Le Brexit ressuscite Netscape. Dans l’accord signé entre le Royaume-Uni et l’Union européenne, on trouve de drôle de chose comme le montre le site hackaday. Il a déniché dans le document de 1256 pages des références à Netscape Communicator en version 4 considéré comme un outil moderne d’emailing au même titre qu’Outlook et Mozilla Mail. Rappelons que la navigateur et solution d’emailing a eu son heure de gloire à la fin des années 90 pour disparaître en 2006. Dans le document, la sécurité n’est pas mieux lotie avec des références à SHA-1 pour les algorithmes de hashage et au chiffrement RSA 1024-bits. Des méthodes suffisamment anciennes et vulnérables pour ne pas avoir peur. Il semble que dans la rédaction du texte, certains passages ont fait l’objet d’un copier-coller sans actualiser les données.

Graphcore lève 222 millions de dollars. Le concepteur de puces dédiées à l’IA annonce une levée de fonds de 222 millions de dollars en série E. Elle a été menée par le Conseil du régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l'Ontario et complété par des investisseurs comme Fidelity International et Schroders, Baillie Gifford et Draper Esprit. Au total, les investissements dans Graphcore s’élèvent à 710 millions de dollars pour une valorisation estimée à 2,77 milliards de dollars. Avec cet argent, la société va accélérer sa R&D dans ses puces IPU (intelligence processing unit) et mieux concurrencer des acteurs comme Google, Intel, mais aussi Amazon qui a récemment annoncé son service Trainium.

IPO pour Qualtrics. Elle avait failli entrer en bourse en 2018, mais SAP l’a rachetée pour 8 milliards de dollars. Finalement Qualtrics retente l’aventure de l’introduction en bourse. Elle a en tout cas déposer sa demande auprès des autorités compétentes. Le prix des actions serait compris entre 20 et 24$ valorisant ainsi la société entre 12 et 14,4 milliards de dollars. Après cette opération, SAP devrait détenir 80% de l’éditeur de solutions de monitoring omnicanal de la relation client. Le fonds Silver Lake devrait obtenir 4% des actions (550 M$) et le co-fondateur Ryan Smith récupérerait 1% (120 M$)