Les groupes Médéric et Malakoff ont fusionné leurs activités le 1er juillet 2008 pour former Malakoff Médéric, le leader de la protection sociale paritaire en France. Avec ses 6 500 collaborateurs, le Groupe a réalisé en 2009 un chiffre d'affaires de 3,3 milliards d'euros dans ses activités d'assurances et a versé environ 14 milliards d'euros d'allocations retraite. Malakoff Médéric est le premier groupe de retraite complémentaire AGIRC-ARRCO (204 000 entreprises clientes, 3,1 millions de cotisants et 2,7 millions de retraités), et le deuxième assureur collectif (180 000 entreprises clientes et 3,2 millions de salariés assurés). Il compte plus d'un million d'assurés à titre individuel.

La fusion a été l'occasion d'une réflexion sur l'architecture informatique du nouveau groupe, son urbanisation et le destin des applicatifs issus des deux anciens groupes.

« Suite à la fusion, nous disposions de deux applicatifs complémentaires que nous souhaitions faire communiquer » explique Pol Evlard, Directeur des Projets et Systèmes d'information de Malakoff Médéric. Il détaille : « Le premier, G3C, est un système de gestion des contrats clients et des cotisations collectives. Le second, SIP, sert quant à lui à verser des allocations aux assurés dans des problématiques bien définies : incapacités de travail, décès, etc. ».

Le groupe a confié un audit à Sodifrance pour valider la faisabilité du projet de rapprochement des deux systèmes. Mais, se souvient Pol Evlard, « la communication entre les deux systèmes G3C et SIP n'était pas possible, ceux-ci ayant été conçus à partir de modèles conceptuels totalement différents et incompatibles. Dans le cadre de notre stratégie d'urbanisation nous avons donc décidé de ne pas rapprocher les deux systèmes en raison du coût engendré qui aurait été supérieur à celui de la création d'un nouveau système ».

Dans le cadre de son programme d'urbanisation, Malakoff Médéric a réalisé plusieurs migrations de données pour améliorer ses bases clients, et ainsi sa qualité de service.

La fin du programme de convergence vers un SI unique est prévue pour fin 2011 avec un budget non-communiqué.