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Architecture logicielle
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(13/04/2011 10:56:32)
OpenStack, la start-up Piston Cloud Computing relance le projet
Pendant deux ans, de juin 2008 à mai 2010, Joshua McKenty (en photo) a conduit pour la NASA le développement de Nebula, une plateforme de cloud IaaS devenue l'an dernier un projet Open Source « auquel contribuent maintenant des dizaines d'organisations et des centaines de personnes », rappelle l'intéressé sur son profil LinkedIn. Il a fondé en janvier dernier la société Piston Cloud Computing dont l'équipe est composée des principaux architectes du projet OpenStack.
Installée à San Francisco, la start-up développe des logiciels et services au-dessus d'OpenStack pour des clients qui recherchent des applications capables de gérer d'énormes volumes de données (« big data ») dans des environnements hautement régulés. Joshua McKenty, PDG de Piston, précise qu'il avait rejoint l'Ames Research Center de la NASA (centre de recherche situé dans la Silicon Valley) pour bâtir des capacités de plateforme « as a service » afin d'aider à consolider les nombreux sites web de l'agence spatiale américain sur un seul type d'infrastructure. Mais après avoir planifié le projet sur deux mois, Joshua McKenty arriva à la conclusion qu'il lui fallait une infrastructure sous-jacente plus « élastique » pour que cela fonctionne. C'est alors qu'il a proposé ce qui devint Nebula, une IaaS procurant des capacités d'infrastructure de cloud comparables à celles d'Amazon EC2.
Par la suite, un partenariat s'est conclu entre la NASA et Rackspace, ce qui a débouché sur la sortie du logiciel cloud OpenStack. Ce dernier a recueilli le soutien de fournisseurs tels que Cisco, Citrix et Dell, mais selon Joshua McKenty, Nebula n'est pas soutenu autant qu'il l'aurait souhaité au sein même de la NASA. « J'ai reçu une distinction honorifique et, la même semaine, on m'a demandé de ne plus revenir », explique-t-il. Selon lui, ce genre de transition est typique de ce qui peut se faire dans l'administration.
Une version bêta hybride matériel/logiciel
Dans le cadre de la start-up Piston, Joshua McKenty et trois collègues prévoient de livrer au quatrième trimestre 2011 une version bêta d'un service hybride matériel/logiciel. La technologie développée inclura un logiciel pour doper les capacités d'OpenStack, une partie matérielle qui se trouvera dans le datacenter du client et une autre partie matérielle gérée à distance pour le client par Piston.
Les premiers secteurs d'activités ciblés sont les services financiers et l'assurance. La génétique et les sciences de la vie pourront ensuite constituer d'autres domaines d'application possibles. Piston a noué des partenariats avec des fournisseurs d'applications pour transformer leurs logiciels en services hébergés, mais il pourrait tout aussi bien vendre directement aux entreprises.
Piston a levé des fonds et en cherche d'autres, indique Joshua McKenty en ajoutant que la société a déjà bâti des prototypes et signé avec quelques clients pilotes. Il aimerait compléter son équipe avec des experts de Linux et de la virtualisation. Le site web de la société indique rechercher des ingénieurs ayant une expérience intensive de Linux et de solides connaissances de la virtualisation avec les hyperviseurs Xen ou KVM.
Illustration : Joshua McKenty, fondateur et PDG de la start-up Piston Inc (crédit : D.R.)
(...)
Imagine Cup 2011 : Un projet pour malvoyant sélectionné aux Etats-Unis
Ce sont des étudiants d'Arizona State University qui ont remporté, dans la catégorie Software Design, l'édition américaine du concours Imagine Cup organisé par Microsoft. Leur projet vise à aider les étudiants quasi-aveugles ou souffrant de graves déficiences visuelles à prendre des notes, grâce à une tablette spéciale et un dispositif vidéo.
Le projet, baptisé Note-Taker, trouve sa genèse dans l'expérience de David Hayden, aveugle au sens de la loi et membre de l'équipe: il s'est rendu compte qu'il lui était "impossible de prendre des notes assez vite en cours de maths, où le professeur utilise beaucoup le tableau noir".
