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(01/02/2012 16:00:18)

Salon des entrepreneurs : quels créneaux pour le numérique ?

Dans le cadre du Salon des Entrepreneurs Paris 2012 qui se tient jusqu'au jeudi 2 février au Palais des Congrès (Porte Maillot), deux conférences abordent le domaine des technologies de l'information. « Révolution numérique & nouveaux business » se penchera jeudi à 11 h sur l'infiltration des usages web au quotidien et les applications qui peuvent se concrétiser en projets. Parmi les intervenants sont notamment annoncés Julien Codorniou, directeur des partenariats de Facebook en France, Axel Dauchez, directeur général de Deezer, ainsi que le fondateur de Seesmic.

Dans l'après-midi, le salon a programmé à 14 h une conférence intitulée « Innovez, devenez entrepreneur social ». Parallèlement se tiendra une session sur le financement d'une jeune entreprise. A 16 h 30, une conférence au titre évocateur , « Born global », portera sur la génération d'entrepreneurs qui se projette d'emblée à l'international et qui y réussit, avec notamment le président fondateur d'Emailvision, Nick Heys, ou encore la fondatrice de WebMediaGroup.

ITvite, solution de comptabilité en Open Source

L'espace d'exposition consacre son village 4 à l'économie numérique, ainsi qu'à l'équipement et à la gestion d'entreprise. Parmi les éditeurs de logiciels pour petites entreprises figurent notamment 8 Sens, Innomatix, Ciel, EBP, Evoliz, Oxatis (solutions de e-commerce) ou encore, Microsoft. La société Audaxis, intégrateur de l'ERP Compiere, y présentera ITvite, une solution de comptabilité en mode SaaS basée sur cette offre de gestion Open Source. Le salon accueille aussi des hébergeurs de sites web.

(...)

(01/02/2012 15:00:05)

SAP France met l'accent sur les régions, les métiers et l'indirect

Quelques jours après l'annonce par SAP de ventes de logiciels en hausse de 22% sur 2011 au niveau mondial, à 3,97 milliards d'euros (sur un chiffre d'affaires total de 14,2 Md€), la filiale française de l'éditeur a présenté ses résultats et perspectives. Ces dernières années, le groupe allemand a diversifié et étendu son catalogue autour de l'ERP et de ses applications périphériques (relation clients et fournisseurs, PLM, etc.), tant sur le fonctionnel que sur les logiciels d'infrastructure : décisionnel, SaaS, mobilité, base de données... « L'agenda de SAP est basé sur l'innovation depuis trois ans, avec une rapidité de mise en oeuvre », a redit hier matin Nicolas Sekkaki, directeur général de SAP France, en rappelant que l'offre HANA d'analyse en mémoire était rétrocompatible avec les applications installées. Pour le groupe, c'est le « lancement de produit le plus réussi », avec une courbe d'adoption supérieure à celle de SAP R/3, a-t-il souligné.

+14,5% sur les licences en France en 2011

La progression annuelle de 22% des ventes mondiales de licences (+25% à taux de change constant) tient compte de l'éditeur Sybase. Depuis son rachat en 2010, ce dernier fonctionne comme une entité indépendante, mais il va maintenant être intégré à SAP, en France aussi. Pour l'instant, Nicolas Sekkaki n'inclut pas cette activité dans ses chiffres. En 2011, la filiale qu'il dirige a enregistré une croissance de 14,5% sur ses ventes de licences (hors Sybase donc) et de 6,5% sur son chiffre d'affaires total (+8% sur les revenus combinés des licences et de la maintenance).

Si le 3e trimestre avait été remarquable sur les ventes de licences en France (+63%), le 4e  affiche une croissance inférieure à 1% dans ce domaine. Néanmoins, « le volume s'est extrêmement bien tenu », insiste Nicolas Sekkaki en évoquant à l'appui «  une dizaine de deals supérieurs à 1 million d'euros » sur les trois derniers mois de l'année. Il souligne de très bonnes performances sur le secteur Banque/Assurance (+76%), sur lequel SAP entend poursuivre fermement sa progression. « Nous commençons à entrer dans le 'core banking', mais c'est encore un long parcours en France pour SAP », reconnaît-il. Bons résultats aussi sur le Manufacturing (+56%), secteur historique de l'éditeur, et sur les biens de production et sciences de la vie (+24%).

