( Source EuroTMT ) Ne l'appelez plus opérateur « virtuel », mais opérateur mobile dégroupé ! Geoffroy Roux de Bézieux, le PDG de Virgin Mobile France, a tenu, au cours de sa conférence de presse du mardi 12 janvier, à rappeler quelques évidences. Un mois s'est écoulé depuis sa finalisation du rachat de Tele 2 Mobile et l'attribution de la quatrième licence mobile 3G à Iliad/Free. Avec 1,7 million d'abonnés, le groupe Omer Telecom - qui coiffe les marques Virgin Mobile, Breizh Mobile, Tele 2 Mobile et Casino - n'a plus rien d'un opérateur « virtuel ». Et d'autant moins que le groupe compte investir davantage dans les infrastructures pour réduire sa dépendance vis-à-vis des opérateurs de réseaux. Si l'opérateur ne va pas investir dans les antennes ni le coeur de réseau, Geoffroy Roux de Bézieux a annoncé avoir lancé des appels d'offre pour acquérir les compétences en matière de "réseau intelligence" (qui pilote des offres comme le prépayé) et de HLR (système d'identification des abonnés). Ces deux outils sont indispensables pour gérer en toute indépendance sa base de clientèle, tout en améliorant et en diversifiant ses offres et les services proposés. Objectif implicite de cet investissement qui se chiffre tout de même à plusieurs dizaines de millions d'euros et qui doit être réalisé dans les 24 mois : permettre au groupe de passer des accords avec plusieurs opérateurs de réseau. Une étape cruciale a d'ailleurs été franchie par l'opérateur dans sa relation avec France Télécom, son opérateur hôte historique. Selon Geoffroy Roux de Bézieux, c'est maintenant Telecom Italia qui va traiter les appels internationaux passés par les abonnés de Virgin Mobile à partir de France et non plus Orange. Ce dernier se contentera de réaliser la collecte avant de basculer le trafic sur le réseau de l'opérateur italien. Photo : Geoffroy Roux de Bézieux, PDG de Virgin Mobile France