance proactive, systèmes redondants, etc.).                                                                     

Un programme de reprise après sinistre pour anticiper

Le programme de reprise après sinistre et les redondances mises en place doivent tenir compte de l'impact potentiel des incidents sur l’entreprise. Dans cette optique, il est recommandé de revoir son infrastructure et de s’assurer de disposer des capacités et données nécessaires en cas d'urgence. Une solution évolutive, fiable et parfaitement sécurisée permet de modifier et d'optimiser rapidement ses ressources en cas de problème et de mieux faire face à l'imprévu. Rien à voir avec une simple sauvegarde système et d’une coûteuse duplication de son infrastructure. Il est essentiel de bien évaluer les risques (satisfaction client, perte de chiffre d'affaires, continuité des activités, données perdues, etc.) à mesure de la définition du plan. L’entreprise peut-elle se permettre de perdre des données ? Quelle serait la durée maximum possible de l'interruption des activités ? Le Cloud Computing permet de disposer d’une infrastructure résiliente et élastique qui permet de disposer de ses données et applications à tout instant. Les entreprises peuvent ainsi bénéficier d’un plan de reprise efficace et opérationnel. L’infrastructure Cloud étant gérée au niveau du code, et pilotable par API, les systèmes réagissent de manière appropriée au moment opportun, automatiquement et voire vers une dimension multi-clouds.

Un système qui reste opérationnel même en cas de problème

Selon les métriques préalablement définies, il est possible de gérer les pics d'activité et détecter tout problème affectant l’infrastructure. Si le pire se produit, le plan de reprise après sinistre est déclenché et le système informatique reste opérationnel. C'est ici qu'interviennent les objectifs de durée et de point de reprise préalablement définis. Avec les outils dont l’entreprise dispose, il est possible de d’utiliser des scripts d’automatisation via API. L’automatisation par API est la clé pour l’usage du Cloud Computing qui permettent de déployer et de gérer ses applications et données dans des régions Cloud non sinistrées. En effet, les régions Cloud sont composées d’Availability Zones qui viennent abstraire la notion de Data Centre dans son unité. Ainsi, l’entreprise n’a plus à se soucier du data centre comme immeuble.

 Anticiper les risques est devenu vital dans une économie collaborative et centrée autour de la data. Ne pas anticiper c’est ne pas savoir gérer. Alors… tous à votre PRA !