- Android détecte les tremblements de terre. Les dernières mises à jour de l’OS mobile de Google incluent un système mondial de détection des tremblements de terre, ainsi qu’un service d’alerte spécifique pour la Californie. Cet Etat américain est soumis à une forte activité sismique en raison de sa présence sur la faille de San Andrea. Pour la détection, Google se servira des accéléromètres intégrés dans les smartphones. Ils sont sensibles aux ondes P qui sont les premières à arriver lors d'un séisme. Chaque fois que le téléphone pense avoir détecté un tremblement de terre, il envoie cette information à un serveur central qui détermine alors s'il s'agit bien d'un événement de ce type. En Californie, l'entreprise va plus loin. En collaboration avec l'USGS (United States Geological Survey) et le bureau des services d'urgence du gouverneur de Californie (Cal OES), il se sert du réseau ShakeAlert - qui utilise lui-même les données de 700 sismomètres dans tout l'État - pour fournir des alertes de tremblement de terre.

Des mises à jour sur disquette dans les Boeing 747-400. Selon The Register, la société de tests en cybersécurité américaine Pen Test Partners s’est aperçu que les Boeing 747-400 recevaient encore des mises à jour de bases de données de navigation essentielles sur disquettes ! Un support de stockage que les moins de 20 ans (30 ? 40 ?) ne peuvent pas connaître. Un des membres de Pen Test Partners a filmé l’objet du délit à l’occasion de la visite d’un modèle mis au rebut par une compagnie aérienne britannique.

Surprise à l'occasion de la visite d'un Boeing 747-400 au rebut : un lecteur de disquettes utilisé pour mettre à jour les bases de données de navigation. (Photo Alex Lomas, Pen Test Partners)

La CNIL enquête sur Tiktok. Pas de répit pour le réseau social chinois décidément ! Après son bras de fer avec la présidence américaine et les investigations de la Commission européenne, il est désormais l'objet d'une enquête lancée en France par la CNIL. Celle-ci fait suite à une plainte reçue en mai, soulignent nos confrères de Bloomberg, demandant la suppression d'une vidéo. L’autorité a demandé au plaignant d’exercer ses droits au titre du RGPD mais poursuit son enquête sur Tiktok quant aux «problématiques d’information des personnes, aux modalités d’exercice des droits, aux flux hors de l’UE, ainsi qu’aux mesures prises à l’égard des mineurs, auprès desquels l’application est très prisée. »