La question du moment
Avez-vous mis en place un environnement collaboratif intégré pour l’ensemble de votre organisation ?

Flux RSS

Saas

Si vous souhaitez recevoir toute l'information "Mot Clé" de notre feed RSS,Inscrivez-vous

397 documents trouvés, affichage des résultats 71 à 80.

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >


(13/09/2011 17:14:28)

IBM et SAP lancent une offre CRM en mode SaaS (MAJ)

« L'idée de cette offre packagée CRM dans le cloud vient de France et sera peut-être étendue à l'Europe après un processus d'approbation », nous a indiqué Nicolas Sekkaki, directeur général de SAP France et ancien IBMiste. La solution CRM RDS de SAP est en fait complètement portée par IBM qui va assurer la mise en oeuvre et la customisation (de 6 à 8 semaines),  la cohérence du projet avec les applications existantes, la réversibilité et le support technique. La commercialisation du package est quant à elle assurée par IBM et SAP. Aucun revendeur n'est pour l'instant associé à ce programme, l'offre devant être rôdé avant d'envisager d'autres modes de distribution.  « On encourage nos partenaires à couvrir d'autre besoin comme la mobilité par exemple », souligne le dirigeant de l'éditeur allemand.

La mobilité et l'accès de ce CRM sur des tablettes - comme chez SalesForce.com - ne sont en effet pas encore assurés spécifiquement par SAP. Il est toujours possible de consulter le CRM dans un navigateur sur une tablette mais aucun accès spécifique n'a été développé. Nicolas Sekkaki préfère insister sur les forces de sa solution « On ouvre aujourd'hui un canal on demand en gardant le lien avec le back office et la supply chain des clients. À l'heure où les SI des entreprises sont transpercées de manière transverse par un méli-mélo d'applications on demand, il est nécessaire d'apporter un peu de maturité au marché. Le cloud doit être un outil maitrisé pour assurer la cohérence des données et des usages dans l'entreprise ».

Une offre testée en France pour commencer

« Notre ambition est de réussir à faire fonctionner cette offre en France. On va être regardé comme une initiative intéressante au niveau monde » a expliqué Philippe Jarre, responsable de l'activité IBM Technology Services en France [le précédent poste de Nicolas Sekkaki]. Fort de cette proximité, cette offre a été développée en 4 mois avec IBM assure encore Nicolas Sekkaki, et d'autres solutions SAP pourraient suivre dans les prochains mois. Le dirigeant a déjà identifié deux autres offres qui pourraient rejoindre CRM RDS à court terme et une dizaine à long terme en France et en Europe. « Ces innovations sont dans l'usage on demand... on va regarder comment le marché accueille cette annonce pour voir si d'autres domaines peuvent être explorés. D'ailleurs, on ne s'interdit pas de faire évoluer cette annonce avec IBM ou d'autres partenaires ».

IBM et SAP proposent cette offre CRM RDS, qui reprend certaines fonctionnalités  de CRM 7.0, à partir de 105 euros par utilisateur et par mois pour un engagement de trois ans avec un minimum de 100 utilisateurs. Des tarifs un peu plus chers sont bien sûr disponibles pour des contrats allant de 12 à 36 mois. Point étonnant à l'heure du cloud, cette offre n'est pas multitenant. IBM assurera la gestion de l'infrastructure avec des instances virtuelles sur des serveurs AIX équipés de DB2. « Les clients n'auront pas de questions à se poser » assure Philippe Jarre, « IBM prendra en charge le quotidien de cette offre ». Et comme, cette offre CRM RDS ne repose pas sur une instance multitenant, les mises à jour fonctionnelles et de sécurité seront assurées pour chaque client par IBM.

À la question de savoir si les coûts techniques se seront pas démesurés avec une instance unique par client, Fady El Kaddoum, responsable des offres se services Cloud chez IBM, nous a assuré que  « les outils d'administration et d'automatisation d'IBM peuvent assurer sans problèmes la supervision et la maintenance de ces systèmes ».

