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(20/01/2012 15:40:13)

SAP a amélioré sa marge opérationnelle IFRS en 2011

SAP annoncera la semaine prochaine, le 25 janvier, ses résultats détaillés pour l'exercice fiscal 2011 clos fin décembre. Ses résultats préliminaires font apparaître de bonnes performances. L'éditeur de solutions de gestion a enregistré un chiffre d'affaires (IFRS) de 4,5 milliards d'euros, en hausse de 10,8% sur son quatrième trimestre. Sur la période, il a plus que triplé son bénéfice opérationnel, à 1,67 Md€, ce qui lui permet d'obtenir une marge opérationnelle IFRS de 37% contre 13,4% au quatrième trimestre 2010. Les ventes de licences trimestrielles ont progressé de 16% à 1,74 Md€ et les revenus de la maintenance de 14%, à 3,72 Md€.

Pour l'ensemble de l'exercice fiscal 2011, SAP totalise un chiffre d'affaires (IFRS) de 14,23 Md€ en hausse de 14% et des ventes de licences en progression de 22% à 3,97 Md€. La marge opérationnelle atteint 34%, gagnant 13,5 points sur les 20,8% de l'exercice 2010. SAP a dépassé ses attentes sur les ventes de ses solutions mobiles et sur son appliance d'analyse en mémoire SAP HANA. Ces deux gammes de produits lui ont respectivement rapporté 100 M€ et 160 M€ sur l'année.

SAP prolonge son offre à SuccessFactors

L'éditeur allemand a par ailleurs indiqué avoir prolongé la date d'expiration de son offre de rachat de la société américaine SuccessFactors qui développe des solutions de gestion des ressources humaines en mode SaaS (software as a service). Les deux sociétés n'ont en effet pas encore reçu l'accord du CFIUS (Committee on Foreign Investment in the United States), le comité transverse à plusieurs ministères et agences gouvernementales qui est chargé d'examiner les investissements étrangers aux Etats-Unis.

SAP prolonge donc jusqu'au 25 janvier 2012 l'offre de rachat à 40 dollars pour toutes les actions ordinaires en circulation de SuccessFactors, offre qu'il a faite en date du 16 décembre dernier, en lien avec le plan de fusion révélé le 3 décembre.

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(20/01/2012 13:09:29)

Trimestriels Microsoft : bonne fin d'année, marge opérationnelle moindre

Comme l'an dernier à la même époque, Microsoft annonce une hausse de 5% sur le chiffre d'affaires réalisé entre octobre et décembre 2011, à 20,89 milliards de dollars (Md$), et un bénéfice net de 6,62 Md$ (-0,05%). En revanche, sa marge opérationnelle s'est un peu réduite sur ce deuxième trimestre fiscal, même si elle se maintient toujours très haut, à 38,3% (contre 40,9% l'an dernier).

Sur les six premiers mois de son exercice, de juillet à décembre 2011, l'éditeur de Windows a engrangé 38,257 milliards de dollars de chiffre d'affaires (+5,8%) et son bénéfice net a progressé de 2,64%. La marge opérationnelle s'établit à 39,7% contre 42,27% l'an dernier.

Peter Klein, le directeur financier de Microsoft, s'est dit content des résultats « malgré un marché PC difficile », lors de la conférence téléphonique de présentation. « La demande pour nos produits et services a été forte », avec des résultats record sur la fin d'année, « grâce à l'expérience construite autour de la console Xbox 360 ». Il considère que son groupe est bien positionné pour poursuivre sa croissance, et évoque le bon accueil du CES sur les nouveaux téléphones et l'interface de type Metro que l'on retrouvera sur les PC, tablettes, téléphones et télévision. 

Les revenus ont progressé sur toutes les zones géographiques, a indiqué le directeur financier, en particulier sur les marchés émergents. 

+30% sur les offres Lync et Dynamics CRM

S'il n'a pas atteint les prévisions des analystes sur son chiffre d'affaires (le consensus s'établissait à 20,93 Md$ selon Thomson Reuters), Microsoft l'a dépassé sur son bénéfice par action. Les ventes de la division Business, qui couvrent la bureautique, la messagerie et les applications ERP et CRM (gammes Dynamics), ont progressé de 3% en un an, et jusqu'à 7% si l'on exclut le programme de garantie lié à Office 2010. Le deuxième trimestre fiscal 2011 incluait en effet dans son chiffre d'affaires 224 millions de revenus différé liés au programme de garantie associé à Office 2010. Près de 200 millions de licences de cette version de la suite bureautique ont été commercialisées depuis son lancement il y a 18 mois, dépassant les prévisions de l'éditeur, a souligné Peter Klein. Les ventes d'Exchange et de SharePoint ont augmenté de 10%, tandis que celles de Lync, l'offre de communication unifiée, et de Dynamics CRM ont progressé de plus de 30%.

