Le précédent exercice annuel de SII s'était terminé sur un chiffre d'affaires en hausse de 25% lors du quatrième trimestre. Fin juin, la société de services a clos le premier trimestre de son exercice 2016-2017 sur une note encore meilleure avec des revenus en hausse de 29,3% à 104,19 M€ (+18,8% en organique) comparés à il y a un an. Selon ses propres dires, le prestataire a notamment profité d'un environnement économique global mieux orienté et d'un marché français théâtre d'une montée en puissance de nouveaux programmes d'investissement des grands comptes. Sans compter l'intégration des 8,5 M€ de facturations trimestrielles de CADCON, un groupe allemand racheté en novembre 2015.

Cette acquisition a participé à la croissance de 41% du chiffre d'affaires de SII à l'international qui atteint désormais 33,96 M€. Elle a également contribué à améliorer la situation de la filiale allemande du groupe dont le recul du chiffre d'affaires a été limité à -2% au premier trimestre 2016-2017 contre -10,4% sur l'ensemble de l'exercice précédent. La Belgique, les Pays-Bas et la Suisse connaissent elles aussi des situations difficiles. A l'inverse, les filiales polonaise (+33,6%), roumaine (+40,4%), tchèque (+99,8%), Espagnole (+16,6%) et chilienne (+35,1%) font bien mieux que tirer leur épingle du jeu.

SII s'internationalise toujours plus

En France, les facturations trimestrielles de SII se sont appréciées de 20,3% pour atteindre 56,09 M€. Cela représente 53% de l'activité globale du groupe contre près de 58% un an plus tôt. La progression enregistrée en France a été nourrie en particulier par une nouvelle dynamique d'investissement bien perceptible dans l'aéronautique, la Défense, la banque, l'assurance et les télécoms. En outre, SII est parvenue à améliorer le taux d'activité hors congé de ses ingénieurs pour l'établir au-delà des 90%.

A la vue de ses résultats de début d'année, la société de services table sur une hausse de 16 à 18% de son chiffre d'affaires (dont 8 à 10% en organique) sur l'ensemble de son exercice. Elle envisage également une finalisation du rachat de son homologue Feel Europe dans le courant de son quatrième trimestre fiscal.