10 Md$ de revenus pour OpenAI. La firme de Sam Altman annonce avoir atteint un chiffre d’affaires de 10 milliards de dollars en 2025, presque le double par rapport à l’an dernier. Cette croissance rapide est portée par le succès de ChatGPT, utilisé par plus de 500 millions de personnes chaque semaine, et par l’adoption de ses API et offres pro par 3 millions de sociétés. Malgré ces résultats, OpenAI fait face à des coûts élevés liés au développement des infrastructures ( serveurs, stockage et réseau) nécessaire au bon fonctionnement de ses IA. L’entreprise vise désormais 125 milliards de dollars de revenus d’ici 2029, tout en réfléchissant à modifier sa structure juridique pour envisager une IPO.
Dernier délai pour les Mac Intel. Apple annonce que MacOS 27 ne sera compatible qu’avec les Mac Apple Silicon, laissant 12 mois aux utilisateurs de Mac Intel pour changer de machine. Parallèlement, la firme change la numérotation de ses systèmes : après MacOS 15, la prochaine version s’appellera MacOS 26, tout comme iOS, iPadOS, tvOS et watchOS, pour refléter l’année de sortie (2026) et unifier ses OS. Ce changement vise à simplifier la compréhension des versions et à renforcer la cohérence de l’écosystème Apple. Toutefois, Apple continuera de fournir des mises à jour de sécurité pour les machines Intel pendant deux ans, ce qui évite une obsolescence immédiate. Cette décision marque une volonté claire de la firme de se concentrer sur une seule architecture, pour simplifier le support.
SAP zappe la souveraineté européenne au profit d’AWS et Azure. Christian Klein, PDG de SAP, considère qu’il serait inefficace pour l’Europe de tenter de rivaliser avec les hyperscalers américains en construisant des plateformes cloud souveraines. Selon lui, la meilleure stratégie consiste à collaborer avec des acteurs établis comme AWS et Microsoft Azure. Précisons que depuis quinze ans, SAP travaille étroitement avec ces plateformes pour proposer à ses clients européens des services cloudr reposant sur HanaS4 et ses progiciels. Le dirigeant insiste sur le fait que la compétitivité européenne doit reposer sur l’innovation logicielle et l’intelligence intégrée, plutôt que sur la duplication coûteuse d’infrastructures cloud existantes. Quid de la souveraineté numériques donc, à la différence des acteurs chinois, qui poussent depuis 10 ans des plateformes alternatives.
Commentaire