Une tablette PC à la base de la solution
Note-Taker utilise une tablette PC à écran tactile et une caméra intégrée. L'interface partage l'écran en une zone vidéo où apparaissent les images filmées par la caméra, par exemple le tableau, et une zone où écrire ou taper des notes. "La technologie permet à chacun d'adapter le monde à ses besoins particuliers", a déclaré Hayden. "Notre travail illustre ce principe en équipant les étudiants déficients visuels de dispositifs d'assistance portables qui leur permettent de prendre eux-mêmes des notes ce qui, on le sait, favorise la mémorisation."
L'équipe Bloom, de la Tribeca Flashpoint Media Arts Academy, a dominé la catégorie Game Design for Windows and Xbox avec un projet qui enseigne aux enfants de façon ludique les diverses alternatives énergétiques.
L'équipe française sélectionnée en mai
L'équipe Note-Taker représentera les Etats-Unis à la finale de l'Imagine Cup 2011, qui se tiendra à New York du 8 au 13 juillet, où elle affrontera des équipes venues de plus de 70 pays. La sélection de l'équipe française d'Imagine Cup 2011 aura lieu le 5 mai prochain à 18 heures chez Microsoft à Issy-les-Moulineaux. Rappelons pour conclure que l'Imagine Cup est un concours technologique destiné aux étudiants du monde. Il mobilise tous les ans près de 325 000 étudiants de tous les pays et les met au défi d'inventer un monde meilleur grâce à l'innovation technique et l'élaboration d'idées nouvelles.
BMC tire parti des performances de DB2v10 sur System z
« Les clients veulent migrer vers la version 10 de DB2 plus rapidement qu'ils ne l'avaient souhaité lors des précédentes évolutions de la base de données, en raison des promesses de réduction de coût faites par IBM », constate Robin Reddick, directeur marketing de BMC pour la gestion de service mainframe en ajoutant que BMC avait fait évoluer 23 de ses applications de gestion de service mainframe pour qu'elles supportent la version 10 de DB2 sur System z9 et z10 (en photo).
Les derniers modèles System z exploitent des co-processeurs zIIPs (Integrated information processor) qui viennent décharger le processeur principal de certains traitements, ce qui permet aux clients de réduire le coût au Mips (million instructions par seconde) des systèmes. Lorsqu'IBM a lancé DB2 10 pour z/OS l'an dernier, il a annoncé qu'en migrant vers cette version, les clients verraient une amélioration automatique des performances, de l'ordre de 10%, grâce à l'utilisation de ces co-processeurs. Selon lui, il était même possible d'obtenir des gains supérieurs si le client procédait à des réglages fins du système. Dans ce domaine, Robin Reddick, indique que les solutions BMC qui tirent parti des co-processeurs zIIP aideront à réaliser ces ajustements.
Parmi les produits pour DB2 que l'éditeur a mis à jour figurent System Performance, Database Administration, Database Performance, Recovery Management et SQL Performance. Ce dernier identifie les requêtes SQL qui surconsomment les ressources et il a justement été réécrit pour fonctionner avec les zIIP. « Parmi les outils qu'un client peut avoir, les produits d'optimisation sont typiquement ceux qui font le plus appel au CPU », souligne Robin Reddick. En déplaçant le logiciel vers le processeur zIIP, les clients peuvent l'exploiter sans monopoliser les ressources du processeur principal.
Un datawarehouse sur DB2 10 au Florida Hospital
Le groupe hospitalier Florida Hospital est au nombre des clients susceptibles de tirer profit de ce nouveau jeu d'outils. Son système d'information rassemble 42 applications médicales et de back-office prenant appui sur une instance de DB2 exploitée sur un mainframe IBM. La base de données reçoit près de 400 millions d'accès chaque jour. L'établissement va passer à DB2 version 10 et l'utilisera en premier lieu pour une application de datawarehouse. DB2 supporte le mode « time-based data » (enregistrement périodique des données), ce qui permettra à l'hôpital d'interroger le datawarehouse à tout moment. « Nous pourrons obtenir des réponses [sur les données enregistrées] au jour le jour], ce qui nous ne pouvions pas faire auparavant », explique Bob Goodman, administrateur senior de la base de données de l'hôpital.