+22% en région et davantage d'indirect

Le dirigeant français signale aussi une progression des ventes en région (+22%) avec « de nombreux winbacks en direct et en indirect ». L'an dernier, SAP France a remporté un à deux contrats supérieurs à 1 M€ par trimestre en région et réuni un millier de clients lors de son « world tour ».

La filiale veut augmenter la part de l'indirect dans ses ventes. Elle a atteint 100% sur les PME au 4e trimestre (à noter sur ce marché les bons résultats de l'offre Business One en 2011). Mais SAP veut aussi des partenaires sur le segment grands comptes. La progression de l'indirect y a été de 39,7% en 2011. « Nous avons vu revenir des intégrateurs se demandant comment ils pourraient travailler sur l'agenda innovation de SAP », note Nicolas Sekkaki. « Nous voudrions réaliser 30 à 40% en indirect en 2015 contre 10 à 20% actuellement ». 

Installer HANA en deux à trois semaines

Pour mieux vendre les différentes applications (Lines of business), le dirigeant avait créé « de toutes pièces un département l'an dernier avec des commerciaux qui comprenaient les métiers ». Cette organisation a offert de très bons retours sur les solutions de manufacturing, de gestion du capital humain, du CRM et du procurement.

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Parmi les axes de progression, la filiale note la mobilité (2 M€ de chiffre d'affaires en 2011) et la partie Business Analytics, un peu en retrait l'an dernier. Trois affaires ont néanmoins été rapportées sur HANA qui a glané un chiffre d'affaires de 2 M€. Nicolas Sekkaki indique que 25 modules SAP pourront progressivement fonctionner avec l'appliance d'analyse en mémoire au cours de l'année. Les intégrateurs vont pouvoir exploiter HANA dans leurs appels d'offres « avec des facteurs disruptifs pour les clients », insiste le directeur général. Une offre qui pourra de surcroît être installée « en quinze jours à trois semaines chez nos clients », ajoute-t-il, SAP tablant sur un nombre croissant de mises en oeuvre rapide, en particulier via les offres de déploiement RDS (rapid deployment solutions) élaborées par ses équipes. En 2012, l'éditeur compte doubler son chiffre d'affaires sur les innovations HANA et mobiles dans le monde (160 et 110 M€ en 2011).

Une entité Database & Technology

Au sein des clients, la colère déclenchée il y a 3 ans par les tarifs majorés de la maintenance semble s'être tassée. Nicolas Sekkaki indique que l'enquête de satisfaction régulièrement menée donne pour la France 94% de clients satisfaits, avec le meilleur taux de rétention d'Europe pour l'Enterprise Support (près de 100%). 

En 2012, la filiale française va se renforcer dans les trois à six mois avec les équipes de Sybase et créer une entité Database et Technology, aux côtés de l'activité Business & Analytics. « J'avais déjà préparé un département technologie avec une quinzaine de commerciaux [pour l'anticiper] », précise le dirigeant. « C'est important pour nos partenaires. Les spécialistes des bases de donnés ne sont pas les mêmes que ceux de l'ERP », insiste-t-il en rappelant l'ambition de SAP d'être 2e en termes de base de données d'ici 2015 au niveau mondial. Nicolas Sekkaki signale par ailleurs l'embauche de jeunes talents en 2011 et note que « beaucoup de gens frappent  la porte de SAP », ce qui n'a pas été toujours le cas.

Réduire le ratio coût des licences/services

Sur la partie cloud, une organisation va regrouper les forces commerciales de Business ByDesign (*) et des offres « On Demand » dont StreamWorks, l'application collaborative. Rappelons que SAP est en cours de rachat de l'éditeur SuccessFactors, spécialisé sur la gestion des ressources humaines en mode SaaS.