Signalons enfin pour conclure que certaines solutions de SAP (RDS principalement) sont également disponibles en mode PaaS chez d'autres partenaires, Amazon Web Service et, SaaS, chez T-Systems par exemple.

Illustration principale : Philippe Jarre, directeur général en charge de l'activité IBM Technology Services en France, et Nicolas Sekkaki, directeur général de SAp France

(...)

(06/09/2011 13:58:37)

Semestriels Lefebvre Software : +20% sur les ventes de licences

L'éditeur français Lefebvre Software, spécialisé sur les solutions de gestion financière et des RH, annonce un chiffre d'affaires en progression de 30%, à 19,3 millions d'euros, sur le premier semestre 2011 (clos fin juin). En septembre 2010, il avait racheté l'offre Arcole, vendue par Ares.

Présidé par Viviane Chaine-Ribeiro, le groupe Lefebvre Software ne communique pas de résultats détaillés, mais indique avoir enregistré sur ses ventes de licences une hausse de 20%, à périmètre constant, et de 29% au total entre début janvier et fin juin. Son activité services a également crû de façon sensible (+28% dans l'ensemble), la partie services récurrents progressant notamment de 65% sur le semestre. Cette dernière partie regroupe les offres d'externalisation, les contrats d'infogérance et d'assistance au paramétrage, ainsi que les solutions proposées en mode hébergé (en ASP).

L'éditeur signale sur la période une augmentation des projets portant sur les solutions d'aide à la décision, en particulier appliquées aux RH, avec 21 nouvelles signatures. La mise en conformité réglementaire et législative des produits a également contribué aux bons résultats, les solutions SEPA (Single Euro Payments Area) ayant généré 79 ventes. En dépit des événements conjoncturels de l'été, Viviane Chaine-Ribeiro envisage la fin de l'exercice avec confiance, « la poursuite d'une activité soutenue » semblant se confirmer.

En vue, des solutions dans le cloud public

Mi juin, Lefebvre Software a réuni ses utilisateurs pour la 5ème édition des Interactives, sa journée clients. A cette occasion, la société a annoncé sa stratégie dans le domaine du cloud computing. Un premier volet, orienté cloud privé, s'appliquera aux actuelles solutions de l'éditeur. « Nos logiciels seront modifiés ou adaptés pour supporter des déploiements mutualisés et sécurisés en environnements virtualisés », a expliqué Viviane Chaine-Ribeiro, lors d'un entretien accordé fin juin. Le second volet de la stratégie concernera le cloud public, avec un paiement à l'usage. « Nous avons annoncé la création d'un catalogue d'offres et de fonctions plus spécialisées », a rappelé la présidente de Lefebvre Software en précisant que le droit d'usage sera calculé au volume, à l'utilisateur. Dans un premier temps, l'éditeur mettra à disposition, sur Microsoft Azure, un outil destiné à gérer les écritures « interco » [intercompany], c'est-à-dire internes à une entreprise ou à un groupe. L'offre sera suivie d'une gestion des immobilisations (facturée suivant la taille de l'entreprise), une solution qui se prête aussi à un usage ponctuel.

Une offre rebaptisée Talentia

Avant l'été, l'éditeur a par ailleurs regroupé l'ensemble de ses offres sous un nouveau label, Talentia, avec des déclinaisons par produits : Talentia RH, Talentia Assets, Talentia SaaS et Talentia Finance. Cette dernière gamme a évolué vers une version 2.0, full web. Après le succès de son portail décisionnel RH, Lefebvre Software a annoncé la préparation d'un portail décisionnel pour la finance. Une première ébauche en a été présentée sur les Interactives avec une sortie prévue pour la fin de l'année. Ce portail vise tous les utilisateurs ayant besoin d'indicateurs financiers, principalement pour faire du contrôle et de l'audit. Le même module fonctionnera avec les offres des clients Lefebvre Software, quelle que soit leur origine : Iris Finance, Comptarel ou Arcole. Une équipe transversale travaille à leur intégration avec l'ensemble de l'offre. Cela signifie que les clients pourront les utiliser à l'avenir, même s'ils utilisent d'autres produits. « L'investissement du client ne sera plus lié à Lefebvre Software, ce qui nous permettra aussi de nous adresser à d'autres entreprises, souligne Viviane Chaine-Ribeiro. Nos produits seront prêts à fonctionner avec tout logiciel de finance et de paie comme une solution complémentaire. » Elle rappelle qu'en période de crise, les clients ne cherchent pas à révolutionner leur back-office.

