Après plus de six mois de tests techniques et plus d'un an d'existence, Zimory, qui se présente comme la première place de marché consacrée à la commercialisation de ressources de cloud, aborde sa phase promotionnelle. Né d'un essaimage des Deutsche Telekom Laboratories, Zimory, basé à Berlin, assure que la vente et l'achat de ressources de traitement par son entremise sont d'une facilité déconcertante. Son Zimory Public Cloud aurait déjà été testé par 150 sociétés et une douzaine de datacenters seraient sur le point de mettre en commun leurs ressources. Cette offre repose sur le savoir-faire de Zimory en matière d'administration de cloud qui prend la forme de ses Enterprise Cloud Tools. Deux clients les utilisent pour leur cloud interne : la Deutsche Post et T-Systems, la filiale service informatique de Deutsche Telekom. Un intérmédiaire entre les fournisseurs et leurs prospects Ce sont ces outils que Zimory met gratuitement à disposition pour permettre à chacun, fournisseur de ressources comme demandeur, d'interagir sur la place de marché. La société précise qu'elle n'est pas concurrente de fournisseurs de cloud computing comme Amazon ou IBM. Elle se place en intermédiaire entre eux et leurs prospects. Zimory se rémunère sur la facturation, la gestion des relations contractuelles, la sécurisation des opérations et la gestion des machines virtuelles. Pour l'instant, l'offre de la jeune entreprise allemande repose sur des appliances standards sous avec Linux et Windows. Elle reconnait déjà les hyperviseurs de de Citrix (Xen), de VMware et de RedHat (KVM) et bientôt ceux de Parallels et de Microsoft le seront prochainement. Zimory vient d'ailleurs de signer un accord avec l'éditeur d'Hyper-V pour que celui-ci intègre ses outils. Au dessus, différentes piles applicatives sont proposées telle Lamp (Linux, Apache, MySQL, PHP). Zimory reste en revanche très flou sur ses prix. Ceux-ci dépendent d'une multitude de facteurs qui vont de la qualité de service demandé à la localisation géographique du datacenter hébergeur.