En 2012, SAP France mise aussi beaucoup sur les offres applicatives (Lines of business). « Nous allons doubler la taille de ce département qui valorise la richesse latente des ERP de nos clients ». Des efforts supplémentaires seront de nouveau faits sur les régions. Enfin, dans le domaine des services, la filiale veut accompagner l'innovation au coût le plus réduit, en s'appuyant en particulier sur ses offres de déploiement RDS. Celles-ci sont développées par les équipes SAP, sous forme de propriété intellectuelle réplicable. Il en existe 57 pour l'instant au niveau mondial. « Cela fait bouger le ratio licences/services », souligne Nicolas Sekkaki (**). Nous voulons apporter de la valeur ». Avec un objectif clair : faire baisser le coût des solutions SAP. 

Le dirigeant français rappelle par ailleurs que le support de la version ECC 6 de l'offre phare de SAP a été étendu jusqu'en 2020. Cette version s'appuie sur une technologie de web services qui permet ensuite aux clients d'évoluer à leur convenance en s'épargnant de lourds chantiers de migration.

En résumé, pour 2012, « le pipeline est bon, même s'il y a une incertitude sur l'avenir », estime Nicolas Sekkaki. Les clients font très attention à leurs dépenses mais « ils veulent dégager de l'efficacité opérationnelle ».


(*) Sur Business ByDesign, son offre de gestion en mode SaaS, SAP a atteint le mille et unième client au niveau mondial. Avec cette solution, l'éditeur cible désormais des PME un peu plus grosses qu'avant. Il vise 2 milliards d'euros sur ses activités 'On demand' en 2015.

(**) Le ratio coût des licences/coût du service est couramment de 1 pour 6 ou 7.

(...)

(20/01/2012 15:40:13)

SAP a amélioré sa marge opérationnelle IFRS en 2011

SAP annoncera la semaine prochaine, le 25 janvier, ses résultats détaillés pour l'exercice fiscal 2011 clos fin décembre. Ses résultats préliminaires font apparaître de bonnes performances. L'éditeur de solutions de gestion a enregistré un chiffre d'affaires (IFRS) de 4,5 milliards d'euros, en hausse de 10,8% sur son quatrième trimestre. Sur la période, il a plus que triplé son bénéfice opérationnel, à 1,67 Md€, ce qui lui permet d'obtenir une marge opérationnelle IFRS de 37% contre 13,4% au quatrième trimestre 2010. Les ventes de licences trimestrielles ont progressé de 16% à 1,74 Md€ et les revenus de la maintenance de 14%, à 3,72 Md€.

Pour l'ensemble de l'exercice fiscal 2011, SAP totalise un chiffre d'affaires (IFRS) de 14,23 Md€ en hausse de 14% et des ventes de licences en progression de 22% à 3,97 Md€. La marge opérationnelle atteint 34%, gagnant 13,5 points sur les 20,8% de l'exercice 2010. SAP a dépassé ses attentes sur les ventes de ses solutions mobiles et sur son appliance d'analyse en mémoire SAP HANA. Ces deux gammes de produits lui ont respectivement rapporté 100 M€ et 160 M€ sur l'année.

SAP prolonge son offre à SuccessFactors

L'éditeur allemand a par ailleurs indiqué avoir prolongé la date d'expiration de son offre de rachat de la société américaine SuccessFactors qui développe des solutions de gestion des ressources humaines en mode SaaS (software as a service). Les deux sociétés n'ont en effet pas encore reçu l'accord du CFIUS (Committee on Foreign Investment in the United States), le comité transverse à plusieurs ministères et agences gouvernementales qui est chargé d'examiner les investissements étrangers aux Etats-Unis.

SAP prolonge donc jusqu'au 25 janvier 2012 l'offre de rachat à 40 dollars pour toutes les actions ordinaires en circulation de SuccessFactors, offre qu'il a faite en date du 16 décembre dernier, en lien avec le plan de fusion révélé le 3 décembre.

