Alors que deux journées de débats et de manifestations organisées par les partisans du logiciel libre et les Verts viennent de s'écouler, la Commission européenne semble camper sur ses positions. Si la commissaire chargée de l'Information, Viviane Reding, affirme poliment que les amendements proposés par le Parlement seront étudiés de près, certains groupes tels que l'EICTA (European Information and Communications Technology Industries Association) clament haut et fort qu'ils feront tout pour que ces amendements restent lettre morte. D'après eux, les propositions du parlement européen sont à «88% inacceptables» et ne permettraient plus de justifier le financement des projets de recherche et développement. Les pressions sur ce dossier sont énormes, et les opérations de lobbying jouent à plein. Le 20 juin, date où la Commission rendra son avis, est attendu par les deux parties avec beaucoup de tension.