La crise sanitaire a comme conséquence la généralisation du télétravail, avec des terminaux se connectant au SI de l'entreprise dans des environnements non-contrôlés. Cette évolution des modes de travail achève de convaincre les DSI et RSSI de la nécessité d'adopter l'approche Zero Trust, c'est à dire de considérer tout terminal se connectant au SI comme a priori suspect. L'étude réalisée pour Gigamon pointe ce sentiment des responsables IT. Ainsi, 67 % des responsables informatiques déclarent avoir déjà adopté l'approche Zero Trust ou prévoir de le faire. Parmi ceux n'ayant pas encore opéré ce choix, 78 % le regrettent et 65% le justifient par une culture d'entreprise inadaptée. 91 % des répondants jugent que la stratégie IT est améliorée par le choix du Zero Trust, cette approche améliorant la sécurité sans gêne pour la productivité des utilisateurs.

Logiquement, le choix d'une telle approche vise avant tout à sécuriser le réseau et réduire les risques (54 % des répondants), protéger les données et faciliter leur gestion (51%) et réduire le risque que les employés compromettent le système (49%). 30 % des répondants estiment que la décision de basculer en Zero Trust doit être prise en comité exécutif, 28 % que l'adhésion des employés (28 %) est l'élément le plus important à obtenir avant d'entamer un déploiement Zero Trust.

L'actuelle crise sanitaire et le développement du télétravail favorisent l'approche Zero Trust. Ainsi 84% des répondants ont constaté une augmentation des cybermenaces depuis le début de l'année 2020 et ont vu les difficultés se multiplier. La vulnérabilité des terminaux est ainsi pointée par 51 %, l'accroissement du hameçonnage par 41 %, celle des violations de données par 33 %, chiffre identique à ceux se plaignant d'une augmentation des menaces associée à la baisse de vigilance des collaborateurs. Transformation numérique (50 % des répondants), shadow-IT (45%) et manque de formation des employés (37%) sont considérés comme les principaux défis à relever dans les trois ans.