En forte croissance avec sa solution de dématérialisation de la fonction Achats auprès des ETI, l’éditeur français Oxalys vient de réunir 3 millions d’euros pour accélérer son développement en France et à l’international. Ce financement provient de prises de participation et autres crédits. Société Générale Capital Partenaires et la société des salariés Oxa Invest rejoignent au capital de l'entreprise l'actionnaire majoritaire Pierre Joudiou, président d'Oxalys. Oxa Invest mobilise plus du tiers des salariés qui ont engagé leurs fonds propres. Pierre Joudiou abonde quatre fois le montant qu’ils apportent ainsi pour porter leur participation à 20% du capital. Cet abondement se fait sous forme d’un crédit in fine consenti à Oxa Invest, présidé par Laurent Guillot.

Le logiciel SaaS conçu par l’éditeur basé à La Garenne-Colombes couvre l’ensemble du cycle achats et engagements qui va du sourcing - recherche et consultation de fournisseurs - jusqu’à la gestion de la facturation en passant par le suivi des contrats et des approvisionnements. Cela englobe la collecte des besoins, les consultations et appels d’offres, la gestion des catalogues et des budgets. La solution inclut le pilotage des achats et les relations avec les fournisseurs (portail, évaluation).

Renforcer l'effort de R&D qui pèse déjà 25% du chiffre d'affaires

Le plan de croissance mis en place par Oxalys en 2018 lui a permis d’enregistrer une progression de 60% de son chiffre d’affaires sur 2 ans et l’éditeur a l’objectif de conserver une croissance à deux chiffres sur les prochaines années à travers trois axes. Premièrement en contribuant à l’amélioration et l’efficacité de la gestion des achats publics à travers ses solutions digitales, deuxièmement en renforçant son effort de R&D - dans lequel l’éditeur français investit actuellement 25% de son chiffre d’affaires par an - pour étendre encore sa couverture du cycle des achats et des engagements. Troisièmement, Oxalys va étendre son implantation au-delà de l’Hexagone, d’abord en consolidant ses positions en Afrique, ensuite à travers une 2ème implantation sur le continent européen.