Illustration : L'offre logicielle de Lefebvre Software est maintenant rassemblée sous le label Talentia (crédit : Lefebvre Software)

(...)

(05/09/2011 11:00:22)

Les usages numériques imposent leur rythme aux ERP, relève Markess

Que deviennent les ERP à l'heure du cloud, de la mobilité et des réseaux sociaux. Comment la progression de ces usages dans l'entreprise se répercute-t-elle sur ces vénérables outils de gestion. En préambule aux salons Solutions qui s'ouvriront début octobre au Cnit de la Défense (**), le cabinet d'analyse Markess International a livré cette semaine les premiers éléments d'une étude menée auprès de 160 décideurs et 40 offreurs. « Nous avons voulu comprendre ce qui se passait à travers un ensemble de signaux que nous avions identifiés au fil de nos différentes études », a exposé Emmanuelle Olivié-Paul, directrice associée. Même s'il y a beaucoup de « buzz » autour des médias communautaires, le nombre d'inscrits sur les LinkedIn et Twitter (plus de 100 millions pour chacun), Facebook et autres, illustre l'importance qu'ils ont prise, y compris dans l'univers professionnel. «Il y a un avant et un après réseaux sociaux d'entreprise », constate l'analyste. «  Est-ce que ces données doivent être intégrées avec le système d'information ? Ce n'est pas vraiment le cas pour l'instant ».

La mobilité constitue un autre axe d'influence. L'ère post-PC se profile.  Les utilisateurs vont se servir de plusieurs terminaux -PC, smartphones, tablettes-   et les éditeurs doivent en tenir compte : « on n'accède pas de la même façon à l'ERP avec un terminal mobile et un PC », rappelle la directrice associée de Markess. Et dans ce sillage, les données de géolocalisation des utilisateurs et des autres éléments d'interaction vont être combinées à celles du système d'information. 

Des ERP de plus en plus interdépendants

Avec le développement du cloud computing, les pratiques d'achat des logiciels se transforment. L'entreprise peut s'abonner à des services applicatifs, plutôt que d'acheter des licences et certaines applications deviennent plus accessibles aux PME. « Quand nous interrogeons les organisations, les DSI qui s'accaparent le cloud computing pensent à mettre en place des catalogues de services qui vont leur permettre de gagner en agilité et de s'adapter aux demandes des directions métiers », souligne Emmanuelle Olivié-Paul en évoquant aussi l'innovation collective et la possibilité d'accéder à des places de marché pour trouver des briques technologiques existantes et réaliser des mashups.   (.../...)

Illustration : Le cabinet Markess International met en évidence le rôle croissant du numérique au sein de l'architecture de gestion de l'information des entreprises.

(*) ERP, Enterprise resource planning, également appelés PGI pour progiciels de gestion intégrés.


(**) Du 4 au 6 octobre 2011, les salons Solutions organisés par Infopromotions à Paris regroupent ERP'2011, e-Achats, Demat, CRM/BI, GPAO, OnDemand, BPM, Gestion de projets et Salon Document Numérique. S'y adjoint le traditionnel Serveurs et applications consacré à l'environnement « i » d'IBM (quelquefois mieux connu sous le nom d'AS-400). Au total, 170 exposants, 7 000 visiteurs attendus, 35 heures de conférences et tables rondes prévues en deux jours et demi, avec une orientation bonnes pratiques illustrée par des binômes client/fournisseur. Au menu : Apps et mobilité, Comment basculer en mode SaaS en PME, les bases de données In Memory et la pénétration de la BI à tous les niveaux, la gestion du risque fournisseur en mode e-achats, "Social CRM et Digital marketing", dématérialisation (autour de la confiance numérique, du stockage à valeur probante, to procure to pay...).[[page]]

