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Middleware et serveurs d'application

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(08/12/2011 09:58:28)

Ippon Technologies, spécialiste JavaEE, s'installe à Bordeaux

Créée en 2002, Ippon Technologies est une SSII et une société de conseil spécialiste des projets JavaEE et tout ce qui tourne autour de cette plateforme. Son implantation en région se fait en suivant l'évolution des clients grands comptes, comme la SNCF ou Air France. A Nantes d'abord et maintenant à Bordeaux. « On trouve d'excellents collaborateurs en région, souligne le directeur général Geoffray Gruel, avec les niveaux d'expertises qui sont les nôtres, et plus de stabilité. Nous comptons 15 consultants à Nantes, 6  à Bordeaux, une vingtaine de postes seront créés sur ces deux agences en 2012. Nos critères ? Nous voulons des gens passionnés par leur métier, très curieux de l'évolution des technologies, bons communicants pour s'intégrer dans une équipe projets.» 

Fondée par un sportif de haut niveau

La société insiste sur ses méthodes internes. Fondée par un sportif de haut niveau, Stéphane Nomis, membre de l'équipe de France de judo, elle met en avant des valeurs d'engagement projet et de respect des clients et des équipes projet. L'entreprise recrute, pour moitié des juniors sortis de l'université, pour moitié des experts déjà certifiés. L'idée est de garder les juniors et d'engager des jeunes diplômés qui ont réalisé un projet, dans le cadre de l'école, ou à titre personnel. L'autre moitié des recrutements est composée de gestionnaires de projets, de spécialistes Java, et de méthodes agiles certifiés.

Ippon a réalisé 9,2 millions d'euros de CA en 2009, elle devrait atteindre 10,5 millions d'euros de chiffre d'affaires (CA) en 2010, le tiers en forfait, 15% en conseil, 55% en assistance.  Elle progresse donc de 20%, se veut aussi dynamique pour 2012, mais reste prudente avant d'avancer un chiffre. Ippon devrait implanter de nouvelles agences en 2012 et 2013 dans le Sud-Est, Lyon et Marseille et en Belgique.

(...)

(02/12/2011 15:24:30)

Oracle optimise WebLogic 12c pour le cloud

Comme on l'attendait, Oracle a fait évoluer son serveur d'application WebLogic (ex-BEA) de façon à faciliter les déploiements dans le cloud, ainsi que l'a souligné Mike Lehmann, directeur senior produit, lors de l'annonce de la version 12c hier soir, par webconférence. « De nombreux clients exploitent des datacenters traditionnels mais sont intéressés par une migration vers le cloud. WebLogic 12c a été conçu pour cela ». Le suffixe « c » derrière le numéro de version vient souligner cette destination. WebLogic est le deuxième produit du catalogue à l'arborer après Enterprise Manager 12c annoncé sur OpenWorld 2011. Cette solution est au coeur de l'appliance Exalogic qu'Oracle préconise aux entreprises souhaitant déployer leurs applications dans un environnement de cloud privé.

Cette mise à jour majeure du serveur d'application, qui apporte selon Oracle plus de 200 fonctionnalités supplémentaires, sera disponible dans les prochaines semaines (la précédente remontait à la 11g en 2009). Elle constitue le fondement de l'offre Fusion Middleware dans le cloud, avec les briques Coherence (technologie de cache distribué) et Tuxedo (moniteur transactionnel). Un autre composant de l'offre middleware, Traffic Director (OTD) ajoute des mécanismes de routage de trafic, à haute performance et haute disponibilité. Le trafic entrant est routé à travers les différentes instances WebLogic dupliquées. OTD apporte des fonctions pour gérer de façon dynamique le cache, la répartition de charge et le support des serveurs proxy pour les applications basées sur http.

C'est la première version de WebLogic compatible avec Java EE 6 et avec les API et bibliothèques de ses composants technologiques, Java Servlets, JAX-RS 1.1 (Java API for restful XML Web services), JSF (Java Server Faces) 2.1,  les Enterprise JavaBeans 3.1, etc. Cette conformité avec Java EE 6 donne aussi accès à CDI (Context and Dependency Injection), une fonctionnalité requise par les développeurs pour injecter facilement des composants dans les applications. 