L'établissement va également déployer différentes mises à jour de produits BMC, parmi lesquelles le logiciel de monitoring MainView pour DB2 qui facilitera la résolution des problèmes sur le datawarehouse. Ce dernier va répondre à de nombreuses requêtes dynamiques, ou bien à des requêtes uniques qui n'ont pas encore été optimisées pour un usage répété. « MainView donne la possibilité de se tourner vers Dynamic SQL », ajoute Bob Goodman. Il explique que contrairement à d'autres outils de monitoring qu'il a utilisés par le passé, MainView propose de conserver un historique des appels SQL et des chemins qu'ils ont empruntés dans le système. « Avec MainView, nous pouvons revenir à une connexion pour l'examiner. Cela constitue pour nous une aide à la productivité. Nous avions l'habitude de faire la chasse aux dysfonctionnements. Maintenant, nous pouvons voir où se situe le problème. »
Illustration : le mainframe z10 (crédit photo : IBM) (...)(08/04/2011 10:52:27)Que le cloud soit privé ou public, Oracle a réponse à tout
Si le PDG de Salesforce.com, présent mardi à Paris, a une idée très resserrée du cloud, public et multitenant, Oracle revendique de son côté une vision très large de la question. Hasard ou pas des calendriers, deux jours après son compatriote californien Marc Benioff, la société de Larry Ellison avait programmé son propre événement, à deux pas du Cnit de la Défense. Rick Schultz (en photo), vice président marketing technologie produit, y a donné la version du cloud selon Oracle. L'éditeur de Redwood reprend simplement la définition générique de l'agence américaine NIST (National Institute of Standards and Technology), soit « un modèle pour accéder à la demande à un pool de ressources informatiques configurables qui peut être rapidement mis à disposition, avec un minimum d'intervention de la part des fournisseurs qui le mettent en oeuvre ». Ce qui laisse à Oracle un terrain de jeu suffisamment étendu pour couvrir, avec ses matériels, middleware et applications, les trois modèles de services (SaaS, PaaS et IaaS) et les quatre modèles de déploiement (cloud public, privé, communautaire et hybride).
Les clouds privés prennent la corde
Rick Schultz a repris ce matin le b.a.-ba du glossaire cloud et des mérites respectifs des modèles privé et public. « Les entreprises vont adopter un mix de modèles, suivant ce qui s'adapte le mieux aux applications qu'elles utilisent déjà ». Fin 2010, une étude conduite par l'IOUG (Independent Oracle Users Group) auprès de 267 responsables IT a montré que 29% avaient déjà déployé un cloud interne (pour la plupart sur un périmètre limité) et que 37% donnaient déjà accès à certains processus à partir d'un cloud privé. Quant aux réticences autour du cloud public, elles portent avant tout sur la sécurité (à 43%), avant le coût (25%) et la qualité de service (25%). « Les clouds privés suscitent de plus en plus d'intérêt, pointe Rick Schultz. Le PaaS privé, notamment, maximise la flexibilité et le contrôle en réduisant les interventions manuelles. »
Si Oracle a une vision très large du cloud, sa stratégie est en revanche très ciblée, affirme-t-il. En version privée, il dispose de tous les ingrédients pour installer des applications sur une plateforme partagée, offrir base de données et middleware en PaaS et jusqu'au matériel et systèmes pour bâtir PaaS ou IaaS (cf ses offres Exadata et Exalogic*, cette dernière associant clustering et virtualisation), ainsi que les outils d'administration du cloud (solution Enteprise Manager). En version publique, il propose son offre applicative (les composants ERP de Fusion Applications par exemple peuvent être déployés sur un cloud public) ou l'accès à ses bases de données ou à son middleware sur un cloud tel que celui d'Amazon. Il y a deux mois, ce dernier a indiqué qu'il allait également supporter Oracle VM, la technologie de virtualisation de serveurs de l'éditeur qui repose sur Xen. « Nous poursuivons nos investissements dans nos différents produits de virtualisation », a précisé Rick Schultz par la suite, lors d'une session de questions/réponses, en insistant sur l'effort réalisé par le groupe en R&D (4 milliards de dollars prévus sur 2011 - contre 3,25 Md$ en 2010, soit 12% du chiffre d'affaires de l'exercice). « Nous continuons d'investir sur les technologies rachetées », rappelle le VP marketing technologie product.