+20% sur les ventes de System Center

La division Serveurs et Outils a réalisé un chiffre d'affaires de 4,77 Md$ sur le trimestre, en hausse de 11%, particulièrement tiré par les ventes des éditions premium de l'OS Windows Server et de la base de données SQL Server (croissance à deux chiffres) et du logiciel d'administration System Center (+20%).
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Les revenus de la division Windows et Windows Live ont en revanché baissé de 6% à 4,74 Md$. Plus de 525 millions de licences Windows 7 ont été écoulées depuis son lancement. L'OS client a pâti du ralentissement des ventes de PC, notamment sur le marché grand public. Meilleurs résultats en revanche dans le monde de l'entreprise où Windows 7 marche bien et se trouve installé sur un tiers des postes de travail dans le monde, selon Peter Klein.

La division Entertainment & Devices (loisirs et terminaux associés) a augmenté son chiffre d'affaires de 15% à 4,24 milliards de dollars. Désormais, il y a environ 66 millions de consoles Xbox 360 sur le marché, et 18 millions de capteurs Kinect, fonctionnant par reconnaissance des gestes. Quant au nombre d'abonnés au service de jeu en ligne Xbox Live, il a grimpé de 33% à 40 millions de membres.

Skype en phase d'intégration

Du côté de la division Online Services, on note une progression de 10%, le chiffre d'affaires s'établissant à 784 millions de dollars. Les rentrées générées par la publicité en ligne liés à la recherche se sont améliorées sur les trois derniers mois après une baisse ayant affecté Yahoo sur le trimestre précédent (juillet/septembre 2011). Le revenu par recherche a augmenté sur ce deuxième trimestre et Microsoft travaille dur pour coller aux objectifs de cette activité, a indiqué le directeur financier du groupe.

Enfin, Microsoft a commencé à intégré la technologie et les services de Skype dans ses produits durant la période écoulée. Même s'il est encore tôt, Peter Klein juge intéressantes les opportunités de redéfinir les communications en temps-réel pour les consommateurs et les entreprises dans le monde.

Pour l'ensemble de son année fiscale 2012, qui se termine le 30 juin prochain, Microsoft baisse les prévisions de dépenses opérationnelles qu'il avait faites en octobre pour tenir compte de l'acquisition de Skype. Elles s'établissent maintenant entre 28,5 et 28,9 milliards de dollars (contre 28,6 à 29,2 Md$ en octobre).

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(16/01/2012 18:01:06)

Salesforce.com recrute Vivek Kundra, l'ancien DSI de la Maison Blanche

Salesforce.com a annoncé le recrutement de Vivek Kundra, ancien DSI de la maison blanche, sous la présidence de Barack Obama. Il devient vice -président exécutif de la société pour les marchés émergents afin de promouvoir les bénéfices du cloud dans ces pays. Il reportera directement à Frank Van Veenendaal, président monde des ventes et services.

Vivek Kundra est connu pour avoir mené au sein du gouvernement américain une politique de rationalisation des systèmes IT de l'administration en allant vers le cloud computing. Dès son arrivée à son poste, il avait proposé un agenda en militant pour l'adoption du cloud et la consommation des technologies à l'usage et rendre les données disponibles au public sur des sites, tels que data.gov. Il a été critique sur les grands contrats IT qui avançaient trop lentement et comportaient de risques d'échec. Il a démissionné au bout de 2 ans et demi.

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(13/01/2012 10:05:22)

Pour renforcer son CRM, Auchan mise sur Neolane

Le groupe Auchan opère dans 12 pays avec ses 1322 magasins et ses 262 000 collaborateurs. En France, il gère 125 magasins, avec 51 000 collaborateurs et génère un chiffre d'affaires de plus de 15 milliards d'euros HT par an grâce à 285 millions de visites. Il dispose d'un programme de fidélité, d'une enseigne de vente à emporter Auchan Drive et du site e-commerce Auchan.fr. Or, quelque soit les canaux utilisés, les clients désirent aujourd'hui être reconnus comme uniques sans être sur-sollicités.