(...)

(20/01/2012 13:09:29)

Trimestriels Microsoft : bonne fin d'année, marge opérationnelle moindre

Comme l'an dernier à la même époque, Microsoft annonce une hausse de 5% sur le chiffre d'affaires réalisé entre octobre et décembre 2011, à 20,89 milliards de dollars (Md$), et un bénéfice net de 6,62 Md$ (-0,05%). En revanche, sa marge opérationnelle s'est un peu réduite sur ce deuxième trimestre fiscal, même si elle se maintient toujours très haut, à 38,3% (contre 40,9% l'an dernier).

Sur les six premiers mois de son exercice, de juillet à décembre 2011, l'éditeur de Windows a engrangé 38,257 milliards de dollars de chiffre d'affaires (+5,8%) et son bénéfice net a progressé de 2,64%. La marge opérationnelle s'établit à 39,7% contre 42,27% l'an dernier.

Peter Klein, le directeur financier de Microsoft, s'est dit content des résultats « malgré un marché PC difficile », lors de la conférence téléphonique de présentation. « La demande pour nos produits et services a été forte », avec des résultats record sur la fin d'année, « grâce à l'expérience construite autour de la console Xbox 360 ». Il considère que son groupe est bien positionné pour poursuivre sa croissance, et évoque le bon accueil du CES sur les nouveaux téléphones et l'interface de type Metro que l'on retrouvera sur les PC, tablettes, téléphones et télévision. 

Les revenus ont progressé sur toutes les zones géographiques, a indiqué le directeur financier, en particulier sur les marchés émergents. 

+30% sur les offres Lync et Dynamics CRM

S'il n'a pas atteint les prévisions des analystes sur son chiffre d'affaires (le consensus s'établissait à 20,93 Md$ selon Thomson Reuters), Microsoft l'a dépassé sur son bénéfice par action. Les ventes de la division Business, qui couvrent la bureautique, la messagerie et les applications ERP et CRM (gammes Dynamics), ont progressé de 3% en un an, et jusqu'à 7% si l'on exclut le programme de garantie lié à Office 2010. Le deuxième trimestre fiscal 2011 incluait en effet dans son chiffre d'affaires 224 millions de revenus différé liés au programme de garantie associé à Office 2010. Près de 200 millions de licences de cette version de la suite bureautique ont été commercialisées depuis son lancement il y a 18 mois, dépassant les prévisions de l'éditeur, a souligné Peter Klein. Les ventes d'Exchange et de SharePoint ont augmenté de 10%, tandis que celles de Lync, l'offre de communication unifiée, et de Dynamics CRM ont progressé de plus de 30%.

+20% sur les ventes de System Center

La division Serveurs et Outils a réalisé un chiffre d'affaires de 4,77 Md$ sur le trimestre, en hausse de 11%, particulièrement tiré par les ventes des éditions premium de l'OS Windows Server et de la base de données SQL Server (croissance à deux chiffres) et du logiciel d'administration System Center (+20%).
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Les revenus de la division Windows et Windows Live ont en revanché baissé de 6% à 4,74 Md$. Plus de 525 millions de licences Windows 7 ont été écoulées depuis son lancement. L'OS client a pâti du ralentissement des ventes de PC, notamment sur le marché grand public. Meilleurs résultats en revanche dans le monde de l'entreprise où Windows 7 marche bien et se trouve installé sur un tiers des postes de travail dans le monde, selon Peter Klein.

La division Entertainment & Devices (loisirs et terminaux associés) a augmenté son chiffre d'affaires de 15% à 4,24 milliards de dollars. Désormais, il y a environ 66 millions de consoles Xbox 360 sur le marché, et 18 millions de capteurs Kinect, fonctionnant par reconnaissance des gestes. Quant au nombre d'abonnés au service de jeu en ligne Xbox Live, il a grimpé de 33% à 40 millions de membres.

