Twitter s'est fait l'écho hier, d'une petite polémique autour du service Home de SFR. Ce service permet notamment de connecter des caméras IP à sa Box en les rendant accessibles via un simple smartphone. Suite à l'inquiétude du blogueur cypher7th il y a quelques semaines, l'auteur et journaliste Jean-Marc Manach a interpellé ce jour la CNIL sur Twitter.
Celle-ci a répondu rapidement en pointant vers une documentation très bien faite.

Le problème : la généralisation

Les caméras IP ne sont pas nouvelles. Les applications de télésurveillance via Internet non plus. Et les dangers des failles de sécurité de ces dispositifs connus. La CNIL avait donc une réponse toute prête. Mais ce qui est vraiment neuf est la facilité avec laquelle une telle télésurveillance peut désormais être mise en oeuvre par n'importe quel client d'un grand opérateur. Et un tel client lambda n'est, par définition, pas forcément très au courant des risques encourus.

Si, en principe, chacun peut télésurveiller, à ses risques et périls, son propre domicile, il existe certaines limites à ne pas oublier. Ainsi, il est interdit de pointer sa caméra en dehors de son propre terrain. Si le propriétaire des lieux emploie du personnel, celui-ci doit être informé de cette télésurveillance qui devient ainsi une cybersurveillance des salariés, encadrée par le Code du Travail. Enfin, parmi les risques et périls d'un tel dispositif, il y a le risque que des cambrioleurs ou de vilains plaisantins piratent les caméras pour espionner discrètement le domicile équipé.