Le groupe, qui génère 2 à 5 millions de messages sur chaque campagne de publicité directe, souhaitait unifier sa démarche. Il s'agissait notamment de ne pas sursolliciter les clients, de s'adapter à la place croissante des canaux digitaux, de gérer les relations interactives et surtout de reconnaître un même client comme un individu unique quelques soient ses canaux de contact au fil du temps. De la même façon, les messages devaient gagner en cohérence et en rapidité d'envoi grâce à référentiels partagés (offres, campagnes, contenus divers...).

Pour atteindre tous ces objectifs, le groupe a choisi de déployer une solution intégrée autour des offres de l'éditeur Néolane : Neolane MRM (pour la gestion des ressources et plans marketing), Neolane Campaign (pour la gestion de campagnes cross-canal personnalisées) et Neolane Interaction (pour délivrer des contenus personnalisés et cohérents entre les canaux sortants et entrants, comme le site web). Tous les canaux d'interaction (courrier papier, centres d'appel, e-mails...) sont ainsi gérés comme un tout cohérent avec une interface commune. Le coût du projet n'a pas été dévoilé. (...)

(06/01/2012 10:18:55)

Le marché du CRM en pleine croissance en 2011 selon IDC

Par segment, trois composantes fonctionnelles du CRM, ventes, marketing, et gestion client, ont réalisé une croissance à deux chiffres en 2011. La partie centre de contact, en baisse de 3,6% en 2010, récupère son retard. Plus généralement, note Mary Wardley, vice-présidente du cabinet, chargée du CRM, ce marché s'élargit et connaît un regain performances organisationnelles. Les réseaux sociaux et la mobilité apportent une modification des expériences. « Par conséquent, note Mary Wardley, nous allons aboutir à une modernisation du processus orientés clients, ce qui implique un investissement accru dans le soutien des systèmes tels que les applications de CRM. »

IDC a également étudié les fournisseurs de CRM. 18 d'entre eux figurent dans l'étude. Ils réalisent 63% du marché, le reste s'éparpille entre 170 sociétés. Oracle garde la tête du classement, sa croissance est supérieure à la moyenne, c'est le seul à détenir une part de marché à deux chiffres : 13,2%. Pour la 1ère fois, SalesForce est n°2 avec 22,6% de croissance. SAP et NICE Systems étaient les autres fournisseurs qui ont connu la plus forte croissance

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(13/12/2011 17:14:54)

SAP s'associe à NetBase pour analyser les médias sociaux

SAP va revendre le logiciel d'analyse des médias sociaux de l'éditeur NetBase. Ce dernier fait partie d'une catégorie d'acteurs qui se développe. Sa plateforme ingère les données issues de médias sociaux, tels que Facebook et Twitter. Elle analyse ensuite ces informations pour récupérer les commentaires émis sur les produits et les marques qu'elle communique aux entreprises concernées. L'offre de NetBase est concurrente de celle de l'éditeur Radian6 qui a été acheté au début de l'année par Salesforce.com. Des fonctions de surveillance des médias sociaux existent également dans la suite de RightNow, acquise de son côté par Oracle.

Selon Byron Banks, vice président marketing pour les solutions analytiques métiers, SAP aurait pu lui-même développer ce type de technologie (*), mais s'associer avec NetBase lui permet d'entrer dans le jeu plus rapidement. Il n'a pas précisé pourquoi SAP n'avait pas plutôt racheté l'éditeur. Le logiciel sera vendu à partir de janvier comme une extension, sous le nom de SAP Social Media Analytics (by NetBase). Son prix sera basé sur le nombre d'utilisateurs et le nombre de sujets qu'une entreprise voudra suivre sur les médias sociaux, a indiqué Lisa Joy Rosner, responsable marketing de NetBase. 

30 téraoctets de données sur un an

L'application cloud de NetBase consiste en une base d'informations de 30 To, rafraîchie au fur et à mesure au rythme d'environ 90 millions de « posts » chaque jour, selon Byron Banks. Le système rassemble les « opinions » récupérées sur une année complète à travers les médias sociaux. Mais ce qui différencie vraiment NetBase des autres offres de ce type, ce sont ses capacités de traitement en langage naturel, souligne Lisa Joy Rosner. « Lorsque quelqu'un dit : « J'aime l'iPhone, il est cool », notre système comprend que « il » se rapporte à l'iPhone », donne-t-elle en exemple. NetBase peut aussi détecter différents niveaux dans l'expression, notamment la distinction qui s'exprime entre « I like iPhone » et « I adore the iPhone ». 

