Le disque dur magnétique à tête de lecture laser se rapproche. Et pas seulement parce que c'est à l'Institut de physique et chimie des matériaux de Strasbourg (IPCMS) que l'équipe de Jean-Yves Bigot, spécialiste du laser impulsionnel, travaille sur le sujet. Cette équipe vient, en effet de démonter que la polarisation sur support magnétique grâce à des photons émis par un laser à femtoseconde se faisait à la vitesse de cette lumière. Autrement dit, on peut écrire sur un disque en une femtoseconde (10-15 seconde), soit 100 000 fois plus rapidement qu'aujourd'hui. On savait déjà que l'utilisation d'un laser sur une tête de lecture permettait d'accroître considérablement la densité de données stockées. Parmi les "détails" à régler, il reste celui de la miniaturisation des lasers femtoseconde qui mesurent encore 30x10 cm.