Assembler des applications multiniveaux en containers

Pour amener WebLogic vers le cloud, une grande partie du travail a résidé dans l'intégration du logiciel avec d'autres solutions d'Oracle. Le serveur d'applications a été modifié pour fonctionner avec Virtual Assembly Builder. Ce dernier permet, dans des environnements virtualisés avec Oracle VM, d'assembler dans un même container des applications multiniveaux (multitiers). Typiquement, les composants d'une application Java d'entreprise, incluant un serveur web, le logiciel de gestion du trafic, le serveur d'application et une couche de gestion des messages, sont souvent répartis entre plusieurs serveurs. Virtual Assembly Builder les réunit dans une bulle virtuelle qui peut alors être déplacée de serveur en serveur et gérée comme une identité unique.

« Lorsqu'elles préparent leur environnement pour le cloud, les entreprises se retrouvent face à une prolifération de machines virtuelles. Virtual Assembly Builder sert à en réduire le nombre, tandis que Traffic Director permet aux entreprises d'ajuster le trafic réseau au sein de leur infrastructure », explique Mike Lehmann.

Intégré avec Apache Maven

La version 12c du serveur d'application a également été revue pour fonctionner plus efficacement avec RAC (Real Application Clusters), la solution d'Oracle permettant à une base de données de fonctionner au sein d'un cluster de serveurs. WebLogic peut sélectionner le serveur qui lui paraît le mieux approprié à un moment donné, ce qui peut conduire à tripler ses performances, indique Mike Lehmann. Les autres serveurs d'applications vont interroger la base de données pour intervenir sur de nouveaux événements, tandis qu'avec WebLogic, Oracle met en place un système de messages qui peut alerter le serveur d'applications immédiatement quand une nouvelle information a été intégrée dans la base.

A la demande des utilisateurs, l'éditeur de Redwood a par ailleurs intégré son serveur d'applications avec Apache Maven, qui aide les développeurs à gérer les dépendances au sein de leurs applications, ainsi que les bibliothèques et les classes nécessaires à leur fonctionnement. « Cela facilite l'intégration de WebLogic dans leur environnement de build standard ».

WebLogic 12c est disponible. Son prix ne change pas, a précisé Oracle. Il est fixé à 45 000 dollars par processeur (auxquels s'ajoutent 9 900 dollars pour le support annuel). (...)

(25/11/2011 16:26:06)

Une faille découverte dans un patch pour le serveur HTTP Apache

La vulnérabilité affecte les installations d'Apache qui fonctionnent en mode reverse proxy, un type de configuration utilisée pour l'équilibrage de charge, la mise en cache et d'autres opérations qui impliquent la distribution des ressources sur plusieurs serveurs. Afin de mettre en place Apache HTTPD qui fonctionne comme un reverse proxy, les administrateurs de serveurs utilisent des modules spécialisés comme mod_proxy et mod_rewrite.

Les chercheurs en sécurité de Qualys avertissent que si certaines règles ne sont pas configurées correctement, les pirates peuvent tromper les serveurs dans l'exécution des demandes d'accès non autorisé aux ressources internes. Ce problème n'est pas nouveau et une faille qui permettait des attaques similaires a été publiée en octobre. Cependant, tout en examinant le correctif sur cette première faille, Prutha Parikh, chercheur chez Qualys s'est rendu compte qu'il pouvait être contourné en raison d'un bug dans la procédure d'URI (Uniform Resource Identifier) de simplification du schéma d'URL. Ce dernier est la partie de l'adresse qui vient avant les ":", tels que HTTP, FTP ou un fichier.

Les développeurs d'Apache sont conscients du problème et sont en train de réfléchir à la meilleure méthode pour le résoudre. Une possibilité serait de renforcer le patch précédent dans le code du serveur afin de rejeter des demandes d'accès aux ressources internes. Cependant, d'autres méthodes de contournement peuvent être découvertes. «  Nous pourrions essayer d'améliorer le correctif, mais je pense qu'il serait plus simple de changer les crochets translate_name du mod_proxy et mod_rewrite pour renforcer les règles affectées » a déclaré Joe Orton, ingénieur logiciel en chef chez Red Hat et s'occupant de la liste de diffusion dev Apache. Il a ainsi proposé un patch qui est actuellement examinée par les autres développeurs. (...)

