Innovation

Ne plus être prisonnier du legacy

Ne plus être prisonnier du legacy

Les DSI sont confrontés à des demandes légitimes d’innovation et de développement de projets, souvent émises par d’autres directions qui veulent accélérer la digitalisation de l’entreprise et se tournent légitimement vers l’informatique. Cette dernière peut avoir du mal à satisfaire les demandes. Cette difficulté peut se traduire en apparence par un manque de rapidité à délivrer de nouveaux services et aboutir à contourner la DSI, soit par des stratégies délibérées de shadow IT, soit par la pratique d’usages nouveaux tels que la consumérisation de l’IT où les utilisateurs prennent eux-mêmes en main une partie du changement digital.

Le legacy est souvent invoqué pour expliquer l’utilisation de ressources tournées en priorité vers la maintenance d’anciens systèmes. Mais la DSI ne manque pas d’arguments pour se dégager de ce legacy. Soit en l’optimisant, en augmentant ses performances même avec des budgets contraints. Soit en se dirigeant vers de nouveaux systèmes plus récents, offrant une approche plus légère de son système d’information, Office365 par rapport à Exchange, Salesforce.com par rapport au CRM on-premise, une solution Box face à un back office client-serveur.

La DSI perturbée

L’aspect international n’est pas le moindre. Homogénéiser les systèmes d’information, prendre en compte les nouvelles filiales, rechercher les éléments contractuels qui peuvent perturber le SI et répondre aux contraintes de la compliance perturbent de nombreuses DSI. Comment, par exemple, maintenir les postes de travail de manière homogène partout dans le monde quand on dépasse les 100 000 postes de travail ? Comment comptabiliser les ressources serveurs, identifier, maintenir, et ensuite développer de nouveaux projets ? Le legacy est un sujet sans fin, qu’on ne peut balayer d’un revers de main. L’identifier est un préalable à toute stratégie d’innovation.

L’autre préalable consiste à lever les freins au changement et participer à la culture du changement de l’entreprise. La DSI hérite de pratiques qui méritent d’être adaptées. Dans plusieurs grands groupes, comme Orange et la Société Générale, des programmes de formation permettent à l’ensemble des salariés d’être sensibilisés à la transformation digitale et d’être eux-mêmes porteurs de cette transformation. 70 000 salariés de l’opérateur et plus de 50 000 salariés de la banque sont passés par ces programmes, respectivement nommés « le passeport digital » et « digital for all ». La DSI dialogue alors non seulement avec les métiers, comme on l’observe souvent, mais avec la DRH. C’est une nouvelle, tendance pour engager la transformation numérique de l’entreprise et un autre moyen pour lever les contraintes du legacy et de ne plus en dépendre.

Ne pas se laisser enfermer dans le legacy est une priorité des DSI pour être mieux compris dans l’entreprise. Il ne peut s’éliminer d’un trait de plume et offre toujours des possibilités de performance malgré des contraintes budgétaires fortes. Le DSI entre alors dans une nouvelle phase devenant même un broker de services internes comme l’y invitent les spécialistes du cloud.

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Article rédigé par Box