L'analyste insiste également sur les enjeux de la dématérialisation, en termes de flexibilité, pour retrouver rapidement l'information et y accéder à distance. Le poids des contenus numériques s'alourdit dans la gestion des systèmes d'information. Markess International pointe notamment trois segments de logiciels et services en forte croissance en France : celui de la dématérialisation (+15,4% par an entre 2010 et 2012), celui des solutions d'archivage et de conservation de contenus électroniques (+18,3%) et celui des solutions de sécurisation des échanges électroniques (+16,4%). 

La croissance est bien moindre sur le marché français des ERP (environ 3%). La pression s'accentue donc sur ces derniers pour qu'ils évoluent à mesure que s'accroit l'interdépendance avec les autres applications (logiciels métiers, gestion de contenus, solutions de dématérialisation, archivage, RSE, sites web, messagerie, outils mobiles...). Bien souvent, ce sont les limites des PGI sur certains processus qui ont conduit les entreprises à se tourner vers des logiciels « Best of Breed » pour certains enjeux métiers, en choisissant parfois des solutions en mode SaaS. Dans le domaine de la dématérialisation, par exemple, certains se sont adressés à des spécialistes de ces questions de préférence à leur fournisseur d'ERP.

Des ERP sous contraintes, une étude de Markess
Cliquer ici pour agrandir l'image

« Il est clair que les processus aujourd'hui ne sont plus seulement gérés par les ERP mais par des applications multiples qui vont interagir entre elles », explique le cabinet d'études. D'où, aussi, l'existence de risques, inhérents aux ruptures dans le flux des données qui existent entre ces applications.  C'est donc sans grande surprise que 88% des 160 décideurs interrogés par Markess évoquent des évolutions indispensables pour leurs progiciels de gestion intégrés.

Passer à un modèle orienté services

Pour les éditeurs d'ERP, ces évolutions impliquent de réviser leurs architectures techniques pour être en mesure de combiner SaaS et solutions sur site (« on premise ») et de passer à un modèle « orienté service » auquel sont associés des contraintes d'administration de plateforme, d'accès sécurisé et de disponibilité de l'application (mise en place de SLA, service-level agreement). Cela les oblige aussi à modifier leur mode de facturation et donc, leur façon de comptabiliser les revenus. A cela s'ajoute la redéfinition des relations avec les partenaires, prestataires ou distributeurs.  Aujourd'hui, la pénétration dans les entreprises des ERP en mode SaaS est inférieure à 5% en France, contre 31% pour l'ensemble des applications en mode SaaS (dont le CRM, le Spend management, la gestion commerciale, la RH, le collaboratif...).

Markess International termine l'analyse des derniers entretiens menés cet été et livrera courant septembre les résultats définitifs de son étude intitulée « Attentes des entreprises pour les ERP/PGI face aux nouveaux enjeux ».

Illustration : Le cabinet Markess International met en évidence le rôle croissant du numérique au sein de l'architecture de gestion de l'information des entreprises.

(...)

(30/08/2011 10:11:10)

Lyreco se dote d'un outil de CRM en mode SaaS

Lyreco est un des acteurs principaux du marché de la fourniture professionnelle de bureau avec une présence dans 27 pays et 4 continents générant un chiffre d'affaires global de plus de deux milliards d'euros. Il dispose de centres de contacts assurant le support des commerciaux itinérants et le pilotage de vagues d'appels. Les téléconseillers utilisaient SAP comme source de données et Excel pour saisir des données de retour. L'entreprise souhaitait accroître la productivité des centres de contacts, la qualité des informations traitées et la réactivité via la disponibilité des informations. Tout cela impliquait de trouver une solution plus intégrée et adaptée.

