Les tests de drones grandeur nature s'intensifient chez Amazon. Après avoir testé la livraison de colis par drones aux Etats-Unis - et en attendant toujours le feu vert des autorités pour un lancement commercial - le géant du e-commerce américain a obtenu l'autorisation de mener des essais au Royaume Uni. D'ailleurs, la société a passé un accord avec le gouvernement mais également l'aviation civile (CAA) du pays afin d'encadrer les tests de son service Prime Air qui pourraient permettre de faire évoluer la réglementation aérienne afin de favoriser leur développement.

Le partenariat entre Amazon, le gouvernement britannique et la CAA prévoit « d'explorer trois innovations clés avec des opérations de vol dans des zones urbaines et suburbaines, des tests de performance de capteurs pour s'assurer que les drones puissent identifier et éviter les obstacles ainsi que des vols de drones simultanés opérés par une seule personne », peut-on lire dans un communiqué. L'un des objectifs visés est de parvenir à la mise en oeuvre, de façon fiable et sécurisée, de drones répondant à des usages pour l'industrie de la logistique. Plusieurs modèles de drones sont d'ailleurs par Amazon en fonction des environnements. 

Le colis est embarqué dans la carlingue du drone.

Un drone ça va, 1 million de drones bonjour les dégâts ?

« L'utilisation de petits drones pour livrer des paquets va améliorer l'expérience utilisateur, créer de nouveaux emplois dans une industrie à croissance rapide et devenir précurseur dans de nouvelles méthodes durables de livraion pour répondre à la future demande », promet Paul Misener, vice-président de l'innovation d'Amazon, sans toutefois préciser comment et combien d'emplois pourront être créés grâce aux drones.

Si la recrudescence de vols avec drones n'est pas encore tout à fait pour demain - eu égard aux problématiques de sécurité des biens et des personnes et de sûreté aérienne à surmonter - il faudra également se pencher sur un autre problème : celui d'accepter de voir circuler des millions de paquets dans les airs qui ne vont pas aller sans engendrer de sacrés dégâts tant en termes de pollution sonore que visuelle. Amazon n'est quoi qu'il en soit pas le seul à vouloir créer des autoroutes de drones : DHL y réfléchit également tout comme La Poste qui a menée en 2014 une expérimentation