(22/11/2011 15:54:27)

WebLogic 12c, le serveur d'application d'Oracle en mode cloud en approche

Selon un communiqué publié sur son site Internet, Oracle prévoit d'annoncer la prochaine version de son serveur d'applications phare WebLogic à l'occasion d'un événement en ligne programmé pour le 1er décembre. WebLogic Server 12c, où le « c » est probablement un raccourci pour « Cloud », va succéder à la version 11g, dont la première mouture était sortie en juillet 2009. « Aujourd'hui, la plupart des entreprises souhaitent passer à une infrastructure cloud, » peut-on lire dans le communiqué. « Cependant, les départements informatiques doivent continuer à investir et à maintenir leurs infrastructures actuelles, indispensables pour faire tourner leur activité. Avec Oracle WebLogic, nous offrons le meilleur des deux mondes. »

WebLogic 12c va aussi devenir un élément de première importance pour le serveur d'applications Exalogic d'Oracle, un peu éclipsé jusque-là par l'Exadata Database Machine, et par le service cloud public annoncé récemment par l'éditeur. Les clients seront en mesure de construire des clouds privés avec Exalogic, mais aussi d'utiliser le service cloud public d'Oracle basé sur WebLogic. Selon Oracle, il sera facile de déplacer les applications de l'un vers l'autre. WebLogic 12c offre, parmi ses caractéristiques, Java EE 6, Active GridLink pour RAC (Real Application Clusters), Trafic Director et Virtual Assembly Builde. Hasan Rizvi, vice-président senior, Oracle Fusion Middleware and Java, ainsi que d'autres responsables d'Oracle, prendront la parole le 1er décembre. Le même jour, Oracle devrait aussi lancer une série de webinars « Developper Deep Dive ».

Actuellement, aux Etats-Unis, la suite haut de gamme WebLogic coûte 45 000 dollars par processeur, plus 9 900 dollars pour le support annuel. On ne sait pas très bien pour l'instant si Oracle va augmenter ou non son tarif avec la livraison de la version 12c. WebLogic 12c sera en concurrence avec une série d'autres serveurs d'applications Java, notamment JBoss de Red Hat et WebSphere d'IBM, et même le serveur GlassFish d'Oracle acquis avec Sun Microsystems. GlassFish coûte 5 000 dollars par processeur, plus 1 100 dollars pour la maintenance annuelle, soit environ deux fois moins que WebLogic Server Standard Edition. Il existe aussi une version supportée par la communauté GlassFish, disponible sans frais.

(...)

(16/11/2011 14:55:24)

Red Hat ajoute des outils de gestion du cycle de vie des applications à son PaaS OpenShift

Red Hat a équipé sa plate-forme d'application hébergée OpenShift avec un ensemble d'outils pour le cycle de vie du développement et des applications afin de simplifier le déploiement sur le PaaS (Platform-as-a-Service). « OpenShift a un workflow de développement entièrement intégré, » a déclaré Issac Roth, PaaS Master chez Red Hat. « Désormais, il serait même possible de faire du codage sur un iPad, parce qu'aucune compilation, ni aucun runtime ne se font en local, » a t-il précisé. OpenShift inclut désormais Maven, l'outil Open Source de gestion et d'automatisation de développement Java, et Jenkins, un autre outil Open Source d'intégration continue écrit en Java. OpenShift est aussi entièrement intégré avec JBoss Tools IDE (Integrated Developer Environment) de Red Hat.

Lancée en mai dernier, l'offre PaaS OpenShift de Red Hat, offrira, quand elle sera commercialisée, un environnement hébergé évolutif qui permettra à des individus ou à des entreprises de faire tourner leurs applications. OpenShift peut exécuter des programmes écrits en Java, PHP, Python, Perl et Ruby. La plate-forme fournit également différents types de bases de données et des outils de mise en cache par couche, plus le serveur d'applications JBoss de Red Hat. Avec OpenShift, « le développeur peut se concentrer entièrement sur l'application, sans se soucier de la pile. Il n'a pas à se préoccuper de l'infrastructure, ni du middleware», a déclaré Issac Roth.