SAP a déterminé environ une douzaine de point d'intégration possibles avec ses autres produits, en particulier avec ses modules CRM (gestion de la relation client) et son portefeuille de solutions décisionnelles BusinessObjects BI. Pour l'instant, aucune des ces intégrations n'est disponible, mais les clients pourront accéder à une API (sous la forme d'un service web) pour les projets qu'ils souhaiteront lancer rapidement.

L'éditeur allemand compte proposer le produit NetBase au-delà des départements marketing, selon Byron Banks. Selon lui, les équipes commerciales peuvent l'utiliser pour ajuster leur stratégie de tarification et mieux comprendre les clients. Les équipes de développement produit pourraient s'en servir pour améliorer leur processus de planification. « Quelles tendances dans la mode pour le printemps prochain ? Si vous produisez en offshore, vous devez le savoir », souligne le vice-président marketing.

Dépasser la surveillance des médias sociaux

Pour l'analyste Zach Hofer-Shall, de Forrester Research, les entreprises devraient dépasser la simple surveillance des médias sociaux. Il faudrait mettre ces données dans des tableaux de bord marketing, écrit-il en citant une banque de détail ayant créé un 'index de santé des marques' qui combine le volume et les sentiments exprimés dans les conversations en ligne, les scores de ses enquêtes en ligne et les réponses recueillies par téléphone.
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Plus encore, les entreprises devraient relier les données des médias sociaux à celles de leurs clients, afin de cibler particulièrement les clients ayant des discussions sur les sites communautaires. « Cette approche soulève des questions relatives au respect de la vie privée et présente des limites lorsqu'il s'agit d'associer les informations entre elles, mais elle a montré son efficacité pour certaines marques grand public », selon lui. Des entreprises comme Fliptop proposent des services censés faciliter cette démarche, ajoute-t-il. Fliptop permet de constituer, à partir d'une adresse e-mail, des profils incluant des informations issues de Twitter, Facebook et LinkedIn.

SAP veut aller au-delà du département marketing

Il est important de reconnaître que l'analyse des médias sociaux n'en est qu'à ses débuts, souligne de son côté Susan Etlinger, analyste chez Altimeter Group, qui a conseillé NetBase et plusieurs de ses concurrents. « C'est tellement nouveau et cela vient de partout », a-t-elle confirmé à nos confrères d'IDG News Service. C'est constitué d'un ensemble d'acteurs de différents types qui sont liés les uns aux autres ». Elle ajoute que Radian6, avec ses tableaux de bord, représente un peu l'archétype général. Tandis que des sociétés telles que NetBase et Crimson Hexagon disposent de capacités d'analyse textuelle plus avancées. 

NetBase a également constitué une base de données plus importante, ce qui lui donne un avantage sur ses rivaux, estime encore Susan Etlinger. Concernant le partenariat avec SAP, « il faudra faire des études de faisabilité », considère-t-elle. « Entre Radian6 et Salesforce.com, les structures ne sont pas si différentes, tandis que les outils de SAP et NetBase sont très différents. Il ne s'agit pas seulement de marketing, mais de développement de produits, de planification logistique, et par essence, tout endroit dans l'organisation d'une entreprise où les médias sociaux pourraient mettre les données en perspective ». 

(*) Début 2010, SAP France avait présenté un prototype d'outil destiné à l'analyse des réseaux sociaux, SNA (Social network analyser), développé par le Centre d'innovation de SAP BusinessObjects.

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(01/12/2011 16:31:44)

Oracle fait coexister Fusion Applications avec l'existant

Quelques semaines après l'ouverture de son cloud public annoncé sur OpenWorld 2011, Oracle a dépêché à Paris son vice-président Chris Leone, responsable de la stratégie sur les applications pour le groupe. Sa mission : présenter l'offre Fusion Applications aux clients français. Annoncée en disponibilité générale sur OpenWorld 2011, cette offre modulaire résulte de six années de réécriture et rassemble une centaine de modules qui peuvent être installés sur site, en cloud privé ou s'utiliser dans un cloud public. Les modules de gestion de la relation client (Fusion CRM) et de gestion des ressources humaines (Fusion HCM) sont disponibles sur le cloud public d'Oracle.