250 applications sur une infrastructure partagée
Rick Schultz illustre son propos par quelques cas d'écoles. Le Crédit Suisse, notamment, a déployé trois clouds privés internes, PaaS et IaaS. Succédant au VP marketing d'Oracle, Massimo Pezzini, de Gartner, zoome sur le cas. La banque dispose notamment d'une plateforme pour des applications Java (rassemblant WebLogic Portal, WebLogic Server, JMS, Application Integration Components, RAC [Real Application Cluster], des outils de sécurité et de gestion de système et le framework applicatif). Le modèle de déploiement est double : partagé pour certaines applications ou consacré à une application. Bilan : le Crédit Suisse exploite 250 applications sur une infrastructure Solaris partagée (reposant sur 180 serveurs) et 20 applications déployées sur des serveurs strictement dédiés, pour la banque sur Internet et les systèmes de paiement.
(*) Pour Rick Schultz, les premiers clients d'Exalogic, offre toute récente lancée sur OpenWorld 2010, seront très probablement les utilisateurs des solutions middleware WebLogic.
Illustration : Rick Schultz, vice président marketing technologie produit (crédit : M.G.)
Rick Schultz, VP marketing technologie produit d'Oracle, expose les capacités d'administration du cloud proposées par l'éditeur (crédit : M.G.) (...)
Pourquoi Google a besoin d'un Android moins ouvert
L'OS Android de Google est une force mobile avec laquelle il faut désormais compter. Les smartphones sous Android ont rapidement atteint le sommet, et les tablettes sous Android deviennent un concurrent sérieux à l'iPad d'Apple. La nature «ouverte» d'Android a contribué à son succès, mais le manque de contrôle sur l'écosystème de l'OS de Google a favorisé l'installation d'un environnement déroutant pour les développeurs d'applications et pourrait, à terme, nuire à la plate-forme. 
Une enquête réalisée par Appcelerator en janvier auprès des développeurs d'applications a montré que 88 % d'entre eux estimaient qu'Android était la plate-forme mobile la plus ouverte, et 76 % pensaient qu'elle était «la mieux placée pour être intégrée à l'avenir dans un nombre important de périphériques connectés. » Près des deux tiers des personnes interrogées considèrent qu'Android est, parmi les plateformes mobiles, celle qui offre les meilleures perspectives à long terme.
Android, combien de versions ?
Cependant, une question se pose de plus en plus : « de quel Android parle-t-on? » La popularité de l'OS mobile de Google ouvre sur un marché potentiellement lucratif pour les développeurs d'applications. Mais, pour eux, le problème est de savoir pour quel Android ils développement : un smartphone sous Android ou une tablette Android ? Pour quelle version ? Est-ce que l'application sera optimisée pour fonctionner avec différents matériels exécutant un certain Android ? Quelle plate-forme distribuera l'application ? Al Hilwa, analyste chez IDC, reconnaît que la fragmentation de la plate-forme devient un problème. 
La variété des appareils et les options logicielles disponibles ajoutent à la complexité pour concevoir et tester des applications. Il devient donc plus difficile de produire une application unique qui fonctionne dans tout l'écosystème Android. Mais selon l'analyste, la vraie préoccupation est ailleurs : plutôt que de faire l'effort d'optimiser une application pour tirer parti des différents scénarios matériels, les développeurs vont répondre au plus petit dénominateur commun, ce qui finira par dégrader l'expérience globale et nuira à Android en réduisant son potentiel. Selon Al Hilwa « ce n'est pas irrémédiable, mais c'est comme demander à un pétrolier de modifier sa route, il faut une intervention ferme et durable de la part de Google pour redresser la situation. »
Une fragmentation sur plusieurs niveaux
Scott Schwarzhoff, vice-président du marketing chez Appcelerator, souligne qu'il existe plusieurs niveaux de fragmentation pour les développeurs d'applications en général. Un développeur doit faire face à la fragmentation au niveau de l'OS - Android vs iOS vs Windows Phone 7, plus la fragmentation des différentes versions d'Android en fonction de la plate-forme matérielle et du fabricant ; au niveau des compétences lors de la programmation - Java vs Objective-C vs .Net; au niveau du périphérique - smartphone vs tablette ; et au niveau de la distribution - App Store vs Android Market vs MarketPlace sans parler des plates-formes alternatives de vente d'applications Android (Amazon par exempe). « Dans ce contexte, le risque pour le développement mobile est extrêmement élevé, si un développeur ne s'arrange pas pour mieux organiser et optimiser ses équipes et pour construire une architecture mobile intégrée capable d'évoluer pour répondre aux problèmes de fragmentation évoqués, » explique-t-il.
