Pour l'analyste de la banque, les revenus du fabricant devraient s'établir à 24,42 milliards de dollars à comparer aux 23,83 milliards de dollars prévus initialement. Cette mise au point se justifie par le fait que les ventes d'iPhone devraient non plus atteindre 16,6 millions mais 18,4 millions d'unités dans le monde d'ici la fin du mois.

A contrario, l'analyste de la banque américaine a revu à la baisse ses prévisions de vente d'iPad qui passent à 5,4 millions d'unités contre 6 millions jusqu'ici. Les ventes de la tablette d'Apple feraient les frais de délais de livraisons trop longs plutôt que d'un essoufflement de la demande. En revanche, sur l'ensemble de l'année fiscale 2011 d'Apple, les ventes d'iPad devraient dépasser les 29,1 millions d'unités prévues en début d'exercice pour atteindre 31,3 millions d'unités.

Un effet tsunami sur les marges


Quant aux ventes de Mac, elles devraient être aussi légèrement plus élevées que prévues à 3,89 millions d'unités contre les 3,82 millions d'unités initialement attendues. Enfin, les ventes d'iPod devraient continuer de décliner à cause de la cannibalisation du baladeur numérique par l'iPhone et l'iPad.

Ces prévisions qui dépeignent un avenir radieux pour Apple sont quelque peu assombries par le fait que l'analyste de JP Morgan anticipe une baisse de la marge brute d'Apple à court ou moyen terme à cause de l'impact de la catastrophe japonaise sur la chaîne de production du fabricant.

En attendant, on saura le 20 avril si l'analyste de la banque américaine a vu juste.