Ce matin, Chris Leone a rappelé la complémentarité de Fusion Applications avec les solutions d'Oracle que les entreprises ont déjà installées, notamment ses ERP (E-Business Suite, JD Edwards et PeopleSoft), mais aussi le CRM Siebel. Sur ce point, Chris Leone a été très clair. Fusion Applications ne vient pas déloger l'existant. « Nous continuons à investir dans toutes nos suites applicatives et à les faire évoluer. Continuez à les mettre à jour. Regardez ensuite dans notre offre middleware s'il n'y aurait pas une ou plusieurs briques qui pourraient vous intéresser et envisagez des opportunités de coexistence avec Fusion Applications. »

Lui-même a présenté plusieurs scénarios de coexistence, en insistant sur Fusion CRM et sur les modules de gestion des talents utilisés en mode SaaS (software as a service). Il a également évoqué l'intégration de Fusion Applications avec les solutions de gestion non Oracle, notamment via un module intermédiaire (Accounting hub). Sans oublier la dimension mobile et l'utilisation des logiciels sur tablettes.

Chris Leone a rappelé que les outils entourant Fusion Applications permettaient de configurer différents rôles d'utilisateurs dans l'entreprise. Il a également souligné la mise à disposition de modèles de processus métiers et d'une série d'outils pour personnaliser les applications à différents niveaux (données, processus, reporting, pages). 

Réseau social et BI au sein des processus métiers

A l'heure de Facebook et Chatter, Oracle n'a pas oublié d'insérer la dimension « réseau social » dans Fusion Applications. « Nous savions dès le début qu'il nous faudrait le faire », a affirmé ce matin Chris Leone. « Je peux créer des groupes et des équipes de personnes qui interagissent, avec des flux d'activité mis à jour en temps réel. Ce que nous avons voulu faire, c'est intégrer les fonctionnalités de réseau social dans les processus métiers ». De la même façon, Oracle a intégré la Business Intelligence au sein de Fusion Application, sous différentes formes : tableaux de bord, BI mobile, support à la décision, optimisation en temps réel. Dans ce domaine, Chris Leone a expliqué comment Oracle avait répliqué, dans l'offre gestion des talents, certaines fonctions BI qui avaient montré leur efficacité dans le CRM. En l'occurrence, afin de repérer les collaborateurs qui risquaient de quitter l'entreprise, l'éditeur applique aux données RH des modèles utilisés pour lutter contre l'attrition des clients. 

Le vice-président d'Oracle explique que de nombreux entreprises s'intéressent à des déploiements hybrides combinant des applications existantes installées sur site et en cloud privé, tandis que d'autres seront exploitées en cloud public. Il cite plusieurs clients (Principal Financial Group, Green Mountain Coffee, Alcoa), déjà présentés sur OpenWorld 2011, représentatifs des multiples possibilités de déploiement. Au passage, Chris Leone souligne que l'outil de réseau social d'Oracle est proposé en mode SaaS, comme un produit indépendant, et qu'il peut aussi être installé par les entreprises à l'intérieur de leur pare-feu.

Illustration : Chris Leone, VP d'Oracle, responsable de la stratégie pour les applications, sur OpenWorld 2011 (Photo Courtesy of Hartmann Studios)

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(01/12/2011 14:53:44)

Avec Radian6, Salesforce.com lance un cloud marketing siphonnant les médias sociaux

Salesforce.com a déployé son offre cloud exploitant les médias sociaux, Radian6 Social Marketing Cloud, une série de services qui s'appuie sur son logiciel CRM de gestion de la relation client. L'offre s'articule autour de technologies acquises cette année par Salesforce.com avec le rachat de Radian6. Celles-ci permettent aux entreprises de suivre ce que les consommateurs pensent de leurs marques et de leurs produits sur les réseaux sociaux. Selon le communiqué publié par Salesforce.com, la plateforme Radian6 est capable d'extraire les données sociales de 150 millions de sources différentes, et ce dans 17 langues, y compris le Polonais et le Turc.

L'autre aspect du service cloud de marketing social est représenté par Social Insights, qui fournit des tableaux de bord de filtrage et d'analyse « intelligents » afin de transformer de grands volumes de données personnelles et professionnelles en informations plus pertinentes et plus lisibles pour les entreprises. Ceux-ci permettent également aux clients de segmenter les données en fonction de différents critères, comme la localisation, la population et même le « sentiment ». Dans ce cas, l'outil d'analyse prendrait en compte le ton ou les remarques exprimées par l'utilisateur. Par ailleurs, le logiciel permet aux entreprises de cibler les personnes qui semblent bien placées pour parler de leur marque, en évaluant des facteurs comme leur nombre d'adeptes sur Twitter et leurs connexions. Selon le communiqué, pour Social Insights, Salesforce.com s'est associé avec un certain nombre de fournisseurs, notamment Klout, OpenCalais et OpenAmplify.

