Symantec estime le montant global de la cybercriminalité en France à 2,5 milliards d'euros. Un internaute majeur sur trois aurait été touché par le phénomène au cours des douze derniers mois, la perte financière moyenne par victime étant évaluée à 247 €. L'édition 2012 de l'étude met au jour une hausse de nouvelles formes d'attaques perpétrées au travers des réseaux sociaux ou des appareils mobiles. Celles-ci auraient déjà touchées en France 11% des internautes majeurs. Elles peuvent aussi bien prendre la forme d'un piratage de compte que d'une usurpation d'identité.

Des comportements à risque

Le rapport souligne que la plupart des internautes adoptent désormais les réflexes de base pour se prémunir des attaques et protéger leurs données personnelles, à savoir supprimer les mails douteux par exemple.

Malheureusement, ils sont aussi encore nombreux (49%) à ne pas avoir recours à des mots de passe complexes ou à ne pas les changer régulièrement. Par ailleurs, plus d'un tiers ne vérifie pas la présence du cadenas, symbole de sécurité, dans leur navigateur Web, avant de saisir des données sensibles dans des formulaires.

Il ressort aussi de ce rapport que 46% des internautes français ne savent pas que les logiciels malveillants peuvent s'installer de façon discrète, ce qui les rend très difficile à déceler. Au final, 71% ne sont pas sûrs que leur ordinateur soit exempt de virus et autres programmes malveillants. Chaque seconde, 18 internautes seraient ainsi victimes d'actes malveillants en ligne, soit plus d'un million et demi de personnes chaque jour. Au total, plus de 13 000 adultes dans 24 pays ont été interrogés dans le cadre de cette étude.