Compiler et exécuter ses applications sur OpenShift

« L'ajout d'outils pour le cycle de vie du développement devrait faciliter le processus de déploiement d'un programme dans OpenShift, » a encore déclaré le PaaS Master. L'intégration avec JBoss Tools permet aux développeurs d'écrire le code sur leurs propres machines et de réaliser la compilation et l'exécution de leurs programmes sur OpenShift. Le serveur Open Source d'intégration continue, Jenkins, intégrera automatiquement les changements de code fait par les développeurs dans la copie maître d'OpenShift. L'introduction de Maven devrait rationaliser la façon dont les développeurs gèrent les dépendances de leur application, ou les autres programmes et bibliothèques, nécessaires au fonctionnement de leur programme. Avant l'incorporation de Maven, les développeurs devaient conserver des copies de toutes les ressources nécessaires à portée de main, et les télécharger avec leurs applications. OpenShift contient désormais un large éventail de bibliothèques Open Source, mais permettra aux développeurs d'ajouter leurs propres ressources.

Red Hat n'a pas commencé à faire payer son service OpenShift, et laisse pour l'instant les développeurs et les entreprises faire tourner leurs logiciels gratuitement sur sa plate-forme. « Dès que les tarifs du service et du support auront été définis, Red Hat commercialisera son offre. Ce sera en 2012, » a déclaré Issac Roth.

(...)

(03/11/2011 09:46:09)

Java Community Process : VMware out, Twitter et Azul Systems arrivent

VMware n'est plus membre du comité exécutif du Java Community Process SE / EE, qui voit par contre débarquer Twitter, selon les résultats des élections finalisés cette semaine. Azul Systems, le concepteur de la machine virtuelle Java Zing, a également obtenu un siège au sein du conseil du JCP, qui supervise et encourage le développement du langage de programmation Open Source. Ericsson, SAP et Intel ont été réélus, tout comme IBM, Nokia et SK Telecom reconduit au sein du comité Java ME, tandis que ARM et Werner Keil font leur entrée pour la première fois

VMware reste toutefois bien représenté au sein de l'instance Java avec sa division SpringSource, qui vend une gamme de produits pour développer et déployer des applications Java.

Oracle fait office de poids lourd au sein du comité

Près de 23 % des membres éligibles se sont exprimés à l'occasion de cette élection, selon un communiqué d'Oracle posté cette semaine sur le blog officiel Aquarium. « C'est beaucoup plus que les 11 % obtenus lors de l'élection du comité spécial 2011 mais probablement moins que ce que l'on pouvait espérer », indique le blog. Oracle a pris le contrôle de Java suite au rachat de Sun Microsystems. Il détient donc un siège permanent au sein du comité, mais il ne domine par le JCP, selon un document interne au comité.

« Oracle, et d'autres membres du Comité exécutif (CE) servent de cautions technologiques pour accompagner le travail des Expert Groups (EG). Ce comité ne surveille pourtant pas au jour le jour les activités des EG. Le comité a toutefois la possibilité d'examiner le travail de chacun des groupes experts à des points bien définis afin de vérifier que les spécifications de Java sont bien respectées. Il s'agit d'éviter une fragmentation de Java comme l'ont connu Linux et plus récemment Android.

Oracle intraitable sur ses brevets

Pourtant, Oracle a défendu agressivement sa participation dans Java par le biais
d'actions en justice contre Google pour violation de sa propriété intellectuelle dans l'OS mobile Android. Et dans le passé, certains ont prétendu qu'Oracle avait tenté d'influencer - en coulisses -  les résultats des élections au JCP.

Le comité exécutif a également perdu des membres prestigieux tels que l'Apache Software Fondation, qui a quitté le navire suite à ce qu'il considérait comme un contrôle indu d'Oracle sur Java.

 

(...)

(25/10/2011 10:01:18)

Emplois dans l'Open Source : Où chercher ? Ce qu'il faut savoir (2e partie)


Quels langages utiliser ?

Cela dépend du domaine d'intérêt de chacun. On pose toujours la question : « Quel est le meilleur langage de développement ». Et la réponse est toujours : « Cela dépend ». On ne peut savoir quel est le meilleur langage tant qu'on n'a pas défini vers quelles technologies on veut s'orienter. Il faut aussi s'essayer à des langages différents pour déterminer lequel est le plus approprié. Le langage de programmation est comme n'importe quel outil : certains sont adaptés, d'autres moins.

