L'un des thèmes phares du Mobile World Congress (MWC) sera d'aider les revendeurs IT à répondre aux problématiques d'utilisation des smartphones et des tablettes sur les lieux de travail. Plusieurs fabricants et éditeurs vont profiter de ce salon, qui se déroule toute la semaine à Barcelone, pour annoncer des initiatives visant à rendre compatible l'usage de ces équipements personnels dans un cadre professionnel.

Lundi, Samsung est le premier à avoir fait une annonce allant dans ce sens lors de l'événement. Le fabricant de smartphones et Red Bend Software ont fait savoir conjointement qu'ils entameront lors du second trimestre les premiers tests en entreprise d'une version double-profil du Galaxy S III. Techniquement, cette mouture du smartphone est capable de faire fonctionner deux systèmes d'exploitation Android séparés. L'un est destiné à un usage personnel, l'autre à un usage professionnel. Le procédé développé par Red Bend repose sur un hyperviseur mobile de type 1 qui permet d'isoler complètement les deux OS l'un de l'autre.

Avant l'ouverture des portes du MWC, BlackBerry a lui aussi annoncé deux smartphones, les Z10 et Q10. Ces matériels permettent, notamment, d'isoler les données personnelles et professionnelles, sans toutefois recourir à l'usage de deux systèmes d'exploitation. Pour être administré, ce système impose aux entreprises d'installer BlackBerry Enterprise Service 10 sur un serveur protégé par un pare-feu.

Les éditeurs aussi à l'affût


SAP a également profité du salon de Barcelone pour dévoiler une application de documents mobiles destinée à l'iPad et basée sur une version d'une application utilisée en interne par 10 000 des 53 000 utilisateurs nomade de l'éditeur. Combinée à Afaria, un logiciel de gestion des appareils mobiles, l'application fournit aux entreprises un système complet de sécurisation des terminaux mobiles, des applications et des contenus.

De son côté, Good Technology fera la démonstration de son système de chiffrement pour terminaux mobiles embarqué sur un processeur ARM. Une telle approche réduit le risque d'une sécurité fournie aux appareils nomades uniquement par voie logicielle, indique les représentants de la société.