Computacenter France n'est pas encore sortie de l'ornière mais sa situation s'améliore. C'est en substance le message passé par son propriétaire britannique, le groupe Computacenter, à l'occasion de la publication de ses résultats du troisième trimestre 2015. Entre juillet et septembre derniers, sa filiale hexagonale n'a pourtant généré que 85 M£ (118,3 M€) de chiffre d'affaires, soit une baisse de 14% (-5% à taux de change constant) à période comparée de 2014. Ce recul est à mettre sur le compte de l'activité services de Computacenter France (-25%) comme sur celui de sa branche distribution (-12%).
En dépit de cette sévère contraction d'activité, le groupe se veut confiant : « une partie de la baisse de revenus enregistrée a été voulue et anticipée. Elle s'inscrit dans la stratégie d'alignement des activités que nous menons en France avec celles du reste du groupe », indique-t-il. Depuis plusieurs trimestres, Computacenter France est en effet engagé dans une stratégie de recentrage auprès des grands comptes et de développement de son activité services. Les contrats les moins rentables ne sont ainsi plus renouvelés. Et si l'objectif de restaurer la profitabilité de la filiale n'ont toujours pas été atteints, ses pertes auraient été considérablement réduites au troisième trimestre 2015.
La France reste le point faible de Computacenter
Jusqu'à nouvel ordre, le marché français reste néanmoins le talon d'Achille du groupe Computacenter. En comparaison, en effet, l'activité de la SSDI en Allemagne a généré un chiffre d'affaires en hausse de 7% (+25% à taux de change constant) à 301 M£ (418,4 M€) au troisième trimestre 2015. Les revenus de la filiale allemande ont progressé de 4% dans le domaine des services et de 13% dans celui de la distribution. Au Royaume-Uni, les facturations du groupe ont également crû de 7% pour représenter 323 M£ (448,9 M€). Celles issues des prestations de services se sont appréciées de 10% contre +5% pour le négoce de matériels informatiques.
Cumulées, les chiffre d'affaires des différentes filiales du groupe Computacenter lui ont permis de dégager des revenus trimestriels en hausse de 4% à 721 M£ (1,001 Md€). Les revenus des services ne sont en hausse que de 1% contre +5% pour la distribution.
Bonjour,
Signaler un abusToute la recherche (CNRS, INSERM, INRIA, INRA etc...) s'est retiré de Computacenter comme fournisseur exclusif des produits Adobe car ils ne respectaient pas le marché.
Il fallait compter plusieurs mois pour obtenir un simple devis et le même temps pour obtenir le produit. Forcement le cahier des charges n'étaient pas du tout respecté. Il va falloir que la société modifie beaucoup de chose pour arriver à un minimum de service à ses clients. Sinon ça sera la dégringolade sans fin !