Skype en phase d'intégration

Du côté de la division Online Services, on note une progression de 10%, le chiffre d'affaires s'établissant à 784 millions de dollars. Les rentrées générées par la publicité en ligne liés à la recherche se sont améliorées sur les trois derniers mois après une baisse ayant affecté Yahoo sur le trimestre précédent (juillet/septembre 2011). Le revenu par recherche a augmenté sur ce deuxième trimestre et Microsoft travaille dur pour coller aux objectifs de cette activité, a indiqué le directeur financier du groupe.

Enfin, Microsoft a commencé à intégré la technologie et les services de Skype dans ses produits durant la période écoulée. Même s'il est encore tôt, Peter Klein juge intéressantes les opportunités de redéfinir les communications en temps-réel pour les consommateurs et les entreprises dans le monde.

Pour l'ensemble de son année fiscale 2012, qui se termine le 30 juin prochain, Microsoft baisse les prévisions de dépenses opérationnelles qu'il avait faites en octobre pour tenir compte de l'acquisition de Skype. Elles s'établissent maintenant entre 28,5 et 28,9 milliards de dollars (contre 28,6 à 29,2 Md$ en octobre).

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(16/01/2012 14:14:08)

SAP acquiert Datango, spécialiste du logiciel de formation

SAP a annoncé son intention d'acquérir Datango, spécialiste du logiciel de formation. Cette société basée à Berlin propose une plateforme, baptisée « Datango performance suite » pour créer de la documentation, des sessions d'apprentissage, du matériel pour le e-learning et pour traduire des contenus dans 40 langues, etc. Pour SAP, cette opération est un moyen d'élargir son portefeuille dans le domaine de l'enseignement et la formation. L'objectif est de fournir aux clients de SAP des outils logiciels pour former les utilisateurs sur les ERP et gérer les connaissances. L'offre de Datango sera directement intégrée aux solutions de l'activité Training & Education de SAP. A noter que les deux sociétés ont déjà eu l'occasion de travailler ensemble, car Datango avait choisi By Design de SAP pour développer son offre SaaS.

L'opération doit être finalisée au 1er trimestre 2012, mais le montant de l'acquisition n'a pas été dévoilé.

(...)

(16/01/2012 11:58:01)

Tribune de Christian Jouy : Le MES, vecteur de compétitivité pour les entreprises

Les industriels n'ont pas attendu le MES (Manufacturing Execution System) pour tenter d'informatiser leurs ateliers de production. Via la mise en place d'ERP et d'applications spécifiques, ils ont essayé d'assurer la gestion de différentes problématiques, pour des résultats plutôt variables. Ce qui l'est moins, c'est le coût élevé de la maintenance de ces applicatifs souffrant d'une standardisation grandissante et rendant difficile l'adaptation de la production aux fluctuations du marché.

Comment, dès lors, faire la différence vis-à-vis de la concurrence ? Chaque jour plus volatiles, les marchés réclament une capacité d'innovation grandissante de la part des entreprises de production. Ces dernières doivent adapter leurs processus d'industrialisation aux cycles de vie des produits de plus en plus réduits. Pour être performantes en interne comme vis-à-vis de leur environnement, elles doivent être en mesure de suivre et de piloter leur production, d'ajuster leur activité en fonction de leur rentabilité, mais aussi de fournir une qualité de service optimale.

Avec le MES, place à l'agilité et la réactivité

Aujourd'hui maillon essentiel pour le cycle de production des entreprises, le MES couvre de nombreux domaines : ordonnancement, exécution des fabrications, traçabilité, gestion de la qualité, suivi de production, GED ou encore analyse de la performance.