Un convoyeur de leads pour les entreprises

Mais Radian6 Social Hub est peut-être l'élément le plus significatif de ce cloud de marketing relationnel. Il fonctionne comme une sorte de moteur qui crée des règles pour orienter l'information des sites de réseaux sociaux vers les marques ou les services d'une entreprise. Par exemple, une personne posant une question sur une société de transport aérien sur Twitter pourrait être orientée vers le département marketing de l'entreprise, lequel pourrait ensuite lui faire une offre de billet à prix réduit.

Salesforce.com est aussi en train d'abriter son service de construction de site Siteforce sous le cloud de marketing relationnel. Siteforce utilise un système de création par glisser-déposer que les départements marketing peuvent utiliser pour créer des sites avec des fonctions sociales sans l'aide du service informatique, selon Salesforce.com. Essentiellement, ces services étendent considérablement la présence de Salesforce.com dans le logiciel orienté marketing, et élargit sa stratégie globale pour ses produits d'« entreprise sociale ». Jusqu'à présent, Salesforce.com avait un partenariat avec des fournisseurs comme Marketo et Silverpop, qui vendent des campagnes marketing utilisant le mailing automatique et autres services de génération de leads pour identifier des pistes potentielles de produits ou de services. Ce type de sociétés et ce genre de méthodes « ne sont pas prêts de disparaître de sitôt, » a déclaré Rob Begg, vice-président marketing pour Radian6. Cependant, « elles vont orienter de plus en plus d'actions vers le réseau social. Elles vont devenir de plus en plus pointues en terme de campagnes marketing par mail et autres choses. »

Une offre toujours modulaire

Les éléments du cloud de marketing relationnel sont vendus séparément. Aux États-Unis, l'abonnement aux tableaux de bord de Radian6 démarre à 600 dollars par mois. Pour l'instant, l'accès au Social Hub est limité et la disponibilité générale est prévue pour l'année prochaine. Son prix : 1 200 dollars par déploiement et par mois, selon les indications de Salesforce.com. Le service Social Insights sera ouvert à tous à partir du mois de décembre. Le prix des applications partenaires commence à 60 dollars par mois. L'API Social Insights est disponible dès maintenant à un prix démarrant à 5 000 dollars par déploiement et par an.

Enfin, Siteforce est désormais disponible. Un kit de démarrage est proposé jusqu'à la fin du mois de décembre pour 9 900 dollars pour l'année. Hier, Salesforce.com a également lancé une version mobile de sa place de marché d'applications d'entreprises AppExchange. L'application mobile était déjà disponible via AppExchange, mais les utilisateurs mobiles qui se rendront désormais sur le site pourront également profiter d'une « expérience adaptée à leur appareil et à leur système d'exploitation, » a indiqué l'entreprise. Quelque 40 applications sont maintenant disponibles sur AppExchange Mobile. Salesforce.com doit aborder tous les aspects de ces services plus en détail lors de l'événement Cloudforce qui a débuté hier à New York.

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(09/11/2011 15:58:03)

Software AG met à jour sa feuille de route pour le cloud

Dans le cadre d'une révision de sa stratégie globale pour le cloud computing, Software AG vient d'annoncer que son middleware WebMethods et son outil de modélisation de processus ARIS (voir annonce au dernier Cebit) étaient désormais certifiés pour un déploiement sur les clouds d'Amazon et VMware. « L'entreprise avait déjà fait état de ses intentions pour ces produits plus tôt cette année. Cette annonce n'est que la première étape d'une stratégie à plus long terme, » a déclaré Matt Durham, vice-président senior du développement commercial de Software AG.

Il s'agit maintenant de reconstruire complètement l'architecture des logiciels de Software AG pour le cloud. « Autant dire que c'est un travail énorme», a ajouté Matt Durham. « Cela va prendre du temps. Mais, en attendant, nous avons adopté une démarche pragmatique. » Déjà, « les clients vont pouvoir profiter de certains avantages au niveau de l'infrastructure via EC2, »  a-t-il déclaré. « De plus, pour certains clients qui utilisent déjà VMware, la certification va leur apporter des garanties supplémentaires, » a-t-il ajouté. « Pour utiliser EC2, les clients devront s'abonner séparément à une offre Amazon. Mais l'achat de licences CPU doit se faire auprès de Software AG, » a encore précisé Matt Durham. « La politique de licence processeur de Software AG est alignée sur le modèle de noyau virtuel d'Amazon, » a-t-il encore déclaré. Si bien que les clients de Software AG seront en mesure de déplacer des licences CPU existantes vers Amazon, selon une porte-parole. Les entreprises peuvent utiliser Amazon pour le développement, le test et la production, mais Software AG pense que la plupart des clients s'en serviront essentiellement pour le développement et le test.

