Steria vient de publier un chiffre d'affaires de 412,3 M€, en baisse de 2,6% sur son troisième trimestre 2013, clos fin septembre. Dans un contexte de marché difficile, le groupe de services informatique français est toutefois parvenu à améliorer le chiffre d'affaires de son activité Utilities(*)/Telecommunications/Transport. Sa progression s'est établie 5,8% comparée à une décroissance de 0,1% durant les six premiers mois de l'année. Quant à la baisse des facturations enregistrée entre janvier et juin auprès des clients du secteur finance (-9%), elle a été ramenée à -6% lors du troisième trimestre. En revanche, la situation s'est largement dégradée dans le secteur public où l'activité trimestrielle a chuté de 5% contre -0,6% seulement lors du premier semestre.

En France, le chiffre d'affaires de Steria a reculé de 2,8% au 3ème trimestre, à période comparée de 2012, pour s'établir à 135 M€. La filiale britannique fait pire avec des ventes en baisse de 3,9% à 160,5 M€. Représentant ensemble 72% de l'activité totale du groupe, ces deux filiales ont très largement contribué à grever les résultats globaux de la SSII. En comparaison, en effet, le chiffre d'affaires que Steria réalise en Allemagne n'a baissé que de 0,5% (60,4 M€) tandis que celui qu'elle dégage dans le reste de l'Europe n'a décru que de 0,4% (56,5 M€).

Des licenciements en vue en France 

Dans le communiqué de presse diffusé à l'occasion de la publication de ses comptes, le groupe indique qu'il a engagé des discussions avec les partenaires sociaux dans l'Hexagone. Elles s'intègrent dans le cadre d'un « projet visant à améliorer la compétitivité et dont l'ambition est d'accroître la profitabilité opérationnelle d'environ 20 M€ d'ici 2015. » Reste à savoir si cette hausse de profitabilité passera par des suppressions d'effectifs.

(*) Anciens services publics privatisés (eau, électricité, gaz...)