Pour lire la suite de la tribune, cliquez ici

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(12/01/2012 11:01:54)

Quadria propulse deux logiciels de Sage dans le SaaS

Deux logiciels de comptabilité Sage, les gammes 30 et 100, qui ne sont pas nativement  en Saas, le deviennent avec la plateforme de Quadria.  «Nous avons développé une plateforme qui permet de rendre ces deux logiciels accessibles en mode SaaS », nous explique Jean-Pierre Leconte, PDG de Quadria.  C'est le deuxième accord, signé par l'éditeur en moins d'un an. Au mois d'avril dernier, l'intégrateur se voyait confier en exclusivité, le développement des offres cloud pour PME de Dell.

Sage propose une licence locative, mais pas l'infrastructure

Sage propose certes la licence locative, la dsu, mais pas l'infrastructure. Et ses revendeurs restent concentrés sur la formation, le paramétrage, l'accompagnement, mais ne s'occupent pas, et ne souhaitent évidemment pas s'occuper, de cet aspect plateforme. Le contrat que leur propose Quadria correspond au dsu et leur permet d'accéder à une infrastructure cloud privative.

C'est une offre d'ampleur nationale (comme l'était l'accord Dell Quadria). « Nous avons mis en place un interlocuteur Sage par région, en découpant la France en six grandes régions » souligne Jean-Pierre Leconte. Le support technique est assuré par Quadria dans deux de ses centres : Toulouse pour le niveau 2 et Montpellier pour le niveau 3. « Ils fonctionnent 24h sur 24 et 7 jours».  L'offre a été bâtie grâce à la filiale de Quadria, ASPline, qui travaille avec Sage depuis des années (et antérieurement avec Saari).

Les contrats sont sans engagement, « on ne souhaite pas lier les partenaires comme le font les opérateurs télécoms », note Jean-Pierre Leconte, « pour sa part, Sage préconise notre plateforme, et organise des webcasts ».

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(05/01/2012 09:36:24)

Les distributeurs de Sage veulent s'associer

Pourquoi créer une association des distributeurs de l'éditeur Sage ? « Il faut tout d'abord savoir qu'il ne s'agit pas de défendre des intérêts particuliers ou de se réunir pour demander des remises supplémentaires, assure Patrick Chemla, Directeur de la société Pointex à Marseille, partenaire de Sage depuis 17 ans. Cette association aura deux principales missions : permettre à ses membres de trouver rapidement des solutions aux problèmes techniques ou organisationnels qu'ils rencontrent et être une force de proposition constructive vis-à-vis de Sage en ce qui concerne les évolutions de son offre ».
En d'autres termes, le but est tout d'abord pour les initiateurs du projet d'intensifier les relations entre les distributeurs et la marque et entre les distributeurs entre eux.

Création prévue pour mai 2012

Pour l'instant, une première réunion a eu lieu à l'automne 2011 pour poser ces principes fondateurs. Une seconde aura lieu à Lyon en mars prochain afin de finaliser les contours de cette association. Dans un premier temps, cette dernière se focalisera sur les Centres de Compétence Sage (CCS), soit une centaine d'entreprises en France. Par ailleurs, la quarantaine de distributeurs Sage d'ores et déjà investis dans le projet a créé un groupe d'échanges sur Facebook (espritsage@groups.facebook.com) afin de traiter directement certains problèmes techniques, dont la paie qui semble aujourd'hui mobiliser les énergies.

L'association devrait être officiellement créée en mai prochain, avant l'événement annuel de l'éditeur, Sage Expo. Ensuite, elle sera plus ouverte à l'ensemble des distributeurs agréés de Sage en France, soit environ 350.

Si elle n'a pas encore de nom définitif, l'association se garde bien de revendiquer un rôle revendicatif par rapport à Sage. On trouve d'ailleurs parmi les initiateurs du projet plusieurs anciens responsables régionaux de Sage ou des éditeurs qu'il a racheté, dont Patrick Chemla lui-même, ancien cadre de Saari. « Il ne faut pas se tromper sur nos motivations, mais nous savons tous que les relations commerciales sont fondées sur des rapports de force et nous serons mieux écoutés avec la création de cette association », conclut-il.

Et les autres enjeux ?