Un PaaS complet à venir

Comme l'a affirmé Matt Durham, l'objectif final de Software AG est de construire un PaaS (Platform as a Service) complet. « Certains éléments sont déjà en place, comme WebMethods, qui fait office d'application serveur Java et Terracotta qui apporte une fonction de cache in-memory, » a-t-il expliqué. « Nous avons besoin d'une couche d'accès aux données (Persistance Layer) », a-t-il ajouté. « Il existe pour cela de nombreuses options possibles et nous en considérons un certain nombre. » Le PaaS de Software AG comprendra également un environnement de développement intégré (EDI), avec « une série d'options logiques » actuellement à l'étude, a indiqué Matt Durham. Software AG a également prévu de placer une couche de collaboration au-dessus des outils existants qui « permettra aux équipes virtuelles de travailler ensemble indépendamment de leur emplacement ou des paramètres d'interaction », a expliqué l'éditeur de logiciels allemand. Les clients peuvent également s'attendre à voir une nouvelle plateforme de communication en temps réel qui s'appuiera sur les technologies de traitement des évènements de Software AG, entre autres choses, a encore précisé l'entreprise.

Aucune date n'a été fixée pour la sortie de ces produits Cloud Ready. Mais Software AG compte bien les livrer avec la prochaine mise à jour importante de WebMethods, actuellement en cours de développement. « C'est notre priorité » a déclaré Matt Durham. Dans une certaine mesure, les projets de Software AG répondent à des initiatives prises par son rival Tibco, qui a livré sa plateforme de réseautage social pour l'entreprise Tibbr et sa plate-forme Silver pour la livraison d'applications cloud. Mat Durham a reconnu que les deux entreprises « étaient en concurrence sur le même marché, » mais a refusé de faire davantage de commentaires.

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(04/11/2011 11:31:48)

Trimestriels : SAP France dit gagner des parts de marché

SAP France est en forme. Ses ventes de licences ont progressé de 63% au troisième trimestre, partie Sybase non incluse, a indiqué hier Nicolas Sekkaki, son directeur général, sans toutefois fournir de chiffre d'affaires. En englobant les revenus de la maintenance, la progression de SAP France est ramenée à 15% sur le trimestre (+16% au niveau mondial, Sybase inclus). L'an dernier, à même époque, la filiale française venait de retrouver la croissance, après la crise de 2008. Cette fois-ci, elle a réalisé le meilleur troisième trimestre de son histoire, en termes de chiffre d'affaires, souligne le dirigeant. Il rappelle les orientations prises pour y parvenir : être plus proche des clients, avoir une meilleure segmentation, déployer les écosystèmes et investir sur les métiers.

« Nous savons que nous gagnons des parts de marché, nous avons remporté de nombreux affaires sur nos concurrents », a-t-il affirmé hier. Les ventes réalisées sur de nouveaux clients ont augmenté de 39% sur le trimestre, ce qui permet à la filiale d'envisager de nouvelles perspectives de croissance. Par ailleurs, si SAP et Sybase conservent un fonctionnement indépendant, les deux sociétés unissent leurs forces de vente sur certains secteurs, en particulier dans la banque, où Sybase est très présent avec Business Objects.

Sur les trois mois écoulés, deux contrats ont dépassé les 5 millions d'euros de chiffre d'affaires pour SAP France et quatre ont été supérieurs à un million d'euros. Deux d'entre eux ont porté sur des systèmes de gestion des ressources humaines (RH), notamment sur des solutions de gestion des talents. Parmi les gros contrats remportés ce trimestre figurent des noms tels que La Banque de France, Natexis, Lactalys, Atos, Total ou Vinci Autoroutes.
La filiale annonce aussi une bonne performance sur son volume d'affaires en général, dans les différents domaines applicatifs. Au nombre des nouveaux clients, on trouve Radio France (qui a acquis des solutions d'EPM, gestion de la performance de l'entreprise), le Conseil général de la Nièvre (sur la BI), le cimentier Vicat et le groupe agro-industriel Soufflet (sur l'ERP) ou encore Monoprix (sur la gestion de patrimoine immobilier).