Le choix du mode SaaS

En 2010, Lyreco lance le projet et commence par définir un cahier des charges. Puis l'entreprise lance une consultation. L'idée d'une solution en propre est rapidement écartée au profit d'un progiciel qu'il convient de pouvoir adapter aux besoins de Lyreco. Malgré un cahier des charges très détaillé, Lyreco a retenu une solution en mode SaaS proposée par Easiware, EasiCRM Centre d'Appels. Une première maquette fonctionnelle a en effet convaincu l'entreprise que l'outil pouvait s'adapter aux exigences précises formulées tout en répondant aux attentes en termes d'ergonomie et de niveau de qualité du reporting.

Le contrat est signé en janvier 2011. Les spécifications détaillées sont réalisées en février, le paramétrage en mars et avril. Tests et formations sont effectués en mai, ce qui a permis un démarrage en production en juin 2011.

Lyreco vient de signer pour une extension du projet avec le module Ventes d'EasiCRM.

Le coût du projet n'a pas été dévoilé.

(...)

(26/07/2011 09:50:13)

Pour pousser ses partenaires à vendre du SaaS, Microsoft injecte des primes

«Sur ses 640 000 partenaires dans le monde, Microsoft travaille avec 40 000 d'entre eux autour des technologies de cloud computing. Nous en comptons 20 000 certifiés Cloud Essentials et 400 Cloud Accelerate. C'est un bon début », détaille Gwénaël Fourré, le Directeur du Marketing Partenaires de l'éditeur en France. Un bon début, peut-être, mais cela ne va pas encore assez vite semble-t-il. Pour preuve, la firme de Redmond a profité de la WPC 2011, sa convention partenaires annuelle, pour dévoiler une série de mesures destinées à accélérer la commercialisation des ses offres en ligne par son réseau de distribution. La plupart d'entre elles reposent sur l'injection de plusieurs de dizaines de millions de dollars à distribuer sous forme de primes.

Vingt millions de dollars vont être consacrés à la mise en place d'un programme de rémunération des partenaires certifiés Gold sur le cloud privé pour encourager le déploiement de ce type d'infrastructure. Ceux-ci se verront reverser 30% du prix des licences utilisées dans le cadre d'un projet. «Nous n'avons pas déterminé de date limite pour  l'attribution de cette prime. Nous pourrons aller au-delà du montant que nous avons provisionné si nous dépassons nos objectifs », tient à préciser Gwénaël Fourré.

Déjà en place, le programme Cloud Accelerate subit quant à lui des modifications. Elles vont permettre aux partenaires de percevoir des primes lorsqu'ils feront migrer des clients vers Windows Azur dans le cloud public. Les primes en question seront égales à 25% du coût du service annuel facturé aux clients. Microsoft va consacrer 10 millions de dollars à leur versement.

Vendre Dynalmics CRM devient (momentanément) plus rémunérateur

Il faut ajouter à ces sommes les 15 millions de dollars que l'éditeur va dédier à la mise en place du programme Software Assurance Deployment Planning Services. « Les contrats de type Software Assurance [Ndlr : maintenance, mises à jour] que nous proposons à nos clients vont être directement enrichis d'une clause d'assistance à la migration vers le cloud privé ou public sans surcoût. C'est donc Microsoft qui va payer indirectement ses partenaires lorsqu'ils vont offrir des prestations d'implémentation et de support autour des clouds publics et privés, mais aussi de SQL Server et d'outils de développements destinés aux entreprises », explique Gwénaël Fourré.

Les efforts financiers consentis par Microsoft ne s'arrêtent pas là. L'éditeur a également décidé d'investir dans la promotion de la nouvelle version de Dynamics CRM Online dont la première mouture est disponible en France depuis janvier dernier. Il a concocté pour l'occasion un programme promotionnel qui s'inscrit dans le cadre du programme partenaires CSA (CRM Software Advisor). Pendant une durée limitée, les revendeurs éligibles au CSA percevront une redevance égale à 40% du montant des abonnements des clients contre 18% actuellement.

