Dans la ligne de mire du secrétaire d'Etat à la Consommation et au Commerce, les faux avis de consommateurs et les produits dangereux. La Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) a été saisie pour intensifier ses contrôles. Le dispositif compte également mieux protéger les consommateurs en cas de faillite d'un e-commerçant. Premier axe de travail pour renforcer la protection et l'information des cyberacheteurs : les faux avis de consommateurs. Le secrétaire d'Etat prévient que "les pratiques commerciales trompeuses seront sanctionnées". A ce sujet, une charte de bonnes pratiques et d'engagements sera lancée prochainement.

A noter qu'au chapitre des pratiques commerciales déloyales, les soldes d'été feront l'objet d'une vaste enquête. Il s'agira de vérifier si les prix des e-commerçants sont bien conformes. Si la DGCCRF devra mener à bien ses contrôles pour relever des manquements dans ce domaine, elle positionnera également son action sur la sécurité des produits mis en vente sur la Toile. A ce titre, les compléments alimentaires et les articles mettant en avant les allégations de santé feront l'objet d'une surveillance accrue.

Enfin, ce plan d'action prévoit de "faire aboutir les initiatives prises début 2010" pour éviter que les cyberacheteurs ne soient lésés en cas de faillite d'un commerçant en ligne. Pour l'heure, les transporteurs peuvent se retourner contre le consommateur, n'ayant pas été payé de la livraison. Le cyberacheteur est donc sommé de les payer une seconde fois. "Une telle situation s'est présentée lors de la liquidation judiciaire de la CAMIF, les transporteurs allant jusqu'à réclamer aux clients désemparés des frais de plusieurs centaines d'euros", avance le secrétaire d'Etat.

Crédit photo : Renata Osinska