Les technologies embarquées, les technologies mobiles, et le cloud, sont trois grands domaines en pleine croissance, avec beaucoup de chevauchement entre eux, dans la mesure où le monde est de plus en plus interconnecté. (Il faudrait lutter contre le dévoilement de nos vies privées, et contre le profilage effectué à partir de l'extraction de nos données, pour le profit. On pourrait avancer que la protection des utilisateurs entre aussi dans les attributions essentielles du développeur Open Source.)

Les autres compétences

Le domaine du monde Open Source est aussi largement ouvert à des personnes qui ne font pas du codage, mais souhaitent trouver des opportunités dans le FLOSS. Le monde connecté impose de nouvelles contraintes aux administrateurs système et réseau. La maîtrise de la consommation énergétique, les technologies Cloud, les bases de données, la haute disponibilité, le provisionnement, la surveillance et la sécurité, tous ces domaines exigent des compétences nouvelles et pointues. Les artistes, les musiciens, les auteurs en technologie, les managers communautaires, les concepteurs de matériel, la rétro-ingénierie, les traducteurs, éditeurs... Les créneaux sont nombreux, où il y a place pour des compétences très variées. Comme l'a déclaré Amanda McPherson, « Il y a aussi de bonnes opportunités d'emploi en dehors du développement au sens strict dans ce secteur. Pour avoir sa place, il faudra aussi montrer que l'on est capable de conduire un projet, d'écrire de façon convaincante, que l'on sait travailler avec des communautés de personnes très différentes et éparpillées dans le monde entier. Ceux qui prospèrent dans des fonctions moins structurées pourront aussi réussir dans ce secteur, que ce soit en développement, en ventes, en marketing, ou dans d'autres domaines encore. Ceux qui arriveront avec un cadre défini dans lequel ils proposent leurs compétences, pour faire ce qui doit être fait, seront aussi bien placés pour ces emplois. » La vice-présidente Marketing and Developer Programs met ici l'accent sur un point essentiel, à savoir que l'auto-motivation, clé du succès dans n'importe quel domaine, est particulièrement nécessaire dans celui du logiciel libre.

Holger Dyroff, vice-président Business Development chez SuSE, reconnaît également l'importance des compétences multiples: « Les compétences dans le secteur Open Source vont être très prisées l'année prochaine, alors que Linux continue a afficher une croissance à deux chiffres, d'une année sur l'autre. Les infrastructures cloud s'ouvrent à un modèle Open Source, ce qui augmente aussi le besoin en compétences dans ce secteur. Par ailleurs, les développeurs se dirigent de plus en plus vers des projets mobiles et d'autres, liés aux réseaux sociaux. Ceux qui ont un intérêt et une passion marquée pour l'Open Source vont être très recherchés par de grands éditeurs, et SuSE en fait parti. Cela concerne aussi bien les développeurs, que les équipes marketing et de ventes. »


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«Nous pensons que toute expérience dans le développement, les ventes et les réseaux communautaires est importante. Cela inclut aussi tout travail bénévole. Ce qui compte, c'est que nos salariés soient expérimentés, mais aussi passionnés par l'Open Source. Donc l'engagement communautaire représente un élément important dans nos décisions d'embauche. Nous apprécions aussi les salariés qui se montrent prêts à adopter une culture d'entreprise globale, notre effectif et notre clientèle étant répartis dans le monde entier. »

Quels salaires?

«Cela dépend», faut-il encore répondre. Les vendeurs ont généralement le plus de chance de gagner beaucoup d'argent. Pour tous les autres postes, les salaires se situent, très grossièrement, dans une fourchette allant de 29 000 à 89 000 euros/an pour les postes techniques, et plus pour les postes de gestion.

Par où commencer?

Où trouver les emplois? Comme pour toute recherche d'emploi, apprendre à connaître le secteur concerné et développer un réseau est le meilleur moyen de trouver le job que l'on aime vraiment. L'Internet regorge de forums, de listes de diffusion, et de sites de réseautage social où l'on peut trouver toutes sortes d'informations utiles. De gros sites d'emploi comme Cadremplois.fr peuvent aider dans ce genre de recherche. Mais le mieux est de commencer par identifier les entreprises pour lesquelles on souhaiterait travailler, et de les cibler. À côté des trois grands éditeurs de produits commerciaux à base Linux - Red Hat, Novell et IBM - il existe également des multitudes de petites entreprises indépendantes sur lesquelles on trouve facilement des informations en ligne.