36 clients Business ByDesign en France

Business ByDesign, l'offre hébergée pour PME, compte maintenant 36 clients en France (maj*). Dans le monde, l'éditeur en dénombre 650 et vise le millier pour la fin de l'année. SAP s'emploie depuis plusieurs mois à renforcer son réseau de partenaires pour revendre cette offre de gestion intégrée en mode SaaS. La filiale française annonce avoir signé la plus grosse affaire en indirect au niveau mondial sur Business ByDesign (màj). Dans un autre domaine, Nicolas Sekkaki signale aussi que le premier client pour l'offre Disclosure Management (validation de la clôture des comptes) a été signé en France.

* (mise à jour : il y a un an, la filiale française comptait moins d'une dizaine de clients en production)
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Pour ce troisième trimestre, le directeur général communique des progressions à trois chiffres sur les ventes de licences pour certains secteurs d'activité : le manufacturing et les services. Côté produits, sur les solutions entourant l'ERP (gestion logistique, relation client, RH...), SAP France dit récolter les fruits des recrutements réalisés pour étoffer ses équipes. « Nous n'avions pas les ressources pour amener les produits sur le marché, reconnaît Nicolas Sekkaki. Nous avons embauché massivement dans ces lignes de métiers ». La société enregistre ainsi des progressions très fortes sur les solutions RH (de gros contrats signés, cf plus haut), ainsi que sur le CRM. Le directeur général pointe l'intérêt de proposer aux forces de vente des entreprises des solutions mobiles qui puissent relier à leurs outils spécifiques les fonctions décisionnelles tout en accédant au back-office et à la gestion logistique.

La croissance repart sur le décisionnel

Sur les solutions analytiques, la filiale française « a renoué avec la croissance ». Elle affiche une progression de 38%, davantage tirée par l'intégration de données (+54% sur l'EIM) et les outils de pilotage (+40% sur l'EPM et +86% sur la gestion des risques) que sur la BI proprement dite (+26%).

Nicolas Sekkaki met aussi l'accent sur les comptes stratégiques de SAP (dont le chiffre d'affaires a progressé de 48%) et sur l'avancée réalisée dans les régions (en croissance de 60%). « Avec plus d'un million d'euros d'affaires signé en province depuis deux trimestres », pointe le dirigeant. La filiale a aussi soutenu le mode indirect sur les grands comptes (+73% depuis le début de l'année), ce qui permet aux partenaires d'améliorer leur taille critique. Accenture a inauguré avec SAP un centre d'innovation sur la partie temps réel et Capgemini s'est investi sur les solutions de mobilité.

Mieux armé qu'en 2008 pour affronter la crise

Sur l'exercice fiscal 2011, SAP France s'estime en avance sur son plan de marche, même si tout se joue sur le quatrième trimestre. Et pour 2012, il pense que la société est mieux armée qu'elle ne l'était en 2008 pour faire face à la crise. Il y a trois ans, « nous étions monoproduit et nous venions d'acquérir Business Objects. Depuis, nous avons bien consolidé la base décisionnelle qui représente une part significative de notre activité. Nous avons désormais la partie Sybase et une roadmap claire sur notre agenda produits que nous trouvons très innovant car nos solutions répondent aux besoins des clients en temps de crise en permettant un pilotage plus fin de l'entreprise ». 

La semaine prochaine se tient à Madrid la conférence Sapphire de l'éditeur dont les thématiques porteront sur l'innovation, a indiqué Nicolas Sekkaki. Trois mille clients et partenaires y sont attendus. Il y sera question de mobilité, de Big Data et de temps réel. Depuis un an et demi, SAP porte une grande partie de ses efforts de R&D sur HANA (high performance analytics appliance), sa solution d'analyse des données en mémoire et en temps réel qui établit une convergence entre les données transactionnelles et le décisionnel. En France, Casino l'a adoptée et d'autres contrats devraient se clore au 4e trimestre.

« Pratiquement tous les développements que nous sommes en train de réaliser se font sur une base HANA », a souligné le directeur général France en rappelant  que SAP proposait ici une rupture technologique qui n'impliquait pas un changement de système d'information. « HANA pourra s'intégrer quelle que soit la version de l'ERP utilisé par le client. Il n'y aura donc pas de coût rédhibitoire pour accéder à l'innovation » et aux gains de productivité induits. Il donne notamment en exemple, la possibilité pour une entreprise de refaire son budget quasiment en temps réel, si l'évolution de son activité le requiert.

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