Le lancement de Windows 7 le 22 octobre prochain amène les entreprises à réfléchir sur l'opportunité de faire migrer leurs parcs informatique vers le nouvel OS de Microsoft. A en croire le sondage réalisé par SciptLogic, un éditeur de logiciels d'administration de systèmes, auquel ont répondu 1000 entreprises américaines, nombre d'entre elles résisteront aux sirènes de l'éditeur à plus ou moins long terme. Plus précisément, 59,3% des répondants indiquent ne pas avoir planifié de déploiement de Windows 7. Ils sont 34% à penser mener l'opération à la fin de l'année 2010 et seulement 5,4% à l'envisager d'ici la fin 2009. Pour 42,7% des entreprises, le manque de ressources constitue la première barrière à l'adoption de Windows 7. Pas étonnant lorsque l'on sait qu'environ 21% d'entre elles ont réduit leurs équipes informatique ou retardé leurs embauches. Mais que l'on ne s'y trompe pas, les problématiques techniques directement portées par le système d'exploitation sont aussi en cause. 39,1% des entreprises craignent des problèmes de compatibilité de leurs applications avec Windows 7. Ce qui tombe mal puisque le gel des dépenses dédiées aux mise à jour logicielles est le principal moyen utilisé par les services informatiques des entreprises pour réduire leurs dépenses. Sans remettre fondamentalement en cause la tendance qu'ils dessinent, les résultats du sondage de ScriptLogic doivent être pris avec des pincettes. Le nombre de répondants, 1 100 sociétés, ne représentent en effet que 5,3% des 20 650 entreprises américaines auxquelles a été envoyé le questionnaire. On peut dès lors espérer que la réalité sera moins noire que prévu pour Microsoft.