Comme l'a suggéré Amanda McPherson, le code peut faire office de curriculum vitae. Mais ce conseil s'applique aussi à tout ce qui fait état de ses centres intérêts : que ce soit des documentations, une expérience comme sysadmin, ou comme gestionnaire communautaire, etc. Il faut penser à cette « gestion de la réputation ».

Il faut aussi devenir soi-même utilisateur de Linux, apprendre à trouver son chemin dans le vaste monde du logiciel libre, et choisir ensuite un projet auquel on peut donner un peu de son temps bénévolement.

Voici quelques projets Open Source qui accueillent volontiers les débutants :

- LibreOffice : www.libreoffice.org/get-involved/

- Ubuntu : www.ubuntu.com/community

- Ubuntu-Women : http://women.debian.org/

- Debian-Women : http://women.debian.org/

- Fedora Mentors : http://fedoraproject.org/wiki/Mentors

- Dreamwidth : www.dreamwidth.org/legal/diversity


Et des sociétés de conseil spécialisées dans l'Open Source proposant des formations :

- Alter Way La libre académie : www.alterway.fr/la-libre-academie

- Smile : www.smile.fr/Services/Formation

- Linagora : www.linagora.com/-formation-

- Zenika : www.zenika.com/catalogue-formation

- Globalis : www.globalis-ms.com/recrutement.html


(Si vous avez d'autres adresses, elles sont les bienvenues ; nous les publierons si elles accueillent bien les débutants)

Bien sûr il y a beaucoup plus de ressources disponibles. Mais, l'approche la plus enrichissante est sans doute de choisir un projet significatif en accord avec ses orientations. Les opportunités sont nombreuses aussi pour ceux qui veulent travailler en indépendant. Mais c'est un autre sujet. Au final, il ne fait pas de doute que le FLOSS, offre bien plus d'opportunités qu'il n'y a de personnes pour les satisfaire. Alors, seul « le ciel est la limite ! »

Pour consulter la première partie de cet article : www.lemondeducloud.fr/lire-emplois-dans-l-open-source-ou-chercher-ce-qu-il-faut-savoir-1e-partie-42366.html (...)

(25/10/2011 10:09:58)

Les 10 technos stratégiques en 2012 selon le Gartner

Comme chaque automne, Gartner vient de publier sa liste des 10 technologies stratégiques pour les entreprises en 2012. Des technologies destinées à avoir un fort impact sur les sociétés ces trois prochaines années et qu'il serait risqué de négliger selon le cabinet de consultants. «Les entreprises devraient démarrer des projets exploratoires sur ces technologies et rassembler de multiples informations les concernant, y compris sur les réseaux sociaux», explique Carl Claunch, vice président et analyste chez Gartner.

Peu de surprises dans le palmarès 2012 établi par les consultants :

1. Tablettes et au-delà
Les entreprises auront à gérer des environnements peuplés de terminaux toujours plus hétérogènes. Elles devront se doter de deux stratégies mobiles distinctes: l'une à l'égard des employés (productivité, risque), l'autre à l'égard des clients (accès, intégration, réseaux sociaux).

2. Applications et interfaces conçues pour le mobile
Les interfaces mobiles (tactile, voix, recherche) remplacent peu à peu les interfaces classiques (fenêtres, menus, souris). Les applications elles-mêmes tendent à être plus simples et ciblées et combinées entre elles. Il conviendra de les développer de façon à ce qu'elles supportent de multiples terminaux et tirent parti de nouveaux développements comme HTML5.

3. Expérience contextuelle et sociale
L'informatique va de plus en plus exploiter des données disponibles directement sans intervention humaine, telles que la géolocalisation ou le réseau social. Ces données serviront à leur tour à fournir des informations personnalisées et conviviales, par exemple sous forme de réalité augmentée.

4. Internet des objets
Même si le concept d'objets équipés de senseurs et communiquant entre eux existe depuis quelques années, Gartner estime que le mouvement va s'accélérer. Le cabinet cite plusieurs domaines parmi lesquels, les systèmes embarqués, la reconnaissance d'image et la technologie NFC.

5. App Stores
Le concept d'app stores popularisé par Apple et Android avec des centaines de milliers d'applications disponibles en téléchargement devrait gagner l'entreprise. Le rôle de l'IT se transformerait ainsi de plus en plus d'un planificateur cebntralisé vers un gestionnaire de marché fournissant des prestations de courtage et des conseils aux métiers.