Si l'association se garde bien d'afficher toute intention belliqueuse avant même d'avoir été créée, elle ne pourra pas ignorer les revendications qui montent du réseau Sage. Dans son édition du 8 décembre dernier, Distributique.com évoquait ainsi la grogne d'ex-revendeurs API, qui se plaignaient notamment de la communication de l'éditeur vers ses partenaires.

Au-delà, les partenaires de Sage aimeraient avoir des garanties sur le maintien d'un modèle commercial à la fois direct et indirect. Concrètement, deux éléments conduisent les distributeurs à se poser des questions à ce sujet. Le premier concerne les nouvelles ambitions de Sage en matière de SaaS et de maintenance des logiciels. Le second est que le PDG de Sage France depuis fin 2010, Antoine Henry, a fait ses armes en tant que directeur marketing d'Apple, dont les relations avec la distribution ont rarement été idylliques.

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(23/12/2011 11:25:42)

L'ONG Aide et Action gère mondialement ses finances avec ERP 5

L'organisation non-gouvernementale Aide et Action réalise des projets éducatifs humanitaires dans plus de vingt pays. Fondée en 1981, elle s'appuie sur 800 salariés et des milliers de bénévoles dans le monde. A partir de 2008, l'organisation a souhaité améliorer sa gestion et la transparence de ses comptes. Il s'agissait notamment de faciliter les consolidations internationales, le tout sans consacrer un budget trop important au projet, l'essentiel des fonds devant être attribué à l'activité de l'association. Pour cela, elle s'est réorganisée et a déployé mondialement un PGI en mode SaaS, en l'occurrence le PGI open-source ERP 5, hébergé par Nexedi. Le SaaS a également été retenu dans des pays en voie de développement aux infrastructures télécoms limitées.

Plus de fiabilité et de transparence

« Nous avions trois objectifs avec ce projet, à savoir garantir la fiabilité des informations en supprimant l'extra-comptable, mieux piloter la structure en bénéficiant d'une accessibilité permanente aux données et enfin disposer d'informations plus fines » se souvient Sabine Boyé-Gonçalves, secrétaire générale d'Aide et Action International. Auparavant, chaque pays disposait de son propre système et il fallait effectuer des retraitements manuels longs et complexes pour consolider les informations. En implémentant un PGI unique, les informations deviennent plus complètes, la transparence est améliorée et le reporting aux donateurs institutionnels (Banque Mondiale, Union Européenne...) plus conformes aux attentes de ceux-ci.

Le PGI est utilisé pour les fonctions finance et suivi budgétaire. Les écritures de paye sont incorporées en batch, chaque pays disposant de ses propres logiciels pour la gestion des rémunérations. Sabine Boyé-Gonçalves s'en explique : « la typologie des contrats et des réglementations était trop vaste ».

Un déploiement mondial à partir de trois pays pilotes

Le projet est initié à la fin de 2008. Mais il débute pour de bon en 2009, avec la création d'une structure internationale de droit suisse fédérant l'ensemble des organisations nationales. Au sein d'Aide et Action International, le secrétariat général pilote l'ensemble des fonctions support, notamment l'informatique, les ressources humaines et les finances. En 2010, le PGI est déployé au niveau de la structure internationale et de trois pays pilotes : le Sénégal, le Mali et la Guinée Conakry.

Cette première phase se déroulant bien, le projet est étendu mondialement en 2011, à l'exception des pays d'Asie du Sud. Ceux-ci ne seront déployés qu'en 2012, leur budget de cet exercice étant déjà inclus dans le système. « Des particularités comptables locales ont retardé le projet dans ces pays » constate Sabine Boyé-Gonçalves.

L'une des forces d'ERP 5 a été justement sa capacité à traiter dans une même instance et un même plan de comptes l'ensemble des

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implantations locales de l'ONG. Chaque pays dispose bien évidement de ses propres règles comptables mais les comptables travaillent dans des « comptes abstraits » qui sont ensuite reventilés dans les plans de comptes locaux. Les documents comptables comme le bilan et le résultat sont réalisés selon les comptes internationaux comme selon chaque comptabilité nationale.