Google a déjà plus ou moins admis que le terme «ouvert» est plus un buzz marketing qu'une culture pour Android. Il est «ouvert» par rapport à iOS d'Apple, mais ne s'ouvre pas dans le vrai sens d'un projet open source, ouvert aux ajouts de développeurs tous azimuts. Google continue d'ailleurs de contrôler le code source, comme il décide de la sortie et de la distribution des nouvelles versions. Cependant, Google doit travailler plus étroitement avec les fournisseurs de terminaux tournant sous Android et établir des contraintes matérielles minimales pour les appareils. Il doit inciter aussi à une plus grande cohérence dans la livraison des mises à jour de l'OS, de sorte que les développeurs d'applications Android n'aient pas à subir cette multiplicité d'options possibles, très déroutantes pour eux.
Sur Cloudforce Paris, Marc Benioff met en garde contre « les faux clouds »
Marc Benioff, le bouillant fondateur de Salesforce.com, était à Paris ce mardi 5 avril sur Cloudforce 2011 (au Cnit de La Défense) où 1 500 personnes s'étaient inscrites. Peu avare de formules comme à son habitude, lui qui est depuis des mois passé au « cloud 2 », mobile et social, il rappelle que sa mission est rien moins que de « mener, fédérer et promouvoir le cloud » et changer les choses dans l'industrie IT. Précurseur, s'il en est, de ces technologies, il s'est plu à rappeler qu'il y a dix ans, il n'avait guère attiré sur ce thème qu'une poignée de personnes lorsqu'il avait présenté en France son application de gestion de la relation client (CRM) en ligne. On ne parlait alors ni de cloud, ni de SaaS, bien sûr, et pourtant il s'agissait bien de cela, déjà. Aujourd'hui, sa société compte 92 300 clients « payants », insiste-t-il, et vise les 2 milliards de dollars de chiffre d'affaires sur son exercice en cours (qui s'achèvera fin janvier 2012) contre 1,66 Md$ l'an dernier. (*) A l'occasion de la conférence de Davos, Marc Benioff dit avoir demandé à Craig Mundie, responsable de la recherche et de la stratégie de Microsoft, combien de serveurs les clients de Salesforce.com auraient dû installer s'ils n'avaient pas opté pour le SaaS. Un million de serveurs, aurait-il répondu, alors que Marc Benioff dit n'en utiliser 2 000 dans ses datacenters. Ce qui le conduit à affirmer que ses solutions sont 95% plus efficace que le logiciel traditionnel si l'on se penche sur la quantité de CO2 dégagée par transaction. Du côté de la consommation énergétique, Salesforce.com se dit 64% moins gourmand qu'un cloud privé.
A l'heure d'un Facebook qui réunit 500 millions d'utilisateurs et d'un Twitter qui en draine 300 000 par jour, Marc Benioff affirme n'avoir « jamais vu un tel niveau d'innovation et d'enthousiasme dans notre industrie ». Sur son propre réseau social, Chatter, Salesforce.com compte maintenant 80 000 clients actifs qui affirment recevoir ainsi moins d'emails (-32%) et se réunir moins souvent (près d'un tiers de réunions en moins). La mobilité est conjuguée à tous les niveaux et les démonstrations de ce matin se sont déroulées sur diverses tablettes et smartphones, de l'iPad 2 au Venue Pro sous Windows Phone 7 de Dell, en passant par les Blackberry et terminaux sous Android. Adoubé par Marc Benioff, Loïc Le Meur, fondateur de Seesmic (agrégation de réseaux sociaux), expliquera plus tard comment il a intégré Chatter sur Windows Phone 7 en quatre semaines, sans même se rapprocher des équipes de Salesforce.com, les API Rest de Salesforce étant très proches de celles de Twitter et de Facebook.
Marc Benioff et Loïc Le Meur (cliquer ici pour agrandir l'image)
Pour développer dans le cloud, de Java à Ruby
Sur le mode humoristique, Marc Benioff a invité l'assistance à se méfier des faux clouds qui ne sont pas multitenants et qui n'apportent aucune efficacité, aucune liberté, aucune économie et ne respectent pas l'environnement(*). « Actuellement, tout le monde dit « nous sommes le cloud » alors qu'ils se contentent de présenter un rack. La virtualisation, ce n'est pas non plus le cloud. » C'est une antienne qu'il reprend souvent. Du côté des outils de développement dans le cloud, Salesforce.com met désormais en avant, outre Appforce pour ses applications internes et Siteforce pour les sites web, l'environnement VMforce pour concevoir des applications Java d'entreprise à proposer comme un service, et Heroku pour les applications Ruby. « L'approche est de vous donner accès à n'importe quel langage pour développer rapidement », en écrivant le code, testant, configurant, déployant dans le cloud. Il prévoit d'offrir davantage de langages à l'avenir. Son argument est de pouvoir créer des applications cinq fois plus vite pour un coût divisé par deux. Un argument qui, bien sûr, ne vaut pas pour tous les types d'application, lui fera-t-on justement remarquer un peu plus tard lors d'une session de questions-réponses.
