Le projet naît en 1993 à l'université Jules Verne en Picardie à l'initiative d'universitaires. Deux d'entre eux, Gil Utard et Cyril Randriamaro, déposent un brevet en France en 2004 pour exploiter le résultat de leurs recherches. Ils font de même pour l'Europe en 2006 et pour les Etats-Unis en 2008. Manque l'Asie, faute d'argent. En 2006, les deux chercheurs créent une société Ubiquitous Storage, devenue UbiStorage, hébergée par des incubateurs régionaux. Ils sont rejoints début 2012 par deux spécialistes de la distribution indirecte : Thierry Dufour et Luc Bourgain.

Tout repose sur l'innovation. UbiStorage pense révolutionner le monde de la sauvegarde. Comment ? Par sa Noébox (du nom de l'arche de Noé). Un disque dur externe qui sauvegarde en local les données de l'entreprise de manière très simple. C'est le premier niveau. Mais il existe un deuxième niveau, celui de la fragmentation et du cryptage de ces mêmes données. En interne, si vous voulez reconstituer des données c'est possible d'un simple clic. En externe, en cas d'attaque les données sont impossibles à reconstituer car fragmentées.

Pas d'infrastructure


Les sauvegardes se font sur les Noébox et non pas dans un datacenter, avec la fragmentation c'est l'autre grande innovation du système (le NoéSystème). L'ensemble des Néobox d'une entreprise ou toutes celles gérées par UbiStorage sauvegardent les données des autre Noébox. Sans infrastructure, UbiStorage effectue des sauvegardes moins lourdes et plus économiques à ses clients. Aujourd'hui, la société assure un téléservice en France 24/24 et 7/7 qui pourrait être assuré à l'étranger si le groupe se développe. Elle veut aussi amplifier sa commercialisation, ouvrir des agences en région (Paris, Toulouse, Lyon, Nantes), structurer un réseau de distribution et pour cela procéder à une levée de fonds. C'est le principal axe de recherche, UbiStorage recherche 3 millions d'euros.