Le spécialiste de la performance applicative, Dynatrace, a commandé une étude à Vanson Bourne qui a interrogé 800 DSI d’entreprises de plus de 1000 salariés sur les défis à relever dans un environnement de cloud hybride.

Premier enseignement, l’IT moderne est complexe avec le développement de la virtualisation des différentes ressources (réseaux, stockage,…), la croissance des différentes instances (conteneurs, microservices), etc. Pour gérer cette complexité, les DSI s’équipent ou utilisent des solutions de surveillance et de gestion qui remontent des informations et des alertes. Et c’est là où le bât blesse selon l’étude, car le volume des alertes s'est transformé en déluge pour les équipes IT.

2973 alertes en moyenne et 1,5 million de dollars perdus

En moyenne, les DSI reçoivent 2973 alertes chaque jour, soit une augmentation de 19% sur un an. Plus intéressant est de savoir si ces remontées d’informations sont pertinentes ? Non répondent les sondés à 75%. De même, 70% des entreprises estiment être démunies face à cet afflux de données. Au final, après traitement, seules 26% des notifications font l’objet d’une action de la part des équipes IT et cloud des entreprises.

Et ce traitement est chronophage, car la plupart des outils de monitoring et de gestion des systèmes fournissent des données brutes. Il faut donc intégrer et corréler manuellement les alertes afin de filtrer les doublons et les faux positifs. Cette mobilisation a été chiffrée par l’étude à 1,53 million de dollars par an (sur un budget moyen de 10,2 millions par an pour la DSI). En se focalisant sur les questions plutôt que sur les réponses, l’entreprise voit ses équipes IT prendre du retard sur les besoins en ressources informatiques, en innovation et en service aux clients. Sans parler des risques si les alertes ne sont pas analysées. 70% des répondants avouent avoir eu des problèmes non traités en amont en raison du déluge de data. La réponse à cette problématique passe par la montée en puissance de l’IA, glisse Dynatrace en fin d’étude.