Illustration d'ouverture : Marc Benioff, PDG de Salesforce.com, ce matin sur Cloudforce 2011 (au Cnit de la Défense) - Crédit : M.G.
Dans cette démonstration, présentée par Jean-Louis Baffier, directeur avant-ventes Europe du Sud de Salesforce.com, on voit le fil Chatter intégré à l'application de gestion des ventes.
Windows Phone 7 totalise 11 500 applications en un an
Un an après avoir montré pour la première fois la plateforme Windows Phone, à MIX10, et annoncé que les outils de développement étaient gratuits, Microsoft fait un petit bilan en quelques chiffres. C'est le responsable de l'équipe Windows Phone 7 de Microsoft, Brandon Watson (en photo), qui l'a publié hier. Il annonce en douze mois un million et demi de téléchargement des outils de développement pour l'environnement mobile, constitués de Visual Studio Express et Expression Blend 4 pour Windows Phone. Pour autant, cela ne constitue pas, évidemment, un nombre équivalent de développeurs. Ceux-ci sont évalués à 36 000 par l'éditeur qui prend ici en considération les membres de sa communauté AppHub évoluant autour de Windows Phone et Xbox 360.
Quant au volume d'applications, Microsoft l'évalue à 11 500. Brandon Watson promet ici que l'éditeur se concentre sur la qualité et non sur la quantité et que ce nombre n'a pas été artificiellement gonflé, par exemple par l'ajout de la catégorie « fonds d'écran » [wallpapers] ou encore par le dédoublement d'applications proposées en plusieurs langues.
« C'est bien d'avoir une plateforme remplie d'applications, mais la majorité des développeurs auxquels nous parlons veulent gagner de l'argent », reconnaît Brandon Watson. Selon lui, 7 500 de ces applications sont payantes, tandis que 1 100 d'entre elles génèrent des revenus aux développeurs par le biais de la publicité. Ils seraient nombreux, selon le collaborateur de Microsoft, à attendre plus de revenus de la plateforme de Microsoft que de celles des concurrents, « malgré le fait que nous ne pouvons pas encore déterminer précisément le nombre de terminaux qui seront vendus ». Ces derniers ne sont commercialisés que depuis quatre mois.
44% des applications payantes peuvent être essayées
Toujours selon Brandon Watson, les clients téléchargent en moyenne douze applications par mois. Il donne aussi le temps moyen de certification d'une application pour le développeur : 1,8 jour, selon lui. Que l'on obtienne son laisser-passer ou que l'on échoue, une répons est donnée en quelques jours, et pas au bout de plusieurs semaines ou mois. 62% des logiciels obtiennent leur certification dès leur première soumission. « Lorsque l'on fournit aux développeurs des indications claires sur ce que l'on attend d'eux et de leur application, on peut s'attendre à ce que ce processus soit rapide », justifie le directeur de Windows Phone.
Sur l'ensemble des applications payantes de la place de marché, 44% dispose d'une version d'essai, les développeurs s'appuyant sur l'API Trial. On propose aux acheteurs d'essayer avant d'acheter. Un pourcentage est particulièrement mis en avant par Microsoft : celui des développeurs enregistrés qui ont publié. Ils sont 40% de l'ensemble à avoir déjà livré une application ou un jeu. « Bon, 60% n'ont pas encore publié », reconnait Brandon Watson, mais jugeant cela particulièrement enthousiasmant si l'on considère la production que l'on peut s'attendre à voir arriver. Encourageant, le responsable de Windows Phone 7 livre un dernier chiffre. Il suffit d'une seule idée pour se lancer dans la construction d'une application qui pourrait toucher des millions de personnes ou simplement... quelques amis.
Illustration : Brandon Watson, responsable de l'équipe Windows Phone 7 (source : Microsoft)
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