Sabine Boyé-Gonçalves confirme : « cette souplesse du produit qui permettait de l'adapter à nos besoins a été l'un des critères majeurs de son choix. » L'ONG ne cache pas que le budget très limité du projet a aussi été un facteur clé du choix. « Nous avions aussi consulté Sage et Oracle mais ERP 5 a été nettement moins cher que les autres solutions, avec une prestation initiale de 72 000 euros HT et un coût récurrent lié au mode SaaS de 1500 euros par mois alors que nous avons un millier d'utilisateurs dans le monde » souligne Sabine Boyé-Gonçalves. Tout logiciel propriétaire aurait rendu le projet impossible par le seul fait du coût initial des licences.

Enfin, le mode SaaS correspondait bien à la nécessaire souplesse tant d'implémentation, en délégant au prestataire tous les aspects techniques, que d'utilisation. Les utilisateurs sont en effet souvent en déplacement et pouvoir se connecter de n'importe où en retrouvant ses données est évidemment un avantage opérationnel majeur.

Une logique workflow intéressante à plus d'un titre

ERP 5 dispose également d'une logique de type workflow qui permet de lui adjoindre aisément des extensions développées sur le moteur principal pour des usages spécifiques. Ainsi, Aide et Action travaille actuellement sur un projet de gestion des dons et parrainages.

Cette gestion en mode workflow des opérations facilite également l'utilisation du produit dans les zones où les télécommunications sont peu performantes. « Il y a très peu de javascript sur les pages, le HTML est généré dynamiquement par le serveur et les interactions sur la page sont très limitées » explique Thierry Brettnacher, vice-président consulting de Nexedi.

Les contrôles de saisies et la validation des écritures sont ainsi opérées sur le serveur, sans nécessiter un trafic de données en cours de saisie. « Ceci dit, il n'y a pas de vrai soucis dans les capitales, les difficultés pouvant survenir sur les lieux de projets, dans des endroits plus reculés » tempère Sabine Boyé-Gonçalves. Un mode hors connexion avec gestion d'un cache d'opérations est cependant envisagé à terme.

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(23/12/2011 15:28:26)

Rhodia dématérialise ses factures entrantes avec ReadSoft

Le groupe chimique Rhodia, désormais membre du groupe Solvay, est présent dans plus de 30 pays. Il doit traiter chaque année 700 000 factures entrantes dans le monde. Cette activité ne génère en elle-même aucune valeur et doit donc être optimisée.

Rhodia a souhaité améliorer le partage de l'information comptable entre les différents collaborateurs concernés par chaque facture, disposer d'un suivi précis et temps réel des factures et intégrer plus aisément les factures papier à son PGI SAP. Une solution identifiée a été de mettre en place une dématérialisation des factures entrantes et leur intégration à un workflow.

Une solution compatible avec les exigences américaines

En 2007, Rhodia lance donc un appel d'offres pour se doter d'une solution adéquate aux Etats-Unis. Ce pays est en effet très demandeur de traçabilité des opérations, bénéfice collatéral d'une dématérialisation des factures. La solution mise en place a ensuite été déployée, avec quelques adaptations et en moins de cinq mois, en Europe (France, Allemagne, Italie, Espagne, Royaume-Uni).

En l'occurrence, Rhodia a choisi les solutions de Readsoft. Les factures sont tout d'abord scannées et injectées dans SAP via Invoices Cockpit qui extrait les informations pertinentes et en vérifie les éléments significatifs (SIRET...) avant d'assurer le rapprochement avec les bons de commande de SAP. Le cas échéant, les factures ne pouvant pas être rapprochées sont injectées dans un workflow d'approbation géré dans l'outil Web Cycle. Les fournisseurs peuvent suivre le traitement de leurs factures au travers du portail géré grâce à Web Board. Enfin, l'ensemble est supervisé grâce à Reporter.

Le coût du projet n'a pas été spécifié.

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