Grand messe partenaire oblige, la WPC a également été l'occasion pour Microsoft de rendre publics des ajustements effectués au sein des certifications de son programme partenaire, le Microsoft Partner Network, qui concernent ses partenaires Gold. L'éditeur a en effet décidé de scinder en deux la spécialisation communications unifiées pour créer les certifications messagerie (Exchange) et communication (VoIP avec Lync). « Il s'agit de deux métiers très spécifiques qu'il est bon de différencier dans le cadre de notre programme partenaire. Les clients pourront ainsi mieux s'orienter vers le bon choix de compétences», argumente Gwénaël Fourré.

Les revendeurs des offres SaaS bientôt cités sur les factures ?

Microsoft a suivi la démarche inverse pour créer une seule et même certification pour les compétences « virtualisation » et « system management ». A l'époque de leur création, l'éditeur avait estimé qu'il existait une différence suffisante entre ces deux types de compétences pour bien les distinguer. Ce qui n'est donc plus le cas aujourd'hui, selon lui.

On peut regrette que parmi l'ensemble des annonces faites à ses partenaires, l'éditeur n'ait pas fait allusion à son modèle commercial autour du Cloud et plus particulièrement autour de ces offres délivrées en mode SaaS. En effet, nombreux sont ceux à décrier son approche qui consiste à facturer lui-même le client en lieu et place de ses revendeurs. Ces derniers voyant d'un mauvaise oeil le fait de perdre le lien de facturation avec leurs clients. « Le fait qu'un partenaire ait un lien contractuel avec le client dans la délivrance d'un service SaaS peut lui poser des problèmes. Par exemple, le fait que sa responsabilité soit engagée en cas de manquement à la qualité de services», explique Gwenaël Fourré. Malgré cet état de fait, Microsoft pourrait faire évoluer les choses. L'éditeur serait actuellement en train d'étudier la possibilité de faire figurer le nom d'un partenaire sur la facture d'un utilisateur de ses services en mode SaaS sans que le revendeur n'engage sa responsabilité.

(...)

(30/05/2011 15:30:41)

Témoignage : L'Institut du Cerveau et de la Moëlle épinière gère ses achats avec Business ByDesign

C'est dans l'enceinte du groupe hospitalier la Pitié-Salpêtrière, à Paris, que se dresse le remarquable immeuble tout de verre de l'ICM, l'Institut du cerveau et de la moelle épinière.  Ce centre international de recherche en neurosciences de 22 000 m2 réunit en son sein des malades, des médecins et des chercheurs. Son édification a été achevée en avril 2010 et les 400 chercheurs qui l'ont déjà rejoint (600 à terme, du monde entier) accèdent à des plateformes techniques mutualisées, équipées de matériel de pointe (*). Pour réaliser leurs travaux, ces équipes sont dotées de fonds provenant de financements publics, de dons privés et du mécénat. Elles ont besoin de suivre au plus près leurs investissements et savoir en temps réel de combien d'argent elles disposent encore.

En septembre 2010, la Direction des systèmes d'information (DSI) et la DAF de l'ICM se voient confier la mise en place d'un outil informatique permettant aux chercheurs de saisir leurs demandes d'achats, parmi lesquels figurent du matériel de recherche, quelquefois très coûteux, et des consommables. Le logiciel devra être en production au printemps 2011. Il servira aussi au suivi budgétaire et analytique. Les dépenses engagées seront contrôlées par l'édition de tableaux de bord récapitulatifs. Ces informations, nécessaires à la Direction, peuvent aussi être communiquées à des industriels ou à des fondations qui ont alloué des fonds, explique Dominique Bayle, directeur du SI de l'ICM. Elles seront également transmises aux membres fondateurs de l'Institut, parmi lesquels Jean Todt, président de la FIA, et Gérard Saillant, Professeur de chirurgie orthopédique et traumatologique (**).

