Alors que Microsoft effectue un round de conférences pour le lancement de Visual Studio 2013 et pour présenter la déclinaison de son outil de développement dans le cloud, Mary Jo Foley, journaliste bloggeuse, dévoile aujourd'hui que le projet Monaco a été piloté depuis Zurich.

L'histoire de Monaco, aujourd'hui officiellement nommé Visual Studio Online, débute en juin 2011, lorsque Microsoft vient chercher Erich Gamma chez IBM à Zurich. Il a notamment oeuvré pour les outils de développement d'Eclipse Java.

Dans un laboratoire installé à Zurich, l'homme a travaillé durant deux ans et demi à la conjugaison de Visual Studio et du cloud Azure, avec une poignée de collaborateurs (8 personnes) eux aussi transfuges d'IBM. « Erich Gamma a réuni une nouvelle équipe pour ce projet, beaucoup de développeurs de logiciels ont postulé », raconte Stephanie Freise, porte-parole de Microsoft. Difficulté supplémentaire, il s'agissait de créer un outil qui fonctionne sur d'autres navigateurs qu'Internet Explorer, révèle Mary Jo Foley.

Un esprit start-up


Le projet Monaco a obtenu le statut de start-up avec beaucoup de liberté. Erich Gamma a choisi de travailler avec TypeScript, alors que le langage de programmation n'en était qu'à ses débuts. Il a aussi utilisé Node.js, le server-side qui utilise la technologie JavaSript, pour recevoir et répondre aux requêtes HTTP.

L'équipe a mis l'accent sur les cas spéciaux d'utilisation, ou un outil basé sur un navigateur a davantage de sens. Monaco est intégré à Napa, le set d'outils de développement d'Office 365 et s'utilise en étant connecté à internet. « Le projet se voulait agile dès le départ, avec le but de livrer des résultats, qui peuvent être utilisés pour les produits Microsoft, le plus rapidement possible. Ce but a été atteint, et l'on retrouve des résultats de ce projet dans divers autres produits (Azure, Office, Visual Studio...) », explique Stephanie Freise.

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