6. Nouvelle génération d'analyse
Le domaine de l'analytics de développe dans de multiples directions : l'analyse embarquée, l'analyse en temps réel et prédictive, l'analyse de données non structurées et l'analyse s'appuyant sur le cloud. L'analyse devrait d'autre part se rapprocher toujours plus de l'aide à la décision et de la collaboration.

ICTJournal.ch

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7. Big data
Les volumes de données, la complexité des formats et la vitesse de réponse demandée requièrent l'usage de nouvelles technologies. Le modèle d'un data warehouse unique réunissant l'ensemble des données devient illusoire et sera remplacé par le concept d'entrepôts logiques.

8. In-memory
Gartner prédit un essor considérable de l'usage de mémoire flash dans les terminaux des particuliers et les systèmes IT. La disponibilité d'une grande capacité mémoire va permettre le développement de nouvelles applications (event processing, analytics, data management, messaging).

9. Serveurs à très basse consommation
L'adoption de serveurs à faible consommation énergétique va nous faire remonter dans le temps, prédit Gartner. En effet, il s'agit là d'employer de multiples systèmes basés sur des processeurs économes (comme ceux des smartphones), plutôt que de gros systèmes puissants. Un concept qui peut s'avérer optimal dans certains domaines, à l'instar du big data.

10. Cloud computing
Là aussi, bien que le concept ne soit guère nouveau, son adoption promet de s'accélérer ces prochainesd années dans tous les secteurs. Les entreprises comprenant de mieux en mieux les bénéfices et les risques du cloud computing et ses variantes privée, hybride et publique, elles sont mûres pour décider de ce qui mérite d'être déplacés dans les nuages.

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(06/10/2011 16:29:28)

JavaOne 2011 : Oracle sort JavaFX 2.0 et dévoile ses projets pour Java 9

Les prochaines mises à jour de Java - Java 8 et Java 9 - promettent un meilleur support pour le traitement multicoeur et pour la prise en charge de grandes quantités de données, tandis que JavaFX 2.0 se resserre sur les développeurs Java Entreprise et les applications métier orientées données.

Pour Java 9, Oracle a annoncé le développement d'un ensemble ambitieux de fonctions. Parmi les capacités envisagées, on note notamment une machine java virtuelle (Java Virtual Machine - JVM) auto régulée, une meilleure intégration des éléments natifs, et un meilleur support mémoire pour traiter de grandes quantités de données. Cet intérêt d'Oracle pour l'analyse de quantités massives de données et le fait que l'éditeur cherche à élargir les limites de Java, ne sera pas pour déplaire. « Deux gigaoctets, c'est parfois insuffisant pour un ensemble de données, » a déclaré Mark Reinhold, architecte en chef pour la plate-forme Java chez Oracle, se référant aux contraintes actuelles de la JVM. Parmi les autres fonctionnalités envisagées pour Java 9, on trouve le support du protocole méta-objets, qui permet d'améliorer l'intégration entre objets de différents langages, et l'architecture multi-tenant, qui permet de faire cohabiter plusieurs applications ensemble.

Java 8 attendue en 2012

Oracle a encore du temps devant lui pour étoffer sa liste de choses à faire pour Java 9. D'ici là, Java 8, prévue pour l'année prochaine, est censé apporter des fonctionnalités comme la modularisation via le projet Jigsaw, et les expressions Lambda via le projet Lambda, ce dernier visant à améliorer le support pour les programmations multi-coeurs. Quant à la version 7 à venir de Java EE (Enterprise Edition), elle montre un penchant pour le cloud computing et devrait permettre à des vendeurs d'ajouter des fonctionnalités comme le JAX-RX (une API Java pour Restful Web Services) s'ils le désirent.