Commandes et facturations internes

Depuis janvier 2011, l'Institut est entré dans une phase de démarrage. Il compte environ 400 personnes et les prochains déménagements se feront en juin/juillet car de gros équipements vont alors arriver.  Avant la construction du bâtiment, chaque équipe de chercheurs avait son propre laboratoire avec ses plateformes de tests, de biologie, de microscopes, de séquençage, etc. Désormais, ces plateformes sont mutualisées au centre des différents étages de l'ICM. Les chercheurs, répartis dans les bureaux périphériques, viennent y faire leurs manipulations. « Cela génère une quantité considérable d'achats », souligne Dominique Bayle (en photo). Le projet SAP table, par mois, sur 40 demandes d'achats, 50 à 100 commandes, 50 à 100 factures fournisseurs, 10 à 100 refacturations internes aux différentes entités de l'ICM (suivant la façon de facturer les différentes entités).

Cliquer sur ce lien pour lire la suite de l'article

(*) cf « L'ICM, une aventure humaine... pour vous, avec vous », de Noëlle Herrenschmidt (un ouvrage qui relate le projet de l'Institut du Cerveau et de la Moëlle épinière, édité par l'ICM).

 

(**) Jean Todt et Gérard Saillant sont  respectivement vice-président et président  de l'Institut et à l'origine de l'initiative. A leurs côtés, Yves Agid, Professeur de neurologie et de neurosciences,  dirige le projet scientifique de l'ICM.

(...)

(12/07/2011 17:06:18)

Reprise vigoureuse, mais inégale pour les éditeurs de logiciel français selon l'Afdel en 2010

La croissance 2010 est due essentiellement à trois facteurs, remarque Pierre Marty du cabinet PwC : les acquisitions, le positionnement de l'offre par rapport aux cycles économiques, la pertinence des produits par rapport aux évolutions du secteur.  Cette croissance est vigoureuse, mais aussi inégale. Inégalité due à l'atomisation du secteur, les 58 premiers éditeurs français réalisant moins de 15 millions d'euros de CA annuel. Inégalité due aussi  à l'absence de champions mondiaux (à l'exception toujours marquante de Dassault Systèmes) et même de champions nationaux de taille intermédiaire (les ETI, Entreprises de taille intermédiaire).

Des caractéristiques qui sont tout sauf nouvelles. Au chapitre « handicaps lourds » la profession déplore également son manque d'internationalisation.

Forte croissance du SaaS


En revanche, la croissance du SaaS est réelle : +26% en 2010. « Par nature, ce mode de distribution sacrifie un peu de croissance à court terme sur les ventes, mais en contrepartie offre une visibilité à moyen et long terme bien supérieure aux modèles classiques » note Pierre Marty. Emailvision progresse ainsi de 43%, Streamwide de 42%, Neolane de 41%, Efront de 34%, Cassiopae de 33%. Les autres secteurs en pointe sont : le PLM, le middleware, le CRM, les outils verticaux.

Le classement est téléchargeable sur
le site de l'AFDEL (...)

(06/07/2011 10:33:00)

Comment bien maitriser l'externalisation de ses solutions

« L'externalisation croit, notamment du fait du cloud computing, mais aussi sous la pression de la nécessité de répondre aux attentes de l'entreprise au plus vite et au plus efficient » a diagnostiqué Marie-Noëlle Gibon, présidente de l'Ae-SCM (association de promotion du référentiel eSCM) en ouvrant un colloque commun AeSCM/AFAI (Association Française de l'Audit et du Conseil Informatique) le 4 juillet 2011. Or, par définition, l'entreprise ne contrôle pas ce qui est externe à elle. Il convient malgré tout de le maîtriser tout en maintenant une relation équilibrée et durable.

Les directions métiers ou les clients de l'entreprise ne doivent en effet pas avoir à s'apercevoir que telle ou telle fonction est externalisée. L'intégration interne/externe doit être « sans couture ». Or, comme le reconnaît volontiers Marie-Noëlle Gibon, en plus des risques inhérents à tous les projets informatiques, « l'externalisation comporte ses risques propres ».

