C'est devant près de 10 000 partenaires de Microsoft qu'Andy Lees, le vice-président en charge des serveurs et des outils, s'est livré au périlleux exercice d'expliquer que les fonctionnalités de virtualisation qui ont été supprimées de Viridian, le volet virtualisation de Windows Server 2008, importaient peu et que celles restantes suffiraient pour tenir la dragée haute à VMware. En mai dernier, Microsoft a retiré de Viridian les fonctionnalités suivantes : - la gestion dynamique d'ajout ou de suppression de mémoire ou de processeur, - la migration à chaud, - la gestion de plus de seize coeurs au total. Le retrait de ces fonctionnalités devrait permettre à Microsoft de tenir son engagement de livrer Viridian 180 jours après la sortie de Windows Server 2008. Sachant que l'on ne sait pas si ces 180 jours se décomptent à partir de décembre 2007, lorsque le code de Windows Server 2008 sera fixé et disponible, ou du 27 février 2008, date du lancement officiel du produit. C'est dans ce contexte qu'Andy Lees s'est lancé dans l'explication qu'il n'y avait "que" six secondes de différences entre une migration à chaud (Live), dont sera incapable Viridian, et une migration rapide (quick). Six secondes qui n'ont d'importance que lorsque l'on est confronté à une reprise sur incident. Microsoft précise qu'il est possible d'avoir une reprise instantanée sous Windows Server 2008 en faisant appel à une configuration en cluster avec des noeuds distants, chacun pouvant reprendre l'environnement virtualisé. Une possibilité que ne propose pas VMware. Normal, puisque VMware gère, lui, les migrations à chaud.