JavaFX, rival d'Adobe Flash et de Microsoft Silverlight pour le web marchand et les appareils mobiles, mais en retard par rapport à eux, cherche aussi à se faire une place dans le domaine des applications clientes pour l'entreprise. Avec la version 2.0, JavaFX se pose comme un ensemble de bibliothèques et d'API Java qui permettent aux développeurs de créer des clients riches en Java pur - mais aussi en utilisant d'autres langages JVM comme Groovy et Scala. La version 2.0 apporte également un meilleur support des graphismes et des effets 3D, l'accélération graphique par GPU, l'intégration dans les applications Swing, et un langage de balisage basé sur XML pour définir des interfaces utilisateur de type FXML. En outre, JavaFX 2.0 permet aux développeurs d'intégrer du contenu web dans des applications JavaFX, lesquelles traiteront le HTML et le JavaScript en utilisant WebKit.

Quel accueil chez les développeurs ?

Mais, la question de savoir si les développeurs Java auront vraiment envie de développer des clients riches avec JavaFX, au lieu d'utiliser les technologies propres aux navigateurs internet, reste posée. On peut s'attendre à ce qu'Oracle continue à faire avancer JavaFX tout en brandissant le drapeau du HTML5. JavaFX devrait donc perdurer pendant un certain temps, quitte à ne satisfaire que les passionnés de Java.

(...)

(04/10/2011 10:59:14)

OpenWorld 2011 : Oracle bâtit une solution pour traiter les Big Data

Les Big Data, avalanche de données générée par les réseaux sociaux, les capteurs mobiles, compteurs électriques et autres dispositifs ne peuvent généralement pas être traitées en l'état par les solutions de BI. Trop d'informations déversées sans discernement, mais qui peuvent receler des « pépites », expliquait Andy Mendelsohn, senior vice-président, responsable des technologies serveur d'Oracle, en introduction de son keynote au deuxième jour d'OpenWorld. Oracle n'avait jusque-là pas présenté d'offres spécifiques pour les prendre en compte. C'est chose faite sur OpenWorld 2011. Avec la « Big Data Appliance », le fournisseur combine une plateforme matérielle et un ensemble de logiciels pour acquérir les données, les organiser et les charger dans Oracle Database 11g, afin de les analyser.

Un châssis de 18 serveurs Sun X4270 M2

Cette fois, la solution ne repose pas exclusivement sur des logiciels Oracle puisqu'elle recourt, d'une part, au framework Hadoop adapté au traitement intensif de données, d'autre part au langage Open Source R, conçu pour l'analyse statistique. Oracle les associe à sa nouvelle base de données NoSQL pour gérer et subdiviser les gros volumes aux formats changeants. Une base qu'il complète de son ETL, Data Integrator for Hadoop, et de l'outil Loader for Hadoop qui permet d'utiliser MapReduce pour créer des jeux de données à charger dans la base 11g.

La partie matérielle fonctionne sous Oracle Linux et héberge une machine virtuelle Java Hotspot. Son châssis, similaire à celui de l'Exadata, loge 18 serveurs Sun X4270 M2, propose 12 coeurs Intel par noeud (216 au total), 48 Go de mémoire par noeud (soit au total 864 Go) et 24 To de stockage par noeuds (432 To). Elle s'utilise en association avec la machine Exadata et la prochaine Exalytics. L'ensemble peut gérer les donnés structurées et non structurées dans des bases SQL ou non SQL.

Surveiller les patients à distance

Pour justifier l'arrivée d'Oracle sur ce terrain où plusieurs concurrents ou partenaires ont poussé leurs pions (EMC/Greenplum, notamment, ou IBM/Netezza), Andy Mendelsohn a éclairé les champs d'applications possibles. La santé, en premier lieu : au moyen de capteurs, la surveillance à distance des patients permet de remonter des données brutes en continu, de les analyser pour déceler l'anomalie et intervenir en cas d'urgence. Les services basés sur la localisation en temps réel des personnes pour des services de recherche, ou des invites promotionnelles. Ou encore le marketing pour segmenter l'analyse des ressentis sur les réseaux sociaux.

Entre lundi et mardi, plusieurs sessions plus détaillées ont abordé l'analyse statistique avancée avec le langage R, la gestion des Big Data reposant sur Hadoop et Exadata, ou encore l'utilisation d'Hadoop avec Oracle Database 11g.

Illustration : Andy Mendelsohn, senior vice-président, responsable des technologies serveur d'Oracle, sur OpenWorld 2011 (crédit : MG).

Oracle Big Data Appliance, Exadata, Exalytics

Ci-dessus : L'utilisation de l'appliance Big Data se combine avec celle des machines Exadata et Exalytics (source : Oracle)

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