Passer en mode SaaS pour aller plus vite

Hubert Tournier, adjoint au DOSI du Groupement des Mousquetaires, a ainsi expliqué l'attrait du cloud computing : « les DSI autant que leurs clients internes peuvent chacun utiliser des solutions sur étagères, notamment du SaaS, pour aller plus vite. » Il existe cependant une tendance gênante : la remise en concurrence permanente. Il y a là une perte de temps considérable à chaque fois.

De nouveaux prestataires apparaissent pour répondre à cette demande encore mouvante, parfois des éditeurs classiques qui découvrent ainsi un nouveau mode de relation avec leurs clients. Mais, selon Hubert Tournier, une relation contractuelle sur huit se termine très mal de manière prévue assez en amont. Il y a, de ces faits, un manque de confiance entre clients et fournisseurs.

Une mutualisation de la confiance

Or, pour conquérir cette confiance, les clients cherchent à auditer au maximum leurs prestataires pour vérifier qu'ils utilisent bien les meilleures pratiques et les dispositifs de contrôle interne appropriés. Pour éviter de subir un grand nombre d'audits, ce qui est toujours consommateur de ressources, les fournisseurs ont tendance à opter pour des certifications. Celles-ci sont censées permettre, en quelque sorte, de mutualiser la confiance en évaluant une seule fois un prestataire. Pour Pascal Antonini, président de l'AFAI, « les référentiels permettent aux clients et aux fournisseurs de s'entendre, notamment grâce à un vocabulaire commun. »

L'AFAI et l'Ae-SCM ont ainsi travaillé sur la double certification eSCM et SAS70, les intérêts et limites de la convergence de ces deux référentiels. ESCM concerne en effet les achats IT et SAS70 toutes les externalisations. « SAS70 est un standard d'audit de toute externalisation, l'IT comme les autres » mentionne Serge Yablonsky, président d'honneur de l'AFAI. La conjonction des deux permet de préciser le champ à auditer dans les externalisations IT. SAS70 évolue en ce moment vers une nouvelle norme, ISAE 3402, plus complète.

Des réticences persistent

Cette démarche a cependant aussi ses inconvénients : outre son coût direct, toute certification prend du temps. Et les clients ne sont pas tous sensibles aux charmes d'un référentiel unique, exigeant malgré tout un audit propre, ce qui anéantit l'intérêt de la démarche. En fait, le véritable problème à résoudre reste une maturité dans la relation client-fournisseur. « Ce rapport doit évoluer en solidarité professionnelle » juge Hubert Tournier. (...)

(06/07/2011 10:26:54)

Pour mieux gérer son parc locatif, Silic adopte un outil SaaS fourni par Easiware

La société foncière Silic construit, possède, entretient et gère un parc immobilier locatif qui atteint aujourd'hui 1 200 000 m² en Ile-de-France, valorisé à 3,5 milliards d'euros et composé à 91% de bureaux. Ce parc est loué à 730 locataires qui adresse chacun des demandes à leur bailleur. Silic ressentait des difficultés à gérer convenablement ce flux de demandes et souhaitait donc optimiser sa relation avec ses locataires. Il s'agissait en effet de prioritiser les demandes, de les orienter vers le bon interlocuteur et d'assurer le suivi de la réponse.

Pour atteindre cet objectif, Silic a choisi une solution de gestion de la relation client (GRC) en mode SaaS fournie par Easiware. Cet outil est actuellement toujours en déploiement. L'adaptation à la demande, notamment en termes de simplicité d'usage, sa capacité à gérer à terme le multicanal et surtout la possibilité de qualifier les demandes sur des critères pré-définis (comme l'urgence) ont justifié ce choix. A terme, les locataires disposeront d'un compte auxquels il accéderont via le web afin d'enregistrer directement leurs demandes sans